Dans
ce troisième volume de la série Love game, nous revenons à
l'époque de Love game 1 [Tangled] mais cette fois-ci nous découvrons
l'histoire qui se noue entre Matthew, le meilleur ami de Drew et
l'excentrique Delores, la BFF – Best Friend Forever – de Kate.
Lorsque Matthew tombe sous le charme extravagant de Delores, il sait
immédiatement que cette femme est spéciale... À l'inverse, Dee Dee
est persuadée que Matt est encore l'un de ces hommes qui va la
séduire et la laisser tomber aussitôt... Dans ce troisième volume,
toujours aussi drôle que sexy, Matthew - l'homme qui ne pensait pas
tomber amoureux - nous confie comment tout est arrivé... de la
passion à la naissance de son amour.
Découvrez
ce que les hommes pensent vraiment !
Source :
booknode.com
Lecture
finie.
Une
superbe auteure que j'ai pris plaisir à retrouver. Un style très
ressemblant à celui de Christina Lauren avec des moments vraiment
très drôles. Des personnages impayables haut en couleurs. Une
lecture menée à tambour battant sans temps mort.
Les
points forts.
Le
couple.
Je n'aurai pas parié sur ce duo qui ne m'avait pas vraiment
interpellé lors des deux premiers tomes. Ils avaient vraiment été
relégué comme personnages secondaires, sans vraiment beaucoup
d'attrait pour ma part. Et pourtant au final , ils sont savoureux.
Peut-être pas autant que que Drew et Kate et
le premier tome qui avait été un coup de cœur
mais je
n'ai pas vu le temps passé.
Une
vrai MOMENT de détente.
C'est
drôle, c'est sensuel, c'est émouvant et c'est tout plein de bons
sentiments.
Que demander de plus à ce type de romance.
Les
points faibles
Il
y a beaucoup de références à Drew et Kate et je dois dire que le couple
charismatique m'a manqué, j'aurai aimé que ces nombreuses allusions
ne soient pas que des allusions. Pour le coup, j'avais l'impression
d'être une accroc qui entend toujours parler de son vice sans pour
autant pouvoir l'assouvir. La
frustration !!!
Dommage...mais
au final c'est une suite vraiment réussie et une auteure qui m'a
convaincue de son talent.
Une belle romance ...
...à ne pas louper !
– Delores,
je te présente sœur Béatrice, mon institutrice à l’école
primaire. Sœur B., je vous présente Delores Warren.
– Enchantée,
dit sœur B.
– Bonjour,
dit Dee en faisant un geste de la main.
Sœur
Béatrice fronce les sourcils :
– Vous
avez l’air mal à l’aise mon petit, pour quelle raison ?
Dee
gigote.
– Je…
c’est que je ne suis pas catholique. Même pas un petit peu.
Sœur
B. pose sa main sur son épaule et lui dit d’une voix basse :
– Ce
n’est pas bien grave. Jésus ne l’était pas non plus.
Un
peu plus tard, Drew me dit que lui et Jack vont à une fête avec les
globe-trotteuses néerlandaises.
– Tu
viens avec nous ?, me demande-t-il. On jette notre ancre,
on fait un peu de plongée en chatte inconnue ?
Je
scanne la piste de danse, espérant apercevoir un éclat de bleu
électrique.
– Non,
je suis sur un plan, là.
Dee
revient des toilettes et se tient debout près de ma chaise.
– Tu
veux qu’on bouge d’ici ?
Oh
oui s’il-te-plaît.
Je
lui lance un sourire charmeur et réponds :
– Absolument.
Tu veux qu’on aille chez moi ? J’adorerais te montrer la
vue.
Elle
jette un œil à mon entrejambe.
– Ah
oui ? Et ce serait la vue sur quoi ?
Elle
rigole.
– Je
pensais plutôt qu’on pouvait aller danser quelque part.
– Alors
on est sur la même longueur d’onde. La danse horizontale est ma
danse préférée.
Ses
doigts caressent de bas en haut la manche de ma chemise noire.
– Mais
la danse verticale est un bon prélude ; ça me met d’humeur.
Il y a un club juste en bas de chez moi. Leur DJ du mercredi est
génial. Tu veux venir avec moi, Clito-boy ?
Je
pose ma main sur la sienne et passe lentement mon pouce dessus.
– Je
crois que je n’aime pas beaucoup ce surnom.
Elle
sourit, l’air pas désolée du tout quand elle dit :
– Dommage
pour toi. On n’a jamais une deuxième occasion de laisser une
première impression. Tu seras Clito-boy jusqu’à ce que tu me
fasses penser à toi autrement.
Je
me rapproche d’elle. Un frisson parcourt son corps, et mon souffle
sur son oreille lui donne la chair de poule.
– D’ici
à la fin de la nuit, tu m’appelleras « Dieu ».
Sa
respiration s’accélère légèrement et je vois son pouls battre
plus vite sous la peau de son cou. J’ai envie de mettre ma bouche
dessus, de sucer sa peau et d’en découvrir le goût.
Mais
je n’en ai pas l’occasion.
La
vie est une course folle et brève. N’essayez pas de la freiner,
n’essayez pas de la suranalyser ou de la contrôler. Si vous êtes
chanceux, comme moi, vous trouverez la personne parfaite qui restera
à vos côtés et vous tiendra la main lors de chaque virage, chaque
ascension et chaque chute.
Et
ça ? Ça ne fait que rendre la vie encore meilleure.
D’une
certaine façon, tous les mecs veulent être acteurs porno. Je veux
dire, vraiment. Vous arrivez à imaginer une manière plus géniale
de gagner sa vie ? Disneyland est peut-être l’endroit le plus
heureux sur terre, mais la Silicon Valley est l’endroit où les
rêves des hommes deviennent réalité. Les vidéos et les photos de
sexe faites maison permettent aux hommes, et aux femmes, de goûter à
ce fantasme. De se rappeler et de revivre les expériences les plus
érotiques de leur vie.
Si
ça vous choque, peut-être préféreriez-vous passer au chapitre
suivant.
Dee
sourit quand je lui prends l’appareil des mains. Je vérifie le
film et la batterie pendant qu’elle se relève et se déhanche en
rythme avec la musique. Ses yeux sont fermés, sa tête se balance
d’un côté à l’autre, ses cheveux blond vénitien
brillants suivent chacun de ses gestes quand elle tournoie.
Et
elle a l’air tellement… libre. Magnifiquement sans réserves.
J’en
ai le souffle coupé.
Je
capture l’instant avec des mains ardentes. Clic, clic,
clic.
Elle
passe sa main dans son dos, pressant ses seins en avant, défaisant
la fermeture Éclair de sa robe. Sans se presser, elle la fait
glisser le long de son corps. Révélant un soutien-gorge noir
Implicite au tissu infiniment fin, sans bretelles, et dont les
coutures sont bordées d’un bleu électrique. Son string est du
même bleu. Ses seins sont fermes et hauts, et complètement visibles
à travers le tissu ombrageux ; et bien sûr mon jouet préféré,
le piercing en diamant du téton de Dee.
Sa
robe jonche le sol, oubliée, alors que Dee tournoie et tourbillonne.
Je lèche mes lèvres, soudainement devenues très sèches, remets au
point mon objectif et poursuis mon shooting.
Clic,
clic.
Les
mains de Delores glissent le long de son corps jusqu’aux cuisses,
puis remontent sur son ventre, et prennent ses seins comme j’ai
tant envie de le faire. Mes doigts tremblent et se resserrent autour
de mon appareil.
Clic,
clic.
Ma
voix est rugueuse quand je lui dis : « Viens ici, Dee. »
Et
miraculeusement, elle le fait. Dès qu’elle est assez près, je la
tire sur moi, une main plongée dans ses cheveux, l’autre malaxant
son cul ferme.
Elle
gémit contre mes lèvres. Puis sa main tripote ma ceinture, baissant
mon pantalon et mon boxer en un seul geste. Je la prends, elle et
l’appareil photo, et nous sommes sur le sol, tous les deux à
genoux. La lingerie de Dee est aussi légère qu’un murmure et
incroyablement douce contre ma bite dure ; mais pas aussi douce
que sa peau.
Je
l’allonge sur le dos, puis me redresse. Sans rompre notre regard,
j’enlève tout d’abord son string quasi inexistant. Lorsque je
tire sur son bustier, les deux côtés s’arrachent, mais ça ne
m’arrête pas.
– Je
t’en achèterai un autre, je promets en grognant.
Dee
hoche légèrement la tête.
Lorsqu’elle
est splendidement à poil, prête et tortillante, je reprends
l’appareil photo en main.
Clic,
clic, clic, clic.
Je
repose l’appareil, à portée de main, et couvre le corps de Dee
avec le mien, accordant à ses seins incroyables toute mon attention.
Je serre l’un d’une main pendant que je vénère l’autre avec
ma bouche. Je lèche le contour de son téton, puis je le prends dans
toute ma bouche ; mordillant, lapant, suçant fort jusqu’à ce
que Dee pousse un cri avec cette harmonie parfaite d’exultation et
de douleur.
Puis
je recommence avec son jumeau exquis.
– Tu
aimes mes seins, Matthew ? gémit Dee.
Je
lèche en hâte le bout rose avec ma langue ferme, puis je réponds :
– Je
les adore. Ils sont parfaits. Je pourrais faire ça toute la nuit.
– Tu
aimes les lécher ? soupire-t-elle.
– Les
pincer ?
– Oui.
– Les
sucer ?
– Putain,
oui.
– Tu
veux les baiser, Matthew ?
Instantanément,
ma queue brûle d’envie, me faisant gémir. Parce que baiser les
seins de Dee comme il se doit est un fantasme depuis la seconde où
je les ai vus.
– Oh
oui, dis-je d’un ton presque suppliant. Putain oui, j’en ai
putain d’envie.
Elle
sourit, me mettant l’eau à la bouche. Une séductrice parfaite :
le visage et le corps d’un ange, mais le désir d’un diable. Elle
réclame, et elle est prête.
– Moi
aussi.
Delores
glisse sous moi, m’embrassant sur son passage, faisant une pause
quand son visage est pile sous mon érection embrasée. Je plane
au-dessus d’elle, et elle me prend dans la moiteur sublime de sa
bouche, tout au fond, jusqu’à ce que je sente sa gorge serrée.
Elle se recule, laissant sur ma queue une couche épaisse de salive.
Je
me redresse sur les genoux. Dee est allongée entre les deux, ses
seins débordant de ses mains, parfaitement alignés avec ma bite qui
les domine. Doucement, je m’abaisse, portant presque tout mon poids
sur mes mollets. Elle presse ses seins l’un contre l’autre,
entourant ma queue rigide de sa douceur parfaite.
Je
savoure la sensation. Mes yeux se referment de plaisir.
– Baise-moi.
– D’habitude,
ça, c’est ma réplique.
Je
veux bouger, je veux mettre des coups de bassin rapides jusqu’à ce
que j’atteigne ce paradis que je sais être à portée de main.
Mais
je me retiens, et je me force à y aller doucement. À la laisser
mener la danse. J’ouvre les yeux et rencontre le regard enflammé
de Dee. Elle remonte et abaisse ses seins, me branlant avec, encore
et encore.
Putain,
la sensation est encore plus folle que je ne me l’étais imaginé.
Les
mains de Dee cessent leur mouvement, gardant leur maintien douillet,
pendant que mon bassin avance et recule, faisant durer le plaisir.
Puis je me penche en avant et accélère ; ma respiration
accélère aussi, mon cœur essaie de jaillir de ma poitrine.
Dee
halète sous moi.
– Prends
des photos, Matthew. Je veux voir les photos. Après.
Je
siffle et je grogne. Puis, je fais ce qu’elle demande. J’attrape
l’appareil, et je prends des photos.
Clic,
clic.
Ses
lèvres, ouvertes de plaisir. Clic.
Sa
langue mouillée, en quête d’attention. Clic.
Ses
grands yeux ambrés, flamboyant d’intensité… et de
confiance. Clic, clic, clic.
Ce
sont les images que j’immortalise. Celles auxquelles je dois
m’accrocher.
Parce
qu’en dehors de ce moment, en dehors de notre attraction torride et
de nos envies érotiques, Delores ne me fait pas confiance. Pas
entièrement. Pas encore.