Il
ne rate jamais une cible
Jake "le Serpent" Sommers a reçu son nom de code quand il était un SEAL, parce qu'il frappe rapidement et discrètement, avec la même efficacité mortelle que le fameux reptile. C'est de cette manière qu'il a brisé le coeur de Michelle Carter. C'était pourtant le seul moyen de la préserver, de garantir sa sécurité. Quatre longues années plus tard, Jake est déterminé à obtenir une seconde chance. Mais pour regagner le cœur et les bras de Michelle, Jake va devoir prouver qu'il peut prendre les choses comme elles viennent, lentement. Très lentement ...
Jake "le Serpent" Sommers a reçu son nom de code quand il était un SEAL, parce qu'il frappe rapidement et discrètement, avec la même efficacité mortelle que le fameux reptile. C'est de cette manière qu'il a brisé le coeur de Michelle Carter. C'était pourtant le seul moyen de la préserver, de garantir sa sécurité. Quatre longues années plus tard, Jake est déterminé à obtenir une seconde chance. Mais pour regagner le cœur et les bras de Michelle, Jake va devoir prouver qu'il peut prendre les choses comme elles viennent, lentement. Très lentement ...

Elle
est prête à le faire ramper
Michelle Carter n'a jamais pardonné à Jake d'avoir fait sien l'adage si cliché "Aime-la et quitte-la". Mais quand son frère, le chef des Black Knights, l'agence 5 étoiles des forces spéciales, provoque un dangereux truand, elle commet l'inimaginable : placer sa vie entre les mains de Jake. Peu importe son surnom, cet homme est loin d'être un être à sang-froid. Et une fois qu'il aura regagné son cœur, il ne laissera plus jamais partir.
Michelle Carter n'a jamais pardonné à Jake d'avoir fait sien l'adage si cliché "Aime-la et quitte-la". Mais quand son frère, le chef des Black Knights, l'agence 5 étoiles des forces spéciales, provoque un dangereux truand, elle commet l'inimaginable : placer sa vie entre les mains de Jake. Peu importe son surnom, cet homme est loin d'être un être à sang-froid. Et une fois qu'il aura regagné son cœur, il ne laissera plus jamais partir.
Traduction
BdP
Avis
très mitigé.
J'avais
beaucoup aimé le premier opus de cette série et le deuxième bien
que moins bon m'avait poussé à connaître la suite des BKI. On est
dans un univers ultra codifié en terme de romantic suspense avec des
militaires officieux mais très patriotiques qui ne vivent que pour
défendre l'oncle Sam des méchants. La description est assez
grossière mais je m'éloigne peu de celle de l'auteure. C'est
peut-être une des choses qui d'ailleurs m'a le plus embêté dans ma
lecture. Tout est très (trop) caricatural.
Jake
est un militaire traumatisé par son passé de soldat et c'est pour
cela qu'il n'arrive pas à s'engager avec la femme de sa vie qui est
aussi la sœur de Boss (le héros du deuxième tome).
Pourquoi
pas...
Mais
j'ai eu du mal avec la justification de l'auteure quant aux
difficultés du Serpent à s’engager. C'est trop léger pour qu'on
y croit vraiment. Le personnage n'est pas assez fouillé et profond
pour que ses crises de consciences soient crédibles.
Le
héros reste éloigné de sa Belle pendant plusieurs années. Il
aurait pu en rester là ... mais non.
Que
va-t-il faire ?
Il
va la pousser dans les bras de son meilleur ami. Et oui ça surprend
comme logique...
À
ce moment là, j'ai posé mon livre avec un gros doute quant à suite
de ma lecture.Mon sentiment a été renforcé par la réaction de la
jeune femme. Shell aime sans restriction Jake. Il est L'HOMME
de sa vie. Pourtant quelques jours après avoir été éconduite par
le Serpent, elle épouse le « copain roue de secours ».
Que fait Jake en découvrant que la FEMME
de sa vie va en épouser un autre. RIEN.
C'est
vrai qu'en romance, il y a beaucoup d'incohérences mais pour que
tout ça prenne, il faut la magie de la plume de l'auteure ce qui
n'est malheureusement pas le cas ici.
Alors
c'est vrai que le dernier quart du roman est meilleur.
Essentiellement parque ce que de bons rebondissements ont relancé
mon intérêt mais ils sont arrivés trop tard. Ils donnent juste
une accélération, une finalité trop abrupte. Je pense que
l'auteure aurait du amener cela bien en amont pour justement étoffer
les rapports Jake/Shell.
Alors
même si je n'aime pas dire du mal d'une auteure et d'un livre . Je
dois quand même avouer que la construction du récit et des
différentes étapes de l'histoire ne m'ont pas convaincu.
Une
déception
— Non,
Jake, murmura-t-elle.
Elle
ferma les paupières, elle faisait de son mieux pour respirer malgré
l’étau d’angoisse qui lui écrasait la poitrine.
—
Non,
tu ne m’aimes pas, dit-elle.
—
Dis-moi
qu’il reste une chance ! supplia-t-il. Dis-moi que tu ressens
encore quelque chose pour moi.
Elle
ouvrit les yeux pour scruter ses traits. Sa gorge la brûlait comme
les braises rougeoyantes du feu derrière lui. Elle déglutit avant
de lui répondre d’une voix étranglée.
—
Tu
as eu ta chance. Plusieurs même. Mais tu les as toutes gâchées.
Maintenant, c’est trop tard.
Bien
trop tard.
—
Non,
répliqua-t-il en secouant la tête. Je refuse de croire ça.
—
C’est
la vérité.
Elle
refoula l’océan de larmes qui menaçait de l’emporter,
déterminée à ne pas céder à cette voix en elle qui lui hurlait
de s’abandonner aux bras de Jake, de le croire malgré ses
mensonges usés qu’elle avait déjà entendus auparavant. Puis elle
proféra à son tour un mensonge :
—
Je
ne t’aime plus.
Le
voyant se figer, elle estima qu’il valait mieux lui donner le coup
de grâce pendant qu’elle en avait encore le courage.
—
Je
ne suis même pas sûre de t’avoir jamais aimé, murmura-t-elle
d’une voix rauque.
Est-ce
qu’il… ? Était-ce des larmes dans ses yeux ? Mon Dieu,
mais oui ! Et lorsqu’elle crut que ces larmes allaient se
mettre à couler – ce qu’elle n’aurait jamais pu
supporter – tout le visage de Jake se durcit.
La
buée dans son regard se résorba si vite qu’elle en resta
interdite et fit un nouveau pas en arrière.
—
Je
peux te faire changer d’avis, déclara-t-il.
Menton
baissé, il gardait les yeux braqués sur elle sous ses sourcils
froncés.
Tout
cela était divin. Shell n’avait jamais connu un tel délice avec
qui que ce soit et elle avait conscience que cela ne se reproduirait
sans doute jamais à l’avenir.
Parce
qu’il s’agissait de Jake. L’amour de sa vie.
C’était
effrayant de l’admettre enfin, surtout en sachant qu’ils ne
seraient jamais ensemble. Que ce serait la seule et unique fois
qu’elle s’autoriserait à faire l’amour avec lui.
Elle
aurait voulu que cela dure une éternité. Que le monde cesse de
tourner, que le temps s’arrête, afin qu’elle puisse demeurer au
cœur de ce moment. Ici, maintenant.
—
Shell,
dis-moi tout ce que tu veux.
Ce
qu’elle voulait ? Elle voulait l’impossible.
—
Je
t’en prie, supplia-t-elle, je t’en prie, n’arrête pas.
—
Je
n’en avais pas l’intention, gronda-t-il.
Il
accéléra la cadence, ses reins allant et venant en rythme. Et
c’était tout à fait ça. Exactement ce dont elle avait besoin
pour se retrouver de nouveau aux limites du septième ciel. Oh oui.
Oh oui. Oh…
—
Shell…
Elle
capta le tressaillement dans sa voix, perçut la tension dans les
muscles de son dos, à l’endroit où les doigts de Shell
agrippaient son échine mouvante. Il se redressa pour la regarder et
elle put lire le désespoir dans ses yeux tandis qu’il luttait pour
ne pas jouir.
Elle
aussi résistait de son mieux à l’orgasme. Car si elle s’y
abandonnait, elle savait qu’elle l’emporterait avec elle et
qu’ensuite tout serait fini. Ce moment magnifique et merveilleux
prendrait fin. Et elle n’était pas prête pour ça.
Les
muscles intérieurs de Shell se resserrèrent autour de Jake et elle
lutta pour ne pas céder au plaisir. Des gouttes de sueur perlaient
sur le front de Jake, assombrissant les pointes de ses cheveux
blonds.
—
S’il
te plaît… supplia-t-il. S’il te plaît, Shell, jouis avec moi.
Il
n’en fallut pas plus.
Elle
explosa.
Il
n’y avait pas d’autre mot pour ça.
Son
univers tout entier parut s’embraser, son corps frissonnant
cramponné à Jake qui continuait à s’enfoncer au plus profond
d’elle. Elle eut l’impression de se dissoudre en un million de
fragments de plaisir et il la suivit immédiatement avec une série
de « je t’aime ! » criés d’une voix forte.
Puis,
aussi vite qu’ils s’étaient dispersés dans l’orgasme, tous
les fragments de son être se reformèrent.
C’étaient
ses bras, si férocement agrippés à Jake. C’étaient ses talons,
serrés contre son délicieux postérieur. C’étaient ses
lèvres, déposant des baisers brûlants au creux de son cou.
Lorsqu’il
baissa la tête vers elle, elle dut monopoliser toutes ses forces
pour résister à la chaleur de son regard.
—
Je
t’aime, répéta-t-il.
Et,
plutôt que de répondre, elle ravala ses larmes.
Laisse-lui
du temps, se dit Jake en voyant Shell se fermer de nouveau face à
sa déclaration d’amour. Donne-lui simplement le temps de
voir que tu ne vas pas la rejeter et l’abandonner comme tu l’as
fait il y a quatre ans. Alors elle changera d’avis. Alors elle
verra…
En
tout cas, il l’espérait. Pour être sincère, il commençait à
avoir des doutes, lesquels menaçaient de le briser. Des larmes de
frustration lui brûlaient le gosier et… franchement, il n’était
pas prêt à devenir l’un de ces mecs qui s’effondraient en
pleurant après l’orgasme.
—
Il
faut que…
—
… tu
t’occupes de la capote, termina-t-elle.
Au
moment où il se retira d’elle, il eut l’impression d’abandonner
son âme. Une fois le préservatif jeté dans la poubelle de la salle
de bains, il lança un coup d’œil à son reflet dans le miroir.
Elle
va changer d’avis, se rassura-t-il. Après tout, elle
vient de te faire l’amour.
Il
était persuadé qu’elle n’aurait pas fait ça sans ressentir au
moins quelque chose pour lui. Le sexe pour le sexe n’était pas le
genre de Shell.
Rassuré
par le retour d’une bonne partie de sa confiance, il ressortit de
la salle de bains pour découvrir Shell à genoux sur le lit avec
l’étui métallisé du deuxième préservatif entre ses doigts et
un demi-sourire langoureux sur les lèvres.
Ouais,
elle va clairement changer d’avis.
L’expression
de Boss trahissait son hésitation. De quoi mettre Jake encore plus
en rogne.
—
Écoute,
mec, grinça-t-il, c’est pas parce qu’elle m’a brisé le cœur
et m’a caché l’existence de mon fils que je vais laisser quoi
que ce soit lui arriver. Elle reste la mère de mon enfant, après
tout.
La
mère de son enfant. Encore un autre concept auquel il allait devoir
s’habituer…
Il
ressentit soudain l’envie de cogner dans quelque chose. Fort.
Malheureusement, le mur ne paraissait pas assez solide pour encaisser
de manière satisfaisante.
Boss
dévisagea Jake, les yeux plissés. Puis le colosse fit quelque chose
de totalement inattendu : il saisit Jake par l’épaule
et l’attira contre lui dans une étreinte digne d’un ours.
—
Q…
Qu’est-ce que tu fous ? bredouilla Jake.
Il
fit mine de se dégager, mais autant essayer de déplacer une
montagne.
—
Je
suis désolé, chuchota Boss à son oreille. Je suis tellement désolé
que ça se soit passé comme ça. Si j’avais su…
Il
laissa sa phrase en suspens. À ce moment, la colère et la
frustration qui avaient empêché Jake de s’effondrer en une flaque
de larmes et de morve s’évanouirent comme une colonne de fumée
dissipée par le vent.
Oh,
putain de merde !
Le
premier gros sanglot lui secoua la poitrine et il enserra le dos de
Boss avec assez de force pour lui couper le souffle.
—
Comment
a-t-elle pu faire ça ? s’étrangla-t-il, des larmes brûlantes
plein les yeux et la gorge. Comment a-t-elle pu me faire ça ?
Boss
lui tapota gentiment le dos de sa grosse paluche.
—
Je
sais pas, vieux. C’est pour ça qu’il faut que tu lui parles.
C’est de ça qu’il faut que tu lui parles.
—
Lui
parler ? Je n’arrive même pas à la regarder, avoua Jake.
Il
se recula pour s’essuyer le nez.
—
Comment
le pourrais-je après ce qu’elle a fait ?
—
En
te rappelant que c’est Shell, répondit Boss sans se laisser
arrêter par les grosses larmes qui coulaient sur les joues de Jake.
Elle est peut-être tombée du piédestal super perché sur lequel tu
l’avais mise, mais elle n’est pas non plus la harpie sans cœur
que tu imagines à présent.
Et
c’était bien là tout le problème, non ? Parce qu’il
savait bien qu’elle n’était pas une harpie.
Ce
qui voulait dire qu’elle avait pris sa décision quatre ans plus
tôt, parce qu’elle considérait effectivement qu’elle faisait
pour le mieux, comme l’avait dit Boss. Ce qui, par conséquent,
signifiait qu’elle l’estimait incapable ou réticent à prendre
ses responsabilités vis-à-vis d’elle et de leur enfant à naître.
Une idée qui l’obligeait à admettre la possibilité qu’elle ait
eu raison. Peut-être se serait-il montré incapable ou réticent à
assumer ses responsabilités.