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lundi 16 mars 2015

Jusqu'à toi Tome 1 : Altérée de J.L. Mac



Elle joue avec un homme qui a déjà brisé son cœur.
Elle ne le réalise juste pas.







J’ai vingt-cinq ans, je gère une librairie de Las Vegas. Je m’appelle Joséphine, mais je préfère qu’on m’appelle Jo. Depuis le décès de mes parents, survenu bien des années plus tôt, je me sens lasse, indifférente à tout ce qui m’entoure. Ma seule échappatoire ? Les hommes. Le flirt. La luxure. Le sublime Damon, que j’ai rencontré par hasard entre deux piles de livres, tombe d’ailleurs à pic. Je me noie dans ses yeux, et son corps de rêve m’évoque la sensualité même. Dans ses bras, j’oublierai tout le temps d’une nuit, une seule. Mais s’il bouleversait mes certitudes à tout jamais ? Si j’étais prisonnière de mon propre désir ?




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Lecture finie.
Avis mitigé.


Les points forts

Le personnage féminin est bien abouti. Tout le récit se fait au travers de cette héroïne (trop ) malmenée par la vie. Elle est rugueuse comme la vie qu'elle a vécu et qui la façonné. J'ai trouvé ça justement amené malgré le syndrome Cosette (j'ai perdu ma mère, mon père, j'ai vécu dans la rue...) un peu lourd.

L'écriture. Elle est « addictive ». J'ai lu presque 1/3 du livre sans m'en rendre compte. Une vraie plume qui vaut le détour. Dommage que les choix au niveau de l'intrigue m'est autant déplu.

Les points faibles.

Clairement j'ai beaucoup beaucoup beaucoup moins adhéré à la dernière partie du livre. Pour moi tout ce qui m'avait plu au début  : l'intrigue, les personnages n'a pas tenu la distance. On a des personnages assez caricaturaux.
Elle. C'est une femme qui après avoir perdu ses parents dans un accident a vécu une enfance traumatisante qui l'a rendu très dure et l'a rendu incapable de s'attacher à quelqu'un...mais qui va complètement se transformer pour devenir un tout autre personnage au fil des pages. Ouais...Le changement est très très brutale. 
 
Lui . le beau gosse richissime et dominateur va devenir... je ne vais pas révéler les ressors de l'intrigue mais ce n'est pas crédible. Il a presqu'une autre personnalité. C'est vraiment une des grosses faiblesses de ce livre. L'auteure nous propose des personnages assez bien brossés mais qui deviennent tout autre au fil de l'histoire. Ça décrédibilise l'ensemble.
Plus l'histoire avance plus l'effet dramatique est (trop) employé. Si bien que la fin est juste l'une des plus ratés que j'ai lu. À trop vouloir en faire.... 
 
Je sais que c'est un peu dure, d'autant que l'auteure a vraiment un très bon style qui m'a fait passé un très bon moment de lecture sur les 2/3 du livre mais il y a une réelle incohérence au niveau de l'évolution des personnages qui me laissera au final un mauvais souvenir de lecture.

Bref

Une lecture décevante car avec un aussi bon style, le récit aurait mérité un traitement beaucoup moins excessif en niveau des ressors dramatiques.



Je suis la seule employée du magasin, que je gère toute seule depuis des années. J’ai eu ce boulot il y a sept ans, et je ne l’ai pas quitté depuis. Le Sutton, c’est vraiment un pénible. Si un jour je décidais de démissionner, je mettrais un bon coup de pied dans son vieux cul en sortant. Pour tout dire, j’aime cette librairie plus que lui. Je redoute le jour où je ne pourrai pas entrer et être accueillie par l’odeur de l’encre et du papier. Je suis dépendante des hordes d’auteurs qui ont arraché une parcelle de leur âme pour la coucher sur le papier afin d’en nourrir les autres. Chaque livre sur ces étagères est un ami. Ce sont les quelques éléments stables de ma vie.





Déshabille-toi, Joséphine, ordonne-t-il d’une voix grave et exigeante.
Pardon ?
J’ai du mal à y croire.
Enlève tes habits, ou je les enlève pour toi. Mais dans ce cas, il sera peu probable que tu puisses les remettre ensuite.
Je reste figée sur place, choquée et interloquée par ses paroles. Je ne comprends pas qu’il ne veuille toujours pas parler.
Très bien, dit-il.
Il avance vers moi, tire sur le tissu délicat de mon haut en mousseline, qui se déchire.
Ça va pas ?
Il passe à la bordure de mon caraco et l’ouvre de façon tout aussi musclée. Il déconne, ou quoi ? Ses mains destructrices se dirigent vers mon short et tirent aussi. Merde ! Je me retrouve face à lui en shorty et soutien-gorge. Les dents serrées, je demande :
Tu ne trouves pas que ce serait plus productif de discuter que de déchirer des fringues ?
Tu es prête à parler, Joséphine ?
Quoi ? Je n’y comprends rien. Je fronce les sourcils et commence à secouer la tête.
Alors allons-y, ma chérie, souffle-t-il à mon oreille. On va parler.
Enfin, je comprends où il veut en venir et mon estomac fait des bonds. Je ne peux pas dire que je ne veux pas. Je n’aurais rien contre un orgasme ou deux. Ou trois.
Il s’empare de mon soutien-gorge, qu’il ouvre avec facilité ; le sous-vêtement tombe à terre. La dentelle délicate du shorty ne résiste pas à sa force brutale et cède à la première tentative.
Et maintenant, parlons.
Je ne réponds rien. Je suis muette, excitée par cet homme incroyable aux multiples facettes.
Ses doigts effleurent mon coude et me guident derrière l’un des fauteuils géants si douillets.
Penche-toi et tiens-toi prête, ma chérie.
Prête pour quoi ? Les mains légèrement tremblantes, je me penche au-dessus du fauteuil. Un coup d’œil dans mon dos m’apprend qu’il se dévêt, et mon bas-ventre se contracte. La chaleur entre mes jambes se transforme en un désir brûlant. La grande main de Damon serre un peu ma nuque avant de descendre le long de ma colonne vertébrale. Un doigt s’attarde entre mes fesses, puis va chercher mon orifice. Je ferme les yeux, tout au plaisir qu’il me procure. J’entends du papier d’aluminium qui se déchire et je suis rassurée que la discussion concernant les capotes soit reportée à une autre fois. L’extrémité de son érection vient tout contre mon entrée frémissante. Tout doucement, il l’introduit en moi et je respire fort dans l’attente de la suite. Il va un tout petit peu plus loin et me demande, la voix calme et pourtant empreinte de désir :
Qui es-tu, Joséphine ?
Je vois où il veut en venir.
Je suis ta petite amie, je réponds, assez fière de moi.
Si tu es ma petite amie, que suis-je pour toi, Joséphine ?
Il ponctue sa question en me remplissant entièrement. Suffoquée, je titube sur la pointe des pieds. Il m’agrippe les hanches avec force et je peine à reprendre ma respiration. Il se retire sans hâte.
Dis-le-moi.
Encore une fois, il s’enfonce en moi d’un coup, ce qui me coupe le souffle de la façon la plus exquise qui soit. Mon corps se contracte de plaisir.
Mon petit ami.
Ma voix est faible et rauque.
Dis-le encore, ordonne-t-il.
Une autre poussée phénoménale, et j’obéis :
Ah ! Mon petit ami.
Il se retire et revient encore. Son pénis trouve les endroits les plus exquis et crée des sensations d’une sublime intensité dans mes entrailles.
Encore, souffle-t-il.
Mon petit ami !
Cette fois, j’ai crié. Damon accélère le rythme et m’amène à l’orgasme en un rien de temps. L’une de ses mains quitte ma hanche pour me caresser un sein et je gémis. Je sens son corps se tendre à l’approche de son propre orgasme. Je respire avec difficulté et je vois des étoiles. Je me resserre avec force autour de son organe parfait et une tempête de plaisir brut coule dans les veines. Il s’immobilise, enfoui profondément en moi, et frissonne. Un grognement guttural résonne dans sa poitrine.
Il enfonce les doigts dans ma chair et nos corps sont emportés dans une extase parfaite et commune. Il pose le front sur mon dos puis se retire et me relève face à lui. Je lui explique aussitôt :
Je ne disais ça que pour Sutton, pour pas qu’il commence à me prendre la tête sur le sujet.
Jamais je ne nierais être avec toi. S’il te plaît, ne me rejette pas devant quelqu’un.