Né et élevé telle une machine à tuer, Nathan est un des vampires les plus mortels qui soient. Membre clé de l'ordre - un groupe élitiste de guerriers chargés de protéger humains et vampires - Nathan exécute chaque mission avec une précision sans faille et un manque total de pitié. Il est aujourd'hui chargé de poursuivre un puissant ennemi restant caché. Mais la discipline de Nathan et son entraînement ne font pas le poids face à l'attirance qu'il ressent envers une jeune femme qu'il n'a aucun droit de désirer - une femme riche, bien placée dans la société, promise à un autre mâle, et qui pourrait bien être la clé pour traquer la proie insaisissable de Nathan.
Jordana
vit une vie de privilèges en tant que membre d'une famille
importante de la Lignée à Boston. Entourée des plus fines choses
et des admirateurs les plus flatteurs, Jordana n'a aucun désir -
jusqu'à ce qu'elle croise la route d'un sombre et intense guerrier
de l'Ordre et échange un baiser impulsif que ni elle ni lui ne
pourront oublier. Même si elle tente de nier ses sentiments profonds
pour Nathan, Jordana ne peut résister au désir d'être près de
lui, de briser ses défenses et de voir l'homme qu'il est vraiment.
Mais se rapprocher de Nathan va plonger Jordana dans un nouveau monde
dangereux, la forçant à risquer tout ce qu'elle possède et tout ce
qu'elle sait d'elle-même et de son passé. Et aimer cet homme
séducteur pourrait bien être la plus grande tentation de toutes.
(Trad BdP - Merci à elles!)
Lecture
finie
et je dois dire que je ne m'attendais pas à prendre autant de
plaisir...
Il
faut dire qu'il s'agit su 12ème tome d'une série...et ça
ça
me fait toujours peur. Les séries qui s'éternisent, je
veux dire.
Autant je peux comprendre qu'un auteur ait du mal à quitter ses
personnages autant je pense que c'est un mal nécessaire... au risque
d'amoindrir la qualité de la série originelle.
Tout
ça pour dire qu'ici ce n'est pas le cas.
Pas
d'essoufflement.
Ça tient essentiellement au sang neuf que Lara Adrian a introduit
avec sa nouvelle génération de vampires(je ne fais pas de jeux de
mots!). C'est le cas des tome 11 et 12 avec les enfants des héros
des premiers tomes. J'aime beaucoup la nouvelle gallérie de
personnages qui n'est pas une redite des précédents.
Nathan
est le fils de Corinne. Il a été retiré à sa mère et élevé de
manière terrible pour devenir un chasseur implacable au service de
Drago (le
terrible
des premiers tomes). Sa mère réussit à le récupérer adolescent
mais le mal est fait.
Il
se sent inadapté par rapport aux sentiments que Jordana
éveille en lui. La jeune compagne de sang appartient à un milieu
privilégié très éloigné de son passé et même de son présent.
Qu'importe
leur attraction semble plus forte que ce qui les éloigne. J'ai
beaucoup aimé les personnages principaux et leur romance. L'aspect
inéluctable de leur passion servi
par une attraction très forte
est vraiment savoureuse. J'ai eu du mal à lâcher mon livre. Il y a
certes des facilités « scénaristiques » mais le
style,tout en tension, m'a permis de le dépasser.
Je
regrette cependant que l'extrême fin du roman soit un peu moins
bonne. La faute eu personnage de Zael que je n'ai pas trouvé très
bien introduit. Il arrive un peu « comme un cheveu sur la
soupe ». Tous les éléments du dénouement lestent un peu le
récit et ont rendu ma lecture moins fluide.
Bref
Une
très bonne lecture.
Une
nouvelle génération de personnages réussie.
Une
romance sensuelle et passionnée que je conseille vivement !
— De
quel droit avez-vous fait ça ? demanda-t-elle d’un ton sans
réplique, son discours un peu pâteux, sans aucun doute du fait de
l’alcool qu’elle avait absorbé.
Nathan
ne céda pas à son regard courroucé.
— Ne
me dites pas que vous n’aviez pas remarqué que cet endroit fait du
profit à partir d’un sport de sang et de paris illégaux. Sans
parler d’autres distractions perverses dont vous n’aimeriez sans
doute pas connaître les détails, ajouta-t-il. Il est grand temps
que quelqu’un ferme ce trou à rats.
— Non,
répliqua-t-elle en secouant la tête. (Son chignon lâche se défit
et ses ondulations platine chutèrent sur ses épaules et dans son
dos.) Non, je parle de vous, Nathan. De quel droit vous êtes-vous
engouffré dans ma vie pour tout foutre en l’air ?
Il
fronça les sourcils, surpris non seulement par la question mais par
l’écho de son nom sur les lèvres de Jordana.
— Je
me suis engouffré dans votre vie ?
— Oui.
(Elle se rapprocha encore de lui, à moins de cinquante centimètres,
puis encore plus près.) Vous êtes un vent de tempête, Nathan, un
vent dangereux. (Elle rejeta la tête en arrière, ses yeux
aigue-marine étincelant malgré la pénombre qui régnait dans le
club.) Si je n’y prends pas garde, je vais me retrouver à sauter
d’une falaise avec vous.
La
regardant plus intensément encore, il laissa échapper un juron.
Seigneur, mais combien de verres avait-elle bus ce soir-là ?
Elle racontait peut-être des bêtises à cause d’un cocktail de
trop, mais son regard tranquille qui fouillait le sien et ses lèvres
entrouvertes parlaient directement aux sens de Nathan.
— Vous
êtes ce qui aurait pu m’arriver de pire, Nathan.
— Nous
sommes au moins d’accord sur quelque chose, alors.
« Tu
es une arme. »
Coup
de chaîne.
« Une
arme efficace ne ressent rien. »
Coup
de chaîne.
« Une
arme efficace ne plie pas. Jamais. Devant personne. »
Coup
de chaîne.
Nathan
ne disait rien, se débattant silencieusement dans ce rappel si
vivace et si inattendu de son conditionnement. Il tenta de rejoindre
le Chasseur détaché en lui, le survivant qui avait enduré cet
entraînement sans pitié et survécu pour trouver une meilleure vie
en dehors de cette existence brutale et si triste.
Mais
il y avait quelque chose en lui qui n’oublierait jamais la puanteur
du sang et de l’urine versés et celle d’autres fluides corporels
pires encore… ainsi que les larmes salées d’un petit garçon
brutalisé et terrifié.
— Rien
ne réduira mon efficacité, murmura-t-il d’une voix égale.
Chase
gardait le regard braqué sur lui.
— Est-ce
que tu l’aimes ?
Il
avait un démenti cinglant au bout de la langue, mais il s’aperçut
qu’il ne pouvait pas le lancer.
Quoi
qu’il ait ressenti pour Jordana, ça allait bien au-delà du simple
désir ou de l’affection. Ça le consumait, lui serrant le cœur et
le libérant en même temps.
Il
regarda par terre et secoua la tête.
— Peut-être.
Putain ! je n’en sais rien.
— Tu
ferais mieux de décider où tu en es, répondit Chase. Parce que
quoi que ce soit de moins serait un gâchis de notre temps. Surtout
quand ça pourrait te coûter ton poste sous mon commandement. Voire
ta place au sein de l’Ordre.
— Je
ne laisserai pas ça se produire, l’assura Nathan. Quelle que soit
ma relation avec Jordana, l’Ordre est ma famille, mon devoir. Je
gère.
Chase
grogna.
— Alors
prouve-le-moi. Prouve-le à toi-même et amène-la ici comme tu
aurais dû le faire la nuit dernière.
Nathan
se la représenta dans son extraordinaire robe rouge, entourée par
le tout-Boston tandis qu’elle inaugurait fièrement son exposition.
Puis
il s’imagina pénétrant dans le musée, exactement comme il
l’avait craint, non pas comme l’homme qu’elle espérait avoir à
son côté dans ce moment important mais comme un guerrier envoyé
pour ruiner sa soirée et probablement aussi s’attirer sa haine.
— À
mes conditions ce soir, tu te souviens ?
Les
yeux aigue-marine de Jordana s’écarquillèrent encore, mais elle
ne résista pas. Sa tension s’effaça et Nathan revint à ses
seins, laissant échapper un sifflement de plaisir au contact de sa
chaleur.
Il
pressa puis caressa, avant de pincer le téton entre ses doigts. Il
n’y avait pas de douceur dans son geste, car il en était incapable
dans les meilleures circonstances et à cet instant précis il était
tenaillé par un désir qui aurait pu le consumer s’il s’y était
laissé aller.
Malgré
tout ce qu’il avait dit à Jordana, il aurait suffi chez elle d’un
mouvement de recul pour qu’il la libère. Un seul tremblement de
peur ou d’hésitation et il aurait tout arrêté.
Il
aurait accepté l’idée que ce qui brûlait entre eux ne pouvait
pas continuer.
Mais
elle ne le combattait pas.
Loin
de s’opposer, elle se soumettait avec douceur et confiance.
Baissant
le menton, elle le regarda rouler et titiller son tendre téton entre
les doigts, paupières tombantes sur des yeux dont la couleur était
passée du bleu de la mer à celui du crépuscule. Haletante, le
regard vrillé à celui de Nathan, elle laissa échapper un petit cri
lorsqu’il baissa la tête pour se mettre à sucer le téton qu’il
venait de malmener.
— Mademoiselle
Gates, avez-vous besoin d’aide ?
La
voix du portier avait pris une inflexion angoissée. L’homme
s’inquiétait certainement à l’idée que l’occupante la plus
jolie et la plus riche de l’immeuble puisse être en train de se
faire dévorer par le monstre assoiffé de sang qu’elle avait amené
avec elle ce soir-là.
Avec
un sourire en coin, Nathan introduisit encore plus du sein de Jordana
dans sa bouche. Aucun doute, la dévorer était tentant.
— Mademoiselle
Gates, je vous en prie, insista le vigile. J’ai besoin de savoir si
tout va bien pour vous.
— Alors,
Jordana ?
La
voix rauque de Nathan paraissait plus sauvage que d’habitude à
cause de la vibration qu’il ressentait dans ses veines et de ses
crocs, qui lui emplissaient la bouche. Il leva les yeux sur Jordana
en une sorte de défi sensuel, la lumière ambrée de ses iris
baignant la peau pâle de la jeune femme. Il sentait son sexe
grossir, plus exigeant à chaque battement forcené de son pouls.
— Tout
va-t-il bien pour toi ici ou faut-il que Seamus vienne à la
rescousse pour te libérer de moi ?
Elle
geignit en se trémoussant contre lui tandis qu’il se redressait
lentement devant elle pour venir l’emprisonner de son corps.
Lorsqu’elle parla, ce fut d’une traite, sans reprendre son
souffle.
— Oh,
mon Dieu ! je ne devrais pas faire ça, vouloir ça, te désirer
à ce point.
— Alors,
dis-moi d’arrêter ! (Il se colla contre elle, fusionnant
leurs corps de la poitrine aux cuisses tout en léchant l’artère
qui palpitait dans son cou avant de lui prendre le lobe de l’oreille
entre les dents.) Dis-moi de te lâcher, Jordana !
Il
caressa de sa main libre le devant du corps de Jordana, puis la passa
dans son dos et vint empoigner ses fesses bien fermes l’une après
l’autre par-dessus le fin tissu de laine de sa jupe. Et,
lorsqu’elle ouvrit la bouche pour une brève inspiration, il la
couvrit en un baiser profond et chaud tout en laissant courir ses
doigts entre ses fesses.
Elle
essaya de prendre de l’air contre sa bouche, se raidissant un
instant avant d’accepter sa caresse canaille. Il laissa aller ses
doigts plus bas, profitant de chacun des tremblements de Jordana sous
sa main. Il ne cessa que lorsque ses doigts se retrouvèrent à la
jonction de ses cuisses. Le sexe de Jordana, une vraie chaudière,
était merveilleusement doux sous sa paume.
Il
voulait la sentir nue sous sa main, ne supportait plus l’obstacle
de ses vêtements. Mais ce qu’il lui restait de raison
l’avertissait que la voir nue, à ce moment et à cet endroit,
constituerait une tentation à laquelle sa volonté de fer elle-même
ne pourrait résister vu l’état de désir dans lequel il se
trouvait.
À
la place, Nathan satisfit son besoin en relevant l’ourlet de la
jupe crayon de Jordana et en glissant la main dessous. Et tandis
qu’il écartait sa culotte de dentelle, découvrant l’état de
son entrejambe, il sentit son autre main, celle qui emprisonnait les
poignets de Jordana, se mettre à trembler.
— Oh !
laissa-t-elle échapper avant un léger cri quand il se mit à lui
caresser le mont de Vénus et les lèvres. Oh, mon Dieu… Nathan !
— Dis-moi
que je vais trop loin, Jordana. (Il inspira lentement pour inhaler la
douce odeur de son excitation.) Ah, Seigneur ! dis-le et
j’arrête immédiatement. Dis-moi que tu ne le veux pas et tu ne me
reverras plus jamais.
La
clémence dont il faisait preuve à présent – si rare
qu’elle ait été chez lui – était-elle plus destinée
à elle ou à lui-même ?
Il
n’en savait rien. Il n’avait pas envisagé que la soirée se
termine comme ça. Il n’avait jamais vraiment maîtrisé cette
histoire avec Jordana, et la séduire ainsi n’allait améliorer les
choses ni pour elle ni pour lui.
S’en
rendre compte aurait dû suffire à le refroidir. Mais il ne pouvait
pas se refuser la satisfaction de donner du plaisir à Jordana. Elle
frissonnait sous sa caresse. Sa chair était luxuriante, ses pétales
ouverts pour lui, prêts à accepter tout ce qu’il avait à lui
donner.
Il
se demanda jusqu’où elle encaisserait ses sombres désirs, à quel
moment elle céderait, si ce n’était par le déni, alors par
l’orgasme ?
C’est
les doigts couverts de ses sucs qu’il inséra l’un d’entre eux
en elle. Il rencontra une légère résistance, qui lui rappela
instantanément que Jordana n’était pas le genre de partenaires
expérimentées qu’il avait toujours préférées.
— Bordel,
Jordana ! grogna-t-il. Tu es si serrée, si humide.
La
savoir vierge le poussait à la fois à la protéger et à la faire
sienne. Il avança son doigt de quelques millimètres à peine,
s’efforçant de se montrer précautionneux même si tout ce qu’il
y avait de mâle en lui ne désirait qu’une seule chose :
posséder, piller.
Mais
pas là, pas comme ça !
Pour
l’instant, il épargnait son corps inexpérimenté, se contentant
de caresser sa chair tendre tout en faisant aller et venir son pouce
sur la perle gonflée de son clitoris. Comme il imprimait à son
mouvement un rythme lent mais qui allait crescendo, elle se cambra en
gémissant et se mit à trembler et à se tordre, ses petits
gémissements prenant de l’ampleur tandis qu’il l’amenait à
l’orgasme qu’il sentait monter en elle à chaque battement
enfiévré de son cœur.
— Mademoiselle
Gates, répondez-moi, s’il vous plaît, insista le garde installé
dans le hall.
— Oh,
mon Dieu ! gémit-elle. Oh, mon Dieu… je n’ai jamais, jamais
comme ça… Nathan, je n’y tiens plus…
Nathan
sentit son corps trépider sous l’effet de la jouissance tandis
qu’il la caressait de plus en plus fort. Puis elle cria quelque
chose de primal et rejeta la tête en arrière tandis qu’elle était
emportée par un violent orgasme.
Il
la regarda exploser en vague après vague de plaisir, incapable de
réprimer un sourire satisfait à l’idée qu’il était à
l’origine de ce dernier, de son premier orgasme comme elle venait
de l’admettre. Il ressentit le besoin irrépressible de lui en
faire goûter bien d’autres, plus voluptueux les uns que les
autres.
— Mademoiselle
Gates, dans la mesure où je ne parviens pas à m’assurer que tout
va bien pour vous, je vais prendre la main et ramener l’ascenseur
au rez-de-chaussée.
— Merde !
lâcha Jordana, la panique remplaçant instantanément le plaisir sur
son joli visage. Lâche-moi, Nathan. (Comme il n’obtempérait pas
immédiatement, elle cria presque.) Putain, lâche-moi !
Dès
qu’il l’eut libérée, elle se précipita de l’autre côté de
l’ascenseur et appuya sur le bouton de l’interphone sur le
panneau de sécurité.
— C’est
OK, Seamus. Pas de problème, je vais bien.
— Vous
êtes sûre, mademoiselle ?
— Oui,
bien entendu.
Sa
voix sembla à Nathan plus qu’essoufflée, mais le garde en bas ne
parut pas s’en apercevoir, en tout cas pas assez pour faire un
commentaire.
— Nous
montons de nouveau, Seamus. Je ne sais pas quel était le problème
mais tout est revenu à la normale.
Revenu
à la normale