Hardin
n'a rien à perdre...
Hardin
n'a rien à perdre... sauf elle. Après leur rencontre la vie ne sera
plus jamais la même. Après un début tumultueux, la relation de
Tessa et Hardin semblait bien partie. Tessa sait qu'Hardin peut être
cruel, mais quand les origines de leur relation et son mystérieux
passé lui sont révélés, cela lui fait l'effet d'une bombe. Tessa
est hors d'elle. Hardin sera toujours... Hardin. Mais est-il vraiment
le mec dont Tessa est tombé éperdument amoureuse, en dépit de son
caractère colérique, ou est-il un étranger, un menteur depuis le
début ? Doit-elle s'en séparer ? Ce n'est pas si facile. Le
souvenir de ses bras autour d'elle... de sa peau qui l'électrise...
de leurs nuits passionnées, trouble son jugement. Pourtant, Tessa
n'est pas sûr qu'elle pourra supporter une autre promesse non tenue.
Elle a mis toute sa vie entre parenthèses pour Hardin –
l'université, ses amis, sa relation avec sa mère, son petit ami,
même son début de carrière. Mais elle a besoin de lui pour
avancer. Hardin sait qu'il a fait une erreur, peut-être la plus
grande de sa vie, mais il veut se battre pour elle ! Mais peut-il
changer ? Va-t-il changer... par amour ?

Lecture
finie
Aaaaah
ce couple …. terrible !

Alors
je dois dire que j'apprécie beaucoup Anna Todd. Elle
a un vrai talent d'écriture. J'ai
rarement vu couple plus détestable, être aussi addictif. J'ai
littéralement dévoré
le livre en me disant à chaque pages : « Non
mais c'est pas possible d'être aussi c... ».
Je me suis faite cette réflexion philosophique aussi bien pour
Hardin
que pour Tessa.
Ce sont de vrais gamins immatures qui sont dans l'incapacité de
construire une relation. Ils passent la
totalité du livre
à se disputer. Alors on pourrait se demander qu'elle est l'intérêt
du livre. Je ne pourrai pas vous le dire mais c'est tellement bien
narré que ça se dévore ... et
je l'ai encore plus apprécié que le premier tome.
Les
personnages évoluent que ce soit Tessa ou Hardin. De toutes
manières, ils ne pouvaient pas être plus immatures que dans le
premier tome. Mais leurs rapports sont plus mûres, plus intimes :
ils s'aiment et ne remettent pas en cause leurs sentiments.

Mais
bon...
Un
livre dans la veine du premier tome même si celui-ci est pour moi un
cran au-dessus.
Anna
Todd arrive à nous rendre accroc à ce couple pourtant
insupportable !
Vivement
la suite...
– Ma
conquête ? Putain, t’es sérieuse ?
Tu n’es pas une conquête, tu es tout pour moi ! Tu es mon
souffle, ma douleur, mon cœur, ma vie !
Il
s’avance vers moi. Ce qui me rend le plus triste, c’est que ces
mots sont les plus touchants qu’il m’ait jamais dits, mais il les
hurle.
– Eh
bien, c’est un peu trop tard pour ça. Tu crois que tu peux
simplement…
À
mon tour je crie, mais il me prend au dépourvu en passant sa main
derrière mon cou pour m’attirer, il écrase ses lèvres contre les
miennes. La sensation de chaleur familière de sa bouche me coupe les
jambes. Avant de me rendre compte de ce que je suis en train de
faire, je le suis dans son baiser. Il gémit de soulagement et
j’essaie de le repousser. Il attrape mes poignets d’une main et
les plaque contre son torse en continuant de m’embrasser. J’essaie
de me débattre pour échapper à son emprise, mais mes lèvres ne
sont pas d’accord. Il me force à reculer avec lui jusqu’à ce
qu’il butte contre le plan de travail. Son autre main me caresse le
cou et m’empêche de bouger. Toute la douleur, toute la peine de
mon cœur s’évaporent et la tension dans mes mains se relâche.
C’est si mal, mais c’est si bon. Mais c’est mal.
Je
fais un pas en arrière. Il tente de remettre ses lèvres sur les
miennes, mais je détourne la tête avant de lui dire « non ».
Son regard s’adoucit et il me supplie :
– S’il
te plaît.
– Non
Hardin. Je dois y aller.
Il
lâche mes poignets.
– Tu
vas où ?
– Je…
Je ne sais pas encore. Ma mère essaie de me trouver une nouvelle
chambre en cité U.
– Non…
non…
Il
secoue la tête, sa voix trahit son inquiétude. Il se passe les
mains dans les cheveux.
– Tu
habites ici, ne retourne pas à la résidence. Si quelqu’un doit
partir, ça devrait être moi. Reste ici, s’il te plaît, pour que
je sache où tu es.
– Tu
n’as pas à savoir où je suis.
– Reste,
répète-t-il.
Si
j’étais complètement honnête avec moi-même, j’admettrais que
je veux rester avec lui. Je veux lui dire que je l’aime plus que je
respire, mais je ne peux pas. Je refuse d’être emportée dans
notre histoire. Je ne veux pas être cette fille qui laisse les
hommes faire tout ce qu’ils veulent d’elle.
Je
faisais des trucs, des trucs de malade pour satisfaire mon obsession
pour toi. J’annotais mes romans en surlignant les citations qui me
faisaient penser à toi. Tu veux savoir avec laquelle j’ai
commencé ? C’était : « Il descendit donc sur la
glace, évitant de jeter les yeux sur elle comme sur le soleil, mais,
de même que le soleil, il n’avait pas besoin de la regarder pour
la voir. » Je savais que je t’aimais en surlignant un putain
de roman de Tolstoï.
– Alors,
tu aimes lire aussi ?
– Oui,
plus ou moins. Mais pas des romans.
– Oh…
Pourquoi ?
Je
ne peux m’empêcher de lui poser cette question.
– C’est
juste que je ne les aime pas trop.
Il
bondit hors du taxi et me tend la main.
– Comment
est-ce possible ? Ce qu’il y a de divin avec la lecture, c’est
qu’on peut s’évader, on peut vivre des centaines de milliers de
vies. Seuls les romans ont ce pouvoir, il n’y a qu’eux pour te
changer de cette manière.
– Te
changer ?
– Oui,
te changer. Si tu n’es pas ému, pas même un tout petit peu par ta
lecture, c’est que tu ne lis pas le bon livre. J’aime à penser
que chaque roman que j’ai lu est devenu une partie de moi, qu’il
m’a façonnée d’une certaine manière.