Elle
joue avec un homme qui a déjà brisé son cœur.
J’ai
vingt-cinq ans, je gère une librairie de Las Vegas. Je m’appelle
Joséphine, mais je préfère qu’on m’appelle Jo. Depuis le décès
de mes parents, survenu bien des années plus tôt, je me sens lasse,
indifférente à tout ce qui m’entoure. Ma seule échappatoire ?
Les hommes. Le flirt. La luxure. Le sublime Damon, que j’ai
rencontré par hasard entre deux piles de livres, tombe d’ailleurs
à pic. Je me noie dans ses yeux, et son corps de rêve m’évoque
la sensualité même. Dans ses bras, j’oublierai tout le temps
d’une nuit, une seule. Mais s’il bouleversait mes certitudes à
tout jamais ? Si j’étais prisonnière de mon propre désir ?
Lecture
finie.
Avis
mitigé.
Les
points forts
Le
personnage féminin est bien abouti. Tout le récit
se fait au travers de cette héroïne (trop ) malmenée par la
vie. Elle est rugueuse comme la vie qu'elle a vécu et qui la
façonné. J'ai trouvé ça justement amené malgré le syndrome
Cosette (j'ai perdu ma mère, mon père, j'ai vécu dans la rue...)
un peu lourd.
L'écriture.
Elle est « addictive ».
J'ai lu presque 1/3 du livre sans m'en rendre compte. Une
vraie plume qui vaut le détour. Dommage que les choix au
niveau de l'intrigue m'est autant déplu.
Les
points faibles.
Clairement
j'ai beaucoup beaucoup
beaucoup moins
adhéré à la dernière partie du livre. Pour moi tout ce qui
m'avait plu au début : l'intrigue, les personnages n'a
pas tenu la distance. On a des personnages assez
caricaturaux.
Elle.
C'est une femme qui après avoir perdu ses parents dans un accident a
vécu une enfance traumatisante qui l'a rendu très dure et l'a rendu
incapable de s'attacher à quelqu'un...mais qui va complètement se
transformer pour devenir un tout autre personnage au fil des pages.
Ouais...Le
changement est très très
brutale.
Lui .
le beau gosse richissime et dominateur va devenir... je
ne vais pas révéler les ressors de l'intrigue mais ce n'est pas
crédible. Il a presqu'une autre personnalité. C'est
vraiment une des grosses faiblesses de ce livre.
L'auteure nous propose des personnages assez bien brossés mais qui
deviennent tout autre au fil de l'histoire. Ça
décrédibilise l'ensemble.
Plus
l'histoire avance plus l'effet
dramatique est (trop) employé. Si bien que
la fin est juste l'une des plus ratés que j'ai lu. À
trop vouloir en faire....
Je sais que c'est un peu
dure, d'autant que l'auteure a vraiment un très bon style qui m'a
fait passé un très bon moment de lecture sur les 2/3 du livre mais
il y a une réelle incohérence au niveau de l'évolution des
personnages qui me laissera au final un mauvais souvenir de lecture.
Bref
Une
lecture décevante car avec un aussi bon style, le récit aurait
mérité un traitement beaucoup moins excessif en niveau des ressors
dramatiques.
Je
suis la seule employée du magasin, que je gère toute seule depuis
des années. J’ai eu ce boulot il y a sept ans, et je ne l’ai pas
quitté depuis. Le Sutton, c’est vraiment un pénible. Si un jour
je décidais de démissionner, je mettrais un bon coup de pied dans
son vieux cul en sortant. Pour tout dire, j’aime cette librairie
plus que lui. Je redoute le jour où je ne pourrai pas entrer et être
accueillie par l’odeur de l’encre et du papier. Je suis
dépendante des hordes d’auteurs qui ont arraché une parcelle de
leur âme pour la coucher sur le papier afin d’en nourrir les
autres. Chaque livre sur ces étagères est un ami. Ce sont les
quelques éléments stables de ma vie.
—
Déshabille-toi,
Joséphine, ordonne-t-il d’une voix grave et exigeante.
—
Pardon ?
J’ai
du mal à y croire.
—
Enlève
tes habits, ou je les enlève pour toi. Mais dans ce cas, il sera peu
probable que tu puisses les remettre ensuite.
Je
reste figée sur place, choquée et interloquée par ses paroles. Je
ne comprends pas qu’il ne veuille toujours pas parler.
—
Très
bien, dit-il.
Il
avance vers moi, tire sur le tissu délicat de mon haut en
mousseline, qui se déchire.
—
Ça
va pas ?
Il
passe à la bordure de mon caraco et l’ouvre de façon tout aussi
musclée. Il déconne, ou quoi ? Ses mains destructrices se
dirigent vers mon short et tirent aussi. Merde ! Je me retrouve
face à lui en shorty et soutien-gorge. Les dents serrées, je
demande :
—
Tu
ne trouves pas que ce serait plus productif de discuter que de
déchirer des fringues ?
—
Tu
es prête à parler, Joséphine ?
Quoi ?
Je n’y comprends rien. Je fronce les sourcils et commence à
secouer la tête.
—
Alors
allons-y, ma chérie, souffle-t-il à mon oreille. On va parler.
Enfin,
je comprends où il veut en venir et mon estomac fait des bonds. Je
ne peux pas dire que je ne veux pas. Je n’aurais rien contre
un orgasme ou deux. Ou trois.
Il
s’empare de mon soutien-gorge, qu’il ouvre avec facilité ;
le sous-vêtement tombe à terre. La dentelle délicate du shorty ne
résiste pas à sa force brutale et cède à la première tentative.
—
Et
maintenant, parlons.
Je
ne réponds rien. Je suis muette, excitée par cet homme incroyable
aux multiples facettes.
Ses
doigts effleurent mon coude et me guident derrière l’un des
fauteuils géants si douillets.
—
Penche-toi
et tiens-toi prête, ma chérie.
Prête
pour quoi ? Les mains légèrement tremblantes, je me penche
au-dessus du fauteuil. Un coup d’œil dans mon dos m’apprend
qu’il se dévêt, et mon bas-ventre se contracte. La chaleur entre
mes jambes se transforme en un désir brûlant. La grande main de
Damon serre un peu ma nuque avant de descendre le long de ma colonne
vertébrale. Un doigt s’attarde entre mes fesses, puis va chercher
mon orifice. Je ferme les yeux, tout au plaisir qu’il me procure.
J’entends du papier d’aluminium qui se déchire et je suis
rassurée que la discussion concernant les capotes soit reportée à
une autre fois. L’extrémité de son érection vient tout contre
mon entrée frémissante. Tout doucement, il l’introduit en moi et
je respire fort dans l’attente de la suite. Il va un tout petit peu
plus loin et me demande, la voix calme et pourtant empreinte de
désir :
—
Qui
es-tu, Joséphine ?
Je
vois où il veut en venir.
—
Si
tu es ma petite amie, que suis-je pour toi, Joséphine ?
Il
ponctue sa question en me remplissant entièrement. Suffoquée, je
titube sur la pointe des pieds. Il m’agrippe les hanches avec force
et je peine à reprendre ma respiration. Il se retire sans hâte.
—
Dis-le-moi.
Encore
une fois, il s’enfonce en moi d’un coup, ce qui me coupe le
souffle de la façon la plus exquise qui soit. Mon corps se contracte
de plaisir.
—
Mon
petit ami.
Ma
voix est faible et rauque.
—
Dis-le
encore, ordonne-t-il.
Une
autre poussée phénoménale, et j’obéis :
—
Ah !
Mon petit ami.
Il
se retire et revient encore. Son pénis trouve les endroits les plus
exquis et crée des sensations d’une sublime intensité dans mes
entrailles.
—
Encore,
souffle-t-il.
—
Mon
petit ami !
Cette
fois, j’ai crié. Damon accélère le rythme et m’amène à
l’orgasme en un rien de temps. L’une de ses mains quitte ma
hanche pour me caresser un sein et je gémis. Je sens son corps se
tendre à l’approche de son propre orgasme. Je respire avec
difficulté et je vois des étoiles. Je me resserre avec force autour
de son organe parfait et une tempête de plaisir brut coule dans les
veines. Il s’immobilise, enfoui profondément en moi, et frissonne.
Un grognement guttural résonne dans sa poitrine.
Il enfonce
les doigts dans ma chair et nos corps sont emportés dans une extase
parfaite et commune. Il pose le front sur mon dos puis se retire et
me relève face à lui. Je lui explique aussitôt :
—
Je
ne disais ça que pour Sutton, pour pas qu’il commence à me
prendre la tête sur le sujet.
—
Jamais
je ne nierais être avec toi. S’il te plaît, ne me rejette pas
devant quelqu’un.