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lundi 19 mars 2018

Le duc diabolique, Tome 1: Coeur de fripouille de Katharine Ashe



Sortie : 3 janvier 2018
Éditeur : J'ai Lu
Collection : Aventures et Passions
Nombre de pages : 416 pages


Lady Constance Read a le caractère bien trempé. Alors qu’elle s’apprête à apprendre à manier l’épée son père lui offre l’enseignement du meilleur professeur d’escrime : Evan Saint-André, sans savoir qu’il est l’homme que sa fille déteste le plus ! Découvrez Le duc diabolique, le premier opus de la série inédite de Katharine Ashe.
Héritière d'un duc, lady Constance est aussi un agent du Falcon Club, société secrète qui recherche des personnes disparues. Sa position sociale lui est fort utile pour enquêter, et sa prochaine mission concerne justement un duc pervers... que son père s'est mis en tête de lui faire épouser ! Mais Constance n'a rien d'une faible femme et elle décide d'apprendre l'escrime pour se défendre en cas de danger. Evan de Saint-André, l'homme qui se présente pour être son maître d'armes, est un roturier, mais il est aussi celui qui a bouleversé sa vie six ans plus tôt...




Katharine Ashe 

    Professeure d'histoire, elle écrit de la romance Régence. En 2014, elle est sélectionnée pour le RITA Award. Ses romans ont été traduits dans de nombreux pays.

Cliquez sur la couverture pour accéder à l'article.
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2017/12/le-duc-diabolique-tome-1-coeur-de.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2018/02/le-duc-diabolique-tome-2-un-ami.html





    Lecture finie

J'ai découvert Katharine Ashe avec sa 1ère série éditée en France 3 sœurs et 1 prince que je vous conseille vivement. Cette première série avait été une belle entrée dans le monde de la romance et d'ailleurs elle avait été sélectionné à deux reprises pour les RITA Awards.

Ici, et c'est tant mieux, on a un univers très différent. On est plongé dans un monde d'espionnage. Notre héroïne Constance est un agent du Falcon Club qui est lui même au service de la couronne. C'est une femme indépendant qui va devoir cependant convoler pour pouvoir résoudre une sordide affaire de kidnappings et de meurtres. La jeune femme est prête à se sacrifier sauf qu'elle retrouve au même moment son 1er amour que son père a engagé pour elle comme maître d'armes. Evan n'est pas issu de la même couche sociale qu'elle et tout amour leur est impossible, ça et une dizaine d'autres obstacles tout aussi indépassables.
Pourtant les anciens amoureux blessés auront du mal à lutter contre cette alchimie toujours présente...

Est-ce que j'ai aimé ?
Oui et non.
Pourquoi ?

Oui parce que les personnages principaux sont géniaux ! Constance et Evan : c'est un magnifique couple qui produit des étincelles à chaque rencontre. On se laisse littéralement emporté par la magie de leur amour. C'est beau, c'est passionné. Bref une réussite de ce côté là. Par contre l'histoire m'a moins convaincue. On a une intrigue qui emprunte les chemins du roman policier avec une affaire d'enlèvement et de meurtre. Tout ça avait de quoi me plaire mais le fil de l'enquête m'a semblé maladroit et le dénouement mal amené. De plus, certains éléments de l'enquête m'ont semblé trop poussifs. Deuxième écueil, je vous disais que le couple était très charismatique. Oui mais les rôles secondaires notamment les autres membres du Falcon club sont mal amenés. Je me suis même demandée si je lisais bien le 1er tome. Il y a des personnages qui semblent avoir un passif qu'on ne connaît pas et pourtant il semble que cela devrait être le cas...Ils font références à des anecdotes qui laisse un peu le lecteur sur le bas côté.

Bref c'est une belle romance historique et j'ai pris plaisir à retrouver la plume plein de passion de Katharine Ashe mais je trouve que l'histoire n'est pas à la hauteur de la belle romance de Constance et Evan.

— J’ai cessé de chercher à avoir des nouvelles de l’inestimable lady Constance il y a cinq ans, quand sa porte m’a été interdite.
Elle se trouva incapable de le regarder plus longtemps.
— J’étais en deuil.

— J’ai su à quel moment précis ce deuil s’était achevé. Pendant un an, à distance respectueuse malgré mon impatience, j’ai attendu ce moment. J’aimerais savoir à présent si c’est vous qui avez donné l’ordre de m’interdire toute visite ou votre père.
— Il n’a jamais su, avoua-t-elle, honteuse.
— Je vois. Néanmoins, le passé est derrière nous. Ce qui s’est déroulé aujourd’hui est une autre histoire. Je ne vois aucun mal à ce qu’une femme prenne son plaisir là où elle le souhaite. En vérité, je suis plutôt flatté. Mais si vous envisagez d’aborder un homme, demandez-lui la permission au préalable. Ou prévenez-le. Et faites preuve de douceur au lieu de montrer uniquement vos griffes.
— Mes griffes ?
Il se pencha vers elle.
— J’aurais accepté vos dents si vous m’aviez également offert vos lèvres, murmura-t-il. Si je dois souffrir, je veux aussi recevoir du plaisir.
Elle recula d’un bond, affolée comme lorsque le chat l’avait surprise un peu plus tôt.
— Qu’ai-je donc dit ? s’enquit-il.
Il s’attendait à des railleries de sa part, à des provocations, et non à cette réaction apeurée.
Elle le contourna et se dirigea vers la porte.
— J’informerai mon père que vous partez demain à la première heure.
La regarder s’éloigner le soulagea un peu de la torture qu’il endurait.
— J’accepte, fit-il, la gorge serrée. Je vous enseignerai l’art de manier le poignard.
Elle fit volte-face.
— Vraiment ? En dépit de mes griffes ?
— Oui.
C’était une erreur. Au bout d’une journée à peine, il venait de se mettre lui-même à sa merci.