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Tomber
amoureuse,
c’est
comme manger toute une boîte de chocolats :
au
départ, on croit que c’est une bonne idée…
Mallory
Quinn en a assez d’être la gentille petite infirmière dévouée.
Elle rêve du grand frisson. Ty Garrison traîne dans les parages de
Lucky Harbor, et pourrait bien exaucer ce voeu… Ce bel homme n’est
que de passage, ce qui convient très bien à Mallory, du moins au
début. Pourtant, pour la première fois de sa vie, celui que l’on
surnomme « Beau Gosse » ne peut se résoudre à mettre les voiles.
Depuis
quand le hasard fait-il bien les choses ?
Après
tout, on est à Lucky Harbor…
-
Lecture finie -
Ahhh...
Mme Jill Shalvis
C'est
une valeur sûre côté douceur dans ce monde de brute
(ce
n'est pas de moi...).

C'est
reparti pour un tour avec ce nouveau trio : Grace, Amy et
Mallory appelées aussi « Les accrocs au
chocolat ». Qui se reconnaît dans ce rassemblement
d'amoureuses du sucre ?
On
commence avec Mallory, la gentille infirmière qui pense toujours aux
autres et qui se néglige beaucoup.
Elle
en pince pour Beau Gosse, le mystérieux
inconnu de Lucky Harbor qui affole le palpitant de toutes les
célibataires (et même des autres).

Alors
je dois dire qu'il m'a fallu un peu de temps pour rentrer dans la
romance parce qu'on repart avec un tout nouveau contexte. Les trois
premiers tomes consacrés à trois sœurs ne sont presque pas abordés
ici. On fait dans le neuf. Alors j'ai été
surprise ce qui explique peut-être le temps qu'il m'a fallu pour
être happé par l'intrigue mais au final c'est tant
mieux. La série Lucky Harbor ce n'est pas l'histoire de ces
sœurs, c'est une ville qui distille une ambiance.
J'ai
beaucoup aimé, passé la difficulté à rentrer dans le récit .
Beau
Gosse, alias Ty est un ancien secouriste de la Marine qui est en
convalescence. Il a du mal à dépasser certains événements
traumatisants de son passé et fuit plus que tout une histoire
sérieuse. Le problème c'est que Mallory ne sait pas faire autrement
avec les gens.
Il y a
donc attraction et répulsion
chez ces deux là. La romance concentre une bonne dose d'humour, de
sensualité et de bons sentiments. L'intrigue ne fait dans
l'originalité mais les immuables ressors sont utilisés avec talent.
A
chaque fois que je referme un livre de Jill Shalvis, j'ai toujours un
sourire.
Elle
arrive à nous faire nous sentir un peu plus légère...
Elle
aussi comme Mallory sait s'occuper des gens !
Être
fort, c’est être capable de briser un gros morceau de chocolat…
et de n’en manger qu’un tout petit bout.
Les
Accros du chocolat
— Je
pensais que tu étais peut-être parti, dit-elle.
— Pas
encore.
Mais
bientôt… Ces mots, non dits, planèrent entre eux. Une fois qu’il
aurait reçu l’autorisation de son docteur, il s’en irait.
— Peut-être
que tu es incapable de me laisser derrière, dit-elle pour le
taquiner, cherchant à alléger la tension du moment.
— Je
n’ai aucun problème à laisser les gens derrière moi,
répondit-il. La discipline est profondément ancrée en moi.
D’accord,
il n’était donc pas d’humeur à plaisanter. Secouée, Mallory
fit un pas en arrière et s’appuya à la balustrade, mais il posa
ses mains sur elle et l’attira de nouveau vers lui.
— J’ai
besoin de retourner à ce que je fais, dit-il.
— Ton
travail ne définit pas qui tu es.
— Si.
(Sans la quitter des yeux, il resserra son étreinte.) Mais je ne
suis pas encore prêt à partir.
— C’est
le sexe, dit-elle.
— C’est
plus que le sexe.
— Pas
si c’est quelque chose que tu peux laisser derrière toi,
objecta-t-elle.
Il
soutint le regard de Mallory sans ciller. Posément. Si sûr de lui.
— C’est
comme ça que les choses doivent être, Mallory.
Elle
ne le savait que trop bien. La question était toujours la même :
pourrait-elle vivre avec ?
Oui.
Non.
Pour
l’instant…
— Ty.
Il
s’écarta pour la regarder dans les yeux, et son regard se fit très
sérieux en apercevant l’expression de Mallory.
Elle
lui prit la tête entre les mains.
— J’ai
merdé. Je suis en train de tomber amoureuse de toi. (Elle embrassa
avec douceur sa bouche sensuelle afin qu’il ne puisse rien dire.)
Ne t’inquiète pas, je sais que tu ne t’autoriseras pas les mêmes
sentiments.
Elle
l’embrassa de nouveau lorsqu’il tenta de parler, parce qu’elle
lisait dans ses yeux ce qu’il voulait exprimer : de la
tristesse.
— Je
ne peux pas continuer, murmura-t-elle, la gorge douloureuse comme si
elle venait d’avaler du verre pilé. Je suis désolée.
— Est-ce
que tu me quittes, Mallory ?
Était-ce
cela qu’elle faisait ? C’était lui qui devait s’en aller,
en fait, pourtant il n’était pas encore parti. Il faudrait qu’elle
y réfléchisse plus tard, mais, pour le moment, ce qu’elle avait
avec lui ne lui suffisait pas.
— Comment
le pourrais-je ? Il ne m’appartient pas de te quitter,
répondit-elle.
Une
expression insondable passa sur le visage habituellement stoïque de
Ty, mais il hocha la tête avant de prendre le menton de Mallory dans
sa main, caressant ses lèvres du pouce d’un geste plein de douceur
qui serra le cœur de la jeune femme.