Éditeur : Michel Lafon
Sortie :
9
juin 2016
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Mon
nom est Madame X.
Je suis la meilleure dans ce que je fais.
Et vous feriez mieux de suivre mes règles...
Je suis la meilleure dans ce que je fais.
Et vous feriez mieux de suivre mes règles...
Employée
pour transformer les fils incultes et ineptes des riches et puissants
en hommes confiants et fermes, Madame X est maître de l'art du
contrôle. D'un seul regard, elle peut vous réduire à néant, ou
bien vous faire sentir tel un roi.
Mais
il n'y a qu'un homme qui puisse revendiquer son corps...
et
son âme.
Soumise
encore et encore à son exquise dominance, X est avide de son désir
mais le craint tout autant. Et tandis qu'elle rêve d'un autre
chemin, X n'a jamais connu quoi ou qui que ce soit d'autre... jusqu'à
maintenant. ..
(Traduction
Forum BdP)
Originaire
du Michigan, Jasinda Wilder est l’un des auteurs érotiques les
plus vendus aux États-Unis. Te
succomber a
connu un immense succès aux États-Unis et s’est rapidement hissé
en tête des meilleures ventes du prestigieux The
New York Times.
-Lecture
finie-
C'est
bien la première fois que cela m'arrive mais je ne sais pas vraiment
pas quoi penser de ce livre. L'histoire est tellement
...bizarre.
Madame
X est l'histoire d'une femme qui a perdu la mémoire. Elle a été
recueilli par Caleb, il y a 6 ans. Ils ont tous les deux une relation
que j'ai du mal à cerner, faite d'attirance et de dégoût en même
temps. Est-il son sauveur,
son bourreau ? On navigue dans le brouillard. Souvent
ce type de structure narrative attise un suspense, promettant au
lecteur un dénouement qui le « scotchera »...sauf que
rien n'arrive... On reste
dans le flou. Le dénouement n'apporte pas de lumière,
pas de cliffangher non plus...
Madame
X est l'employée et la maîtresse de Caleb. On ne sait pas si elle
l'aime. On ne sait pas vraiment le type de travail qu'elle fait.
C'est très déstabilisant...Elle reçoit de jeunes clients fortunés
pour les « endurcir ». Il n' y a pas de prostitution de
ce côté-là et cela malgré ce nom qui sonne un peu comme celui
d'une tenancière. Toute l'histoire est vue à travers le regard de
l'héroïne et je dois dire que j'ai été déstabilisé par la
manière dont elle s'adresse directement à ses clients dans un
discours intérieur. « Tu es encore un enfant », « Tu
joues un jeu », etc. Il y a donc une manière très personnelle
de regarder des personnages qui peuvent être pourtant secondaires.
Elle emploie toujours ce « tu »
même quand elle nous montre sa façon de percevoir Caleb. « Je
suis ta créature », « Je te désire », « Tu
te sers de moi ». Ce « tu »
employé à « toutes les sauces » , en tous
cas pour tous les personnages m'a perdu.
Bref,
Cet aura de mystère est l'attrait essentiel de cette romance
érotique mais la construction ne permet pas de planter le décors,
les personnages, l'intrigue... Je referme le livre en me disant que
le tome 2 arrivera peut-être à me bluffer en éclaircissant toute
la fumée générer par ce premier opus sauf si tout ça cache de
vraies lacunes au niveau de l'histoire.
Un
premier tome original et prometteur mais qui donne l'impression
d'être mal maîtrisé dans sa globalité.
– Tu
t’appelles Madame X. As-tu oublié ?
– Bien
sûr que non.
Quand
on ne possède que six ans de souvenirs, chacun d’entre eux est
clair comme de l’eau de roche.
– Je
t’ai emmenée au MOMA, le jour où ils t’ont laissée sortir de
l’hôpital. Tu avais tout le musée rien que pour toi et tu as
passé tout ton temps devant deux tableaux seulement.
– La
Nuit étoilée,
de Van Gogh.
– Et
le Portrait
de Madame X,
de John Singer Sargent.
Une
autre main sur moi, plus basse cette fois, sous l’os de ma hanche,
là où elle devient ma cuisse. Elle me tire en arrière, me serre
contre un torse dur.
– Je
ne savais pas comment t’appeler. J’ai essayé tous les noms
imaginables et tu te contentais de secouer la tête. Tu refusais de
parler. Tu ne pouvais pas. Je devais te pousser dans une chaise
roulante, tu te souviens ? Tu n’avais pas encore réappris à
marcher. Mais tu as pointé ce tableau du doigt, le Sargent. Alors je
me suis arrêté, et tu l’as fixé et fixé encore.
– C’était
l’expression de son visage. De prime abord, elle semble vide. Elle
se tient de profil, donc on se dit qu’il est difficile de savoir ce
qu’elle pense. Mais si l’on regarde attentivement, on distingue
quelque chose. Sous la surface, peut-être. Et la courbe de son bras.
Il semblait fort. Elle est si délicate et pourtant… ce bras, celui
qui touche la table, il est… il a l’air fort. Et je me sentais si
faible, si impuissante. Alors de voir une femme à l’allure si
délicate avec quelque chose qui ressemblait à de la force ?
Cela m’a parlé. Rassurée. Dit que peut-être je pouvais être
forte, moi aussi.
– Et
tu l’es.
– Parfois.
– Quand
c’est nécessaire.