Sortie :
25 août 2017
Éditeur :
Milday
Collection :
Bit-lit
Pour
Charley Davidson, une journée typique comprend des maris infidèles,
des personnes disparues, des hommes d’affaires véreux... et des
démons, des dieux maléfiques et des gens morts. Beaucoup, beaucoup
de gens morts.
Détective privé à temps partiel et Faucheuse à plein temps, Charley doit également apprendre à vivre avec sa nouvelle condition de déesse toute-puissante et mère de la sauveuse de l’univers. Les forces de l’enfer sont prêtes à tout pour la détruire, et entre les morts qui l’entourent et ceux qui voudraient la voir morte, Charley a fort à faire. Mais avec le fils de Satan à ses côtés, la Faucheuse pourrait bien avoir le dernier mot.
Détective privé à temps partiel et Faucheuse à plein temps, Charley doit également apprendre à vivre avec sa nouvelle condition de déesse toute-puissante et mère de la sauveuse de l’univers. Les forces de l’enfer sont prêtes à tout pour la détruire, et entre les morts qui l’entourent et ceux qui voudraient la voir morte, Charley a fort à faire. Mais avec le fils de Satan à ses côtés, la Faucheuse pourrait bien avoir le dernier mot.
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En
2009, Darynda Jones a remporté le Golden Heart® du meilleur roman
de paranormal romance pour son manuscrit Première tombe sur la
droite. Darynda n’arrive pas à se rappeler d’une époque où
elle n’était pas occupée à coucher des mots sur le papier. Elle
vit au Pays de l’Enchantement, qu’on appelle aussi le
Nouveau-Mexique, avec son mari, qu’elle a épousé voilà plus de
vingt-cinq ans, et leurs deux magnifiques garçons, alias les Mighty
Mighty Jones Boys.
Lecture
finie
Voilà
je quitte Charley à regret pour la 11ème fois.
J'ai
une confession à vous faire. Charley Davidson est la première
(sinon l'unique) série aussi longue à garder mon intérêt de
manière aussi forte. Je dirai même que mon intérêt grandit.
L'auteure,
Darynda Jones continue à garder la qualité à un super niveau. Je
lui tire mon chapeau et lui adresse un grand merci. Il faut avouer
que les auteurs qui connaissent un succès grâce à une série ont
tendance à user celle-ci jusqu'à la corde. Ils enchaînent les
opus sans être vraiment inspirés et ça se sent. Dommage !
Darynda
Jones est pour moi l'exception qui confirme la règle avec Karen
Marie Moning ( la série Fièvre). On sent pour elles deux que la
série est leur bébé. Elles la couvent avec bienveillance et sans
compromis …
Je
sais donc que chaque opus apportera son lot de nouveautés et que
l'écriture sera encore plus travaillée. Le personnage de Charley
est vraiment un des meilleurs personnages féminins que je connaisse.
J'ai souvent tendance à être plus marqué par les personnages
masculins dans les romances (on se demande pourquoi....)
...mais
là je suis sous le charme de cette héroïne complètement décalée.
C'est
difficile de rentrer ou d'analyser les nouvelles aventures de Charley
sans faire de Spoilers. Il y a cependant une tension qui augmente et
qui met mon émotimètre à rude épreuve. On a toujours le même
schéma d'écriture : deux histoires. Il y a la petite, celle
qui demande à Charley de rechercher ou résoudre une affaire
policière. Tandis qu'avance conjointement l'histoire de la Faucheuse
et du fils de Satan.
Je
ne sais pas comment va finir la deuxième mais
j'ai peur car c'est du lourd !
Bref,
un 11ème tome génial que j'ai adoré du début à la fin !
Est-ce qu'on peut parler de perfection ?
La
vie n'est pas un conte de fées. Si tu perds ta chaussure à minuit,
c'est sûrement parce que tu as trop bu.
MEME
Oh,
putain ! pourvu qu’il n’ait pas réellement lu dans mon
esprit !
— La
réponse est non, je ne lis pas dans ton esprit.
Ah,
ouf !
Assise
à une table du Calamity, le bar-restaurant de Reyes, je regardai mon
mari sortir de son bureau et s'approcher de moi. Je lui avais proposé
de lui apporter son déjeuner. C'était le chef cuisinier de la
famille, mais j'avais regardé juste assez d'émissions sur Food
Network pour être dangereuse. Et puis, il était grand temps que je
lui prépare quelque chose. Naturellement, il y avait une faille à
mon plan. J'avais été tellement occupée toute la matinée que je
n'avais pas eu le temps de cuisiner, alors j'avais dû improviser.
Il
se déplaçait avec une grâce animale, ses cheveux noirs et ses yeux
perçants captivant tous les regards ou presque.
Toutes
les têtes ou presque se tournèrent vers lui. Toutes les
conversations ou presque se turent.
Quand
il s'assit, je poussai une assiette vers lui. Comme la mienne, elle
contenait trois rangées de crackers avec des rillettes de thon
dessus et, en garniture, une grosse carotte bien orange. Les carottes
avaient encore leur peau et leurs fanes -qui débordaient presque du
bord de la table. Je n'avais vraiment pas eu le temps.
Reyes
examina ce festin d'un air à la fois amusé et dubitatif.
-
Interdiction de critiquer avant d'avoir croqué. Ça n'a pas l'air,
comme ça, mais la préparation des amuse-gueules c'est casse-gueule.
(Voyant qu'il ne disait rien, j'en profitai pour conclure.) Pareil
pour les carottes.
-
Je ne savais pas que tu vouais une telle passion aux amuse-gueules.
-
J'adore ! lançai-je avant de croquer ma carotte en faisant autant de
bruit que possible.
-
Tu préfère ça à mes huevos rancheros ?
Merde
! piégée. Ses huevos, qu'ils soient rancheros ou autres, étaient
franchement fantastiques.
Il
saisit un cracker comme s'il était tartiné d'un virus et le prit
tout entier dans sa bouche. Puis son visage se transforma en même
temps que ses doutes. Il hocha la tête d'un air approbateur et en
mangea un deuxième.
Je
pris une bouchée à mon tour et fus agréablement surprise.
C'étaient des rillettes de thon, pour l'amour de son frère !
-
C'est super bon, commenta-t-il d'un air peu étonné.
-
C'est même excellent, renchéris-je, plus qu'un plus étonnée.
Il
dévora sa première rangée de casse-gueules avant de demander :
-
C'est quoi, ton secret ?
-
Aucune idée, répondis-je, la bouche pleine. Ce n'est pas moi qui ai
préparé la terrine, j'étais débordée au bureau.
Il
me jeta un regard horrifié mais se ressaisit rapidement.
-
Alors qui l'a faite ?
-
Aucune idée non plus, je l'ai trouvée dans le sandwich que Sammy
s'était apporté pour le déjeuner.
Reyes
faillit s'étrangler et toussa légèrement avant de reprendre la
parole.
-
Et Sammy, comment il a prit la chose ?
-
Je crois qu'il ne le sait pas encore.
-
Et les carottes ?
-
Elles traînaient là. Je me suis dit que ça ferait joli.
Il
se cala contre le dossier de sa chaise.
-
Tu avait la cuisine d'un restaurant à ton entière disposition, et
tu as volé le déjeuner de quelqu'un d'autre pour me servir ?
Quel
genre d'héritière multimilliardaire fais-tu ?
Je
lui piquai un de ses crackers, pour la peine."