Au
mois d'avril 1852, soixante jeunes filles appartenant aux meilleures
familles mandchoues sont convoquées au palais de l'empereur de
Chine, Hsien Feng, afin qu'il choisisse ses épouses. Seule sera
impératrice celle qui lui aura donné un fils, aussi ne suffit-il
pas d'être élue, encore faut-il ne pas se laisser
oublier…
Yehonala ne l'ignore pas. Elle a rusé pour se faire distinguer par l'empereur, mais se souviendra-t-il encore d'elle demain? Ambitieuse et intelligente, elle prépare avec soin les voies de son succès. Sa patience sera récompensée : elle devient la favorite et, à la naissance de l'Héritier, un décret la proclame impératrice sous le nom de Tzu-Hsi.
La. mort précoce de l'empereur remet tout en question, mais Tzu-Hsi sort victorieuse de la bataille pour la régence. A moins de trente ans, elle tient en main les rênes du pouvoir, elle les gardera pendant près d'un demi-siècle crucial pour l'Empire du Milieu. Personnage fabuleux, Tzu-Hsi appartient en effet au passé historique de la Chine que le récit de Pearl Buck recrée magnifiquement dans son faste et sa beauté.
Yehonala ne l'ignore pas. Elle a rusé pour se faire distinguer par l'empereur, mais se souviendra-t-il encore d'elle demain? Ambitieuse et intelligente, elle prépare avec soin les voies de son succès. Sa patience sera récompensée : elle devient la favorite et, à la naissance de l'Héritier, un décret la proclame impératrice sous le nom de Tzu-Hsi.
La. mort précoce de l'empereur remet tout en question, mais Tzu-Hsi sort victorieuse de la bataille pour la régence. A moins de trente ans, elle tient en main les rênes du pouvoir, elle les gardera pendant près d'un demi-siècle crucial pour l'Empire du Milieu. Personnage fabuleux, Tzu-Hsi appartient en effet au passé historique de la Chine que le récit de Pearl Buck recrée magnifiquement dans son faste et sa beauté.
Lecture
finie
Je
devrais plus tôt dire relecture
finie. C'est très intéressant d'ailleurs de relire un livre
plusieurs années après. Ça a été mon cas ici.
La
première fois que j'ai lu Impératrice de Chine, c'était il y a
plus d'une dizaine d'années. J'en gardais encore le (bon) souvenir
mais comme quelques choses de très lointain. Il n'en restait plus
qu'un sentiment vidé de toutes argumentaires. J'avais les images du
film Le dernier empereur de Bernardo Bertolucci et plus grand chose
d'autres...
J'ai
pu donc tester et vérifier tout cela via cette seconde lecture. Mon
première plaisir a été de retrouver l'écriture élégante et les
belles tournures de phrases de Pearl Buck. Le deuxième plaisir mais
forcément le plus important a été de (re)tomber dans cette Chine
qui n'existe plus. Il y aune vraie immersion richement nourrit dans
ce temps passé qui nous reste inaccessible dorénavant. J'ai
découvert avec le même ravissement intact et la même curiosité,
la vie mouvementée de la mère du Dernier Empereur. Les portes de
la Cité Interdite nous sont ici ouvertes. Quel
plaisir ! Quel
jubilation que de connaître le destin de cette femme à la vie
extraordinaire !
La
petite Yehonala
devenue
Tzu-Hsi
-Cixi
-
l'impératrice
douairière
qui
exerça la réalité du pouvoir en Chine de 1861 jusqu' à sa mort
en 1908.
Pearl
Buck retrace la petite et la grande histoire. La grande politique y
côtoie les intrigues de cour avec des enjeux qui semblent revêtir
la même importance. On sent d'ailleurs un attachement et un regard
bienveillant de l'auteure pour cette femme portant très dure.
On
peut le regretter ou pas mais l’intérêt même de ce livre n'est
pas là.
Il
est d'être plongé dans ce monde qui n'existe plus : les
intrigues de cour, les conflits intérieurs et extérieurs de la
Chine. Ce n'est pas un livre d'histoire bien au contraire mais il y a
une rigueur historique qui rend ce voyage littéraire très riche
pour le lecteur. On découvre une partie de l'histoire de ce pays
magnifique. L'ascension de cette petite concubine devenue la personne
la plus importante de l'Empire du Milieu.
Bref,
un coup, de cœur que je vous conseille chaudement. Je suis retombée
pour la deuxième fois sous le charme de ce livre !
Le
prince Kung la regardait de côté, toujours frappé par sa beauté
puissante qu’éclairait un esprit plein de vivacité. Comment
pourrait-il façonner ses qualités dans l’intérêt de la dynastie
? elle était trop jeune encore et hélas ! Toujours femme. Pourtant
elle n’avait pas sa pareil.