Alors
qu’elle buvait des cosmopolitans, Gwendolyn Kidd a rencontré
l’homme de ses rêves. Puis elle l’a emmené chez elle. Puis…
elle s’est réveillée seule. Mais sa peur d’avoir perdu l’homme
de ses rêves va devenir une relation avec un homme mystérieux qui,
nuit après nuit, revient vers elle. Espérant que cela se transforme
en quelque chose de réel, elle le laisse faire.
Bien qu’elle
ignore même son nom.
Gwen se bat avec la décision de mettre fin à cette folle non-relation quand sa sœur, la meilleure amie de Ginger lui rend visite et met Gwen en garde. Si elle et sa sœur ne font pas attention, elle pourrait bien finir morte. Gwen n’a aucune idée de ce qui se passe, mais elle est habitué aux idioties de Ginger et décide de mettre le problème sur le compte du petit copain de sa sœur. Mauvais choix. Elle alerte aussitôt le radar du Denver Underground.
Cela veut dire que l’homme mystérieux de Gwen, Cabe « Hawk » Delgado doit intervenir pour la protéger. Mais lorsque Hawk côtoit Gwen en plein jour, il décide finalement que lui aussi veut quelque chose de réel. Cependant, quand Gwen comprend qu’elle a à faire à un dur à cuire, autoritaire et au franc parler, elle décide qu’elle en a tout simplement fini avec lui...
Gwen se bat avec la décision de mettre fin à cette folle non-relation quand sa sœur, la meilleure amie de Ginger lui rend visite et met Gwen en garde. Si elle et sa sœur ne font pas attention, elle pourrait bien finir morte. Gwen n’a aucune idée de ce qui se passe, mais elle est habitué aux idioties de Ginger et décide de mettre le problème sur le compte du petit copain de sa sœur. Mauvais choix. Elle alerte aussitôt le radar du Denver Underground.
Cela veut dire que l’homme mystérieux de Gwen, Cabe « Hawk » Delgado doit intervenir pour la protéger. Mais lorsque Hawk côtoit Gwen en plein jour, il décide finalement que lui aussi veut quelque chose de réel. Cependant, quand Gwen comprend qu’elle a à faire à un dur à cuire, autoritaire et au franc parler, elle décide qu’elle en a tout simplement fini avec lui...

C'est
la lecture qui fait du bien. Sans être révolutionnaire, cette
romance complètement absurde est une bouffon de dérision et de
bonne humeur. Alors certes, elle est bourrée d’invraisemblances et
les deux personnages principaux sont « particuliers ».
Gwen a des allures de Bridget Jones en mode -chatte en chaleur -.
Tandis que l'homme mystérieux est l'archétype du macho qui flirte à
la frontière de la misogynie.
Énumérer
comme ça, ce livre avait peu de chances de me plaire mais ça
c'était avant de connaître la plume de Kristen Ashley qui est un
vrai régal. C'est malin et dingue à la fois...On se pose et on
prend plaisir à la voir faire son one woman show littéraire !
Bref,
ce n'est pas le livre de l'année mais c'est fraîchement une très
agréable lecture bourrée de bonne humeur !

Je
me disais que tout ça ne sentait pas bon du tout, et en même temps,
une douce chaleur m’envahit, comme d’agréables fourmillements
dans tout le corps.
Puis
j’entendis le moteur d’une voiture. Je me penchai sur le côté
et aperçus une magnifique Chevrolet du feu de Dieu se garer juste
derrière le van noir, un modèle Camaro flambant neuf, couleur gris
métallisé. Elle était suivie d’un autre van noir et brillant,
plus récent, plus grand et certainement plus cher.
La
portière s’ouvrit et Hawk émergea de la Camaro. Il portait lui
aussi des lunettes de soleil modèle aviateur, encore plus géniales
que la Camaro, et pourtant, cette voiture envoyait du lourd. Un
groupe de types musclés jaillirent du van noir ; le commando entier
portait des pantalons cargo et des t-shirts moulants à manches
longues.
Hawk
braqua ses lunettes de soleil vers nous.
Oh
non.
J’avais
tort. Ça, ça ne sentait pas bon, mais alors pas bon du tout.
Envolés, cette douce chaleur et ces agréables fourmillements.
C’est
alors que j’entendis une portière claquer de l’autre côté de
la rue. Je tournai la tête vers la droite, et remarquai un véhicule
de police avec des gyrophares bleu et rouge sur le tableau de bord,
mais pas sur le toit. Je vis aussi l’inspecteur Mitch Lawson
s’avancer vers moi, avec ses lunettes de soleil cerclées de
cuivre, super classe.
Hyper,
méga, extra oh non !
Le
baro-beaux-mecs s’affola au milieu de tous ces mecs canons qui
fondaient de toute part sur moi, ma voiture et Tack.
Bon
sang, qu’est-ce que j’avais bien fait de me boucler les cheveux !
Tack
se tourna vers eux, mais ne bougea pas.
Et
maintenant, qu’étais-je censée faire ?
J’optai
pour jouer la fille cool. Seul problème : je n’étais pas une
fille cool.
Hawk
arriva le premier. Il ne me quitta pas des yeux et s’arrêta à
quelques pas de moi.
– Chérie,
annonça-t-il en guise de bonjour.
Sa
voix était proche d’un grognement. Manifestement, il n’était
pas de très bonne humeur ce matin.
– Salut,
répondis-je.
Lawson
arriva à son tour ; il contourna Hawk pour m’avoir bien dans son
champ de vision, balaya Tack du regard, les lèvres pincées, avant
de poser à son tour les yeux sur moi.
– Bonjour
Gwendolyn, dit-il, ignorant Hawk et Tack.
– Euh,
bonjour, répondis-je.
– Bien
dormi ? demanda-t-il.
– Pas
franchement, répondis-je avec sincérité.
– Je
connais un bon remède pour ça, commenta Tack.
Deux
paires de lunettes se braquèrent sur lui, et je les imitai. Tack
avait croisé les bras sur sa poitrine et il arborait un grand
sourire.
Merde.
Manifestement,
à ce stade, Hawk avait eu sa dose.
J’en
étais sûre parce qu’il désigna tour à tour Tack et Lawson en
ordonnant :
– Toi…
toi… discussion.
C’étais
sans doute la seule personne au monde en mesure de s’adresser ainsi
à ces deux hommes et d’en sortir vivant.
Il
recula, Tack et Lawson lui emboîtèrent le pas. Je refermai ma
portière et m’apprêtai à faire de même. Hawk se dirigeait vers
ma pelouse avec Tack et Lawson, mais se retourna en entendant le
claquement.
– Chérie,
reste où tu es.
Je
clignai des yeux derrière mes lunettes de soleil.
Puis
je perdis mon calme.
– Je
ne suis pas un chien ! hurlai-je, furieuse.
Il
se trouvait à plusieurs mètres de moi. Pourtant, en un clin d’œil,
je me retrouvai plaquée contre ma voiture.
– Tu
restes ici, sinon je te trimbale moi-même jusqu’à ma bagnole et
je te menotte au volant. A toi de voir. T’as deux secondes pour
décider.
C’était
bien ce que je pensais. Il n’était manifestement pas de très
bonne humeur ce matin.
– Il
y a un policier juste là. Je ne pense pas qu’il apprécie beaucoup
que tu me menottes au volant de ta voiture, déclarai-je.
– Lawson
me connaît, Tack aussi. Crois-moi, Bouton de rose, si je dois
prendre les mesures qui s’imposent pour m’occuper de ma femme,
personne ici ne lèvera le petit doigt pour t’aider.
J’avais
du mal à le croire sur parole, mais le ton de sa voix me dissuada de
pousser le bouchon un peu plus loin. L’atmosphère était déjà
suffisamment tendue comme ça. Inutile d’y ajouter une guerre
motards contre commando au milieu de ma pelouse, avec en prime,
Lawson appelant les renforts policiers.
J’abandonnai
donc, non sans insolence.
– Tu
viens de perdre deux places sur le baro-beaux-mecs, l’informai-je
d’un ton hautain.
– J’en
mourrai pas, rétorqua-t-il avant de tourner les talons.