Nicole
Martin n'avait que huit ans quand les esclaves vampires se sont
rebellés. À présent, elle consacre sa vie à débarrasser la
planète de leur engeance maudite. Riker, un vampire renégat, brûle
de venger les siens asservis par la famille de Nicole. Pourtant
enlever la jeune femme ne tourne pas exactement comme il l'avait
prévu. Les deux ennemis jurés se découvrent une attirance
mutuelle. La haine devient obsession, désir... peut être même
rédemption. Mais Riker pourra t il dompter cette fougueuse jeune
femme qui pourrait l'anéantir ainsi que toute son espèce ?
pour
lire les autres chroniques de la série.
Lecture
finie
Je
suis retombée sous le charme de la plume de Larissa Ione.
J'avais
adoré la sérié Demonica qui a fait connaître cette auteure en
France. J'ai lu les tomes de cette série avec délice, sûre d'être
tombée sur une auteure qui me plairait toujours. Pourtant,
je n'ai pas du tout accroché à sa série Les
cavaliers de l'Apocalyse, dérivée
de la première. Je retrouve avec Riker
tous
les ingrédients qui me l'ont fait tant apprécié.
Quatre
choses essentielles et très bien amenées.
Premièrement
, le
couple. On a deux personnages originaux qui proposent une romance
qu'il l'est tout autant. Corinne est une humaine dont la famille a
bâti sa fortune sur le dos des vampires. Autant dire qu'elle est
personne non grata pour eux. Larissa Ione propose un monde où la
majorité des vampires sont des esclaves au service des humains.
Riker est un vampire qui vit en marge de ce monde asservi dans le
bastion des MoonBound. Ces vampires détestent plus que tous les
humains et notamment le groupe Daedalus que dirige la famille de
Nicole. Alors quand ils apprennent que l'une des leurs a été enlevé
par eux, ils font de même avec l'héritière Martin.
Les
deux personnages se détestent malgré leur attirance. Toute la
beauté du livre consiste à montrer que les préjugés qu'ils
nourrissent ne peuvent leur permettre de se voir autrement que comme
des ennemis. A
partir de là, je me tais. Ils
ne vous restent plus qu'à découvrir ce que l'auteure leur a
réservé.
Deuxièmement,
j'adore le rythme du roman. Il est sans aucun temps mort. Il fait
parti de ces livre qu'on a du mal « à
lâcher ».
Il y a énormément de rebondissements savoureux qui rendent la
lecture très addictive.
Troisièmement
l'érotisme façon Ione, j'adore.
C'est un juste dosage de sexe, de sentiments et passion. Ça donne
une romance qui n'est pas « érotique » mais qui
l'utilise extrêmement bien. Les scènes de sexe entre nos deux
héros, notamment quand elle lui demande de dire « merci »
sont géniales !
Quatrièmement
mais
pas le moins important : l'univers. On est dans une série qui
propose un univers totalement différent des séries passées mais
qui est tout aussi réussie. On a une gallérie de personnages
bourrés de charisme et déjà j'ai hâte de connaître les aventures
de Hunter et Myne.
Bref
Une
nouvelle série de Larissa Ione à ne pas louper !
Venez
craquer pour ce vampire sexy...
— Parce
que ça ne fonctionnera jamais. Pas si tu n’es pas capable
d’accepter ce que je suis.
— Et
si tu me laissais décider de ce que je suis capable d’accepter ou
non ?
Le
plus doucement du monde, il retroussa les lèvres et exposa ses
énormes crocs.
— Et
tu es capable d’accepter ça ?
En
dépit du fait qu’elle était si excitée qu’elle se
trouvait à deux doigts d’imploser, elle soutint son regard sans
ciller.
— Oui.
— Vraiment ?
(Il inspira profondément, huma son odeur.) Dans ce cas, pourquoi je
flaire ta nervosité ? Pourquoi j’entends ton cœur palpiter
comme celui d’un colibri ?
— Peut-être
parce que je suis tout excitée, andouille de vampire !
(Lorsqu’il ricana, elle soupira.) Riker, que se passe-t-il
entre nous ?
— Rien.
— Ça,
ce n’était pas rien.
Il
partit d’un rire sinistre.
— Eh
bien, ce n’était rien d’important. Et, de toute façon, je suis
certain qu’on ne serait pas allés beaucoup plus loin.
Elle
ignorait ce qu’il pouvait bien entendre par là, n’empêche
qu’elle avait l’impression de s’être pris un coup de poing
dans le ventre, un sentiment qu’elle avait déjà éprouvé
quand Chuck n’avait pas été fichu de la tirer de ce merdier.
— Je
ne sais pas pour toi, mais je n’ai pas pour habitude de fricoter
avec des mecs sans raison.
— Alors
quoi ? Tu vas me dire que tu cherches un mari ? que tu veux
une maison avec une jolie clôture blanche et deux beaux enfants ?
Je ne peux pas te donner ça.
— Bien
sûr que non ! Ai-je dit ou fait quoi que ce soit pour te
faire penser ça ? (Soudain saisie de frissons, elle rentra les
bras dans la veste qu’il lui avait prêtée.) J’aime juste savoir
où me situer dans une relation.
— Tu
aimes les étiquettes. Tu veux en coller une sur ce qu’on vient de
faire ? Parce que, le mieux que je puisse faire, c’est
qualifier ça d’erreur. Ce n’est assurément pas une relation.
Une
erreur ? La poitrine de Nicole se vida de tout sentiment
chaleureux qu’elle avait pu éprouver envers Riker pour ne former
qu’un trou béant et glacé.
— Que
veux-tu de…
S’élançant
vers elle, Riker l’accula contre le mur. Il ne la toucha pas. Il
posa unemain de part et d’autre de sa tête, la prenant au piège
tout en se maintenant à distance de son corps. Il avait beau ne
rien faire de sexuel, un désir vorace flamboyait dans ses yeux.
— Je
te sens couler dans mes veines, dit-il. Je te goûte sur ma langue et
hume ton arôme épicé. Mais plus encore, je n’arrête pas de
penser à toi et à la façon dont tu t’es donnée à moi dans le
labo. La façon dont tu t’es sacrifiée pour sauver Neriya.
(Il déglutit.) La façon dont tu t’es occupée de mon fils.
Elle
se lécha les lèvres, et il baissa le regard sur sa bouche.
— Attends…
alors… il ne s’agit que de gratitude ? Tu veux me témoigner
ta reconnaissance avec du sexe ?
Les
joues de Riker devinrent cramoisies, et elle sut qu’elle avait tapé
dans le mille.
— Non.
— Dommage,
répondit-elle, se surprenant elle-même, mais bon sang !
Elle
en avait assez de n’exercer aucun contrôle sur sa vie et
d’avoir l’impression d’être ballottée au gré du vent. S’il
voulait coucher avec elle pour la remercier, qui était-elle pour
refuser ?
— Je
veux un orgasme, ajouta-t-elle.
Riker
en resta bouche bée. Se reprit. Quand Nicole laissa tomber la
serviette et se dressa devant lui dans le plus simple appareil, il
fut bouche bée une nouvelle fois.
— Allez,
vas-y, remercie-moi.
— Nicole…
L’avertissement
contenu dans son intonation aurait dû lui mettre la puce à
l’oreille, mais, à cet instant, elle n’était plus en mesure de
saisir les signaux subtils. Ou peut-être n’en avait-elle plus rien
à faire.
D’un
air faussement pudique, elle se caressa le nombril du bout du doigt,
adorant la façon dont le regard de Riker resta fixé sur sa
main tandis qu’elle la faisait courir sur son ventre. Elle
sentit une vive brûlure aux endroits où ses yeux se posaient, et
elle prit tout son temps pour remonter jusqu’à ses seins rebondis,
puis, enfin, à ses mamelons.
— Alors ?
(Joueuse, elle les pinça, les titilla, et se réjouit de remarquer
que Riker respirait de plus en plus vite. Cependant, il n’avait
toujours pas bougé.) Bien. (Elle soupira, laissant tomber la
main sur le côté.) Tu ne dois pas m’être si reconnaissant que
ça.
Elle
lui tourna le dos, délibérément, et se baissa pour ramasser la
serviette.
C’en
fut trop. Soudain, elle se retrouva debout, le corps coincé entre
Riker et le mur, la joue plaquée contre la poutre encastrée dans la
roche. D’une main, il lui empoigna les cheveux tandis qu’il
plongeait l’autre entre ses jambes. Avec brutalité, il lui
inclina la tête vers l’arrière afin de pouvoir l’embrasser.
Dans cette position, Nicole pouvait à peine bouger, et, la vache !
être ainsi entravée était follement excitant !
Elle
frotta ses fesses contre son érection au rythme des caresses intimes
de ses doigts, d’abord langoureuses et délicates, puis de plus en
plus appuyées, et, quand ilglissa l’index en elle, elle ne put
retenir un cri.
— Merci.
(Le souffle chaud de Riker lui frôla la joue, et sa voix profonde
vibra en elle telle une onde érotique.) C’est ce que tu voulais ?
— Oui,
haleta-t-elle.
Il
émit une espèce de grognement viril avide et enfonça davantage son
doigt. Il ne perdit pas de temps à la titiller. Il y alla
franchement et la caressa avec force, l’amenant à lui
chevaucher la main. Un liquide brûlant coula entre ses lèvres, et
elle se demanda s’il avait remarqué à quel point elle était
prête pour lui.
— Merci,
répéta-t-il d’une voix gutturale. Mer-ci.
Il
retira sa main et elle faillit pleurer devant cette sensation de
manque.
Jusqu’à
ce qu’elle l’entende descendre sa braguette et sente son sexe
massif entre ses cuisses.
— Merci
à toi, murmura-t-elle.
Il la
pénétra, s’enfouissant en elle d’une seule poussée. Ils
bougèrent en rythme, ses hanches heurtant les fesses de Nicole. Il
lui relâcha les cheveux et lui empoigna la taille, la maintenant en
place tandis qu’il l’assaillait de ses coups de reins puissants.
Sa respiration se fit saccadée, se mêlant à celle de Nicole, et
elle comprit qu’il était aussiproche qu’elle de l’orgasme.