Hunter
est prêt à tout pour sauver son peuple de l'extinction. Ou d'un
sort pire encore : devenir les esclaves et cobayes des humains. Mais
le charismatique leader de la rébellion vampire doit pour cela
affronter une épreuve face à laquelle sa force et son courage n'ont
que peu de valeur. Afin de forger une alliance, il a accepté de
s'unir à la fille du chef d'un clan rival. Une vampire qu'il
déteste. Une vampire qui a une sœur jumelle dont il est fou
amoureux. Entre le futur de son clan et l'amour véritable, Hunter
devra choisir...
Larissa
Ione, vétéran de l’Air Force, a également exercé les
professions de météorologiste, de médecin urgentiste et de
dresseuse de chiens, souvent en même temps. Ce faisant, elle n’a
jamais cessé d’écrire. Avec son époux garde-côte et son fils,
c’est dans le Pacifique nord qu’elle se sent vraiment chez elle.
Amoureuse des animaux, elle adopte tous ceux qu’elle trouve et a
déjà eu l’occasion d’en secourir et d’en soigner de toutes
sortes, des souriceaux aux bébés chouettes. Il n’est donc pas
surprenant de rencontrer de nombreux animaux dans ses romans.
source
Miladay
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Lecture
finie
Une
excellente suite que j'ai dévoré !
Les
points forts
Le
deuxième opus de la nouvelle série de Larissa Ione est SANS
temps morts. J'ai été littéralement happé par ma lecture. Il
faut dire que cela avait commencé à la fin du 1er tome. Riker
se finit magistralement. On passe de la romance de Riker à celle
d'Hunter d'une manière géniale. Tant et si bien que je me suis ruée
sur le tome 2. Chose très rare. J'aime bien me faire mijoter
entre les différents tomes d'une série. J'apprécie plus. Bon
ça s'est mon truc de lectrice mais là...je n'ai pas pu.
Larissa Ione a magistralement embarqué ses lecteurs dans le tome 2,
à la fin du premier. Chapeau !
Les
personnages sont justes parfaits. Hunter et Aylin ont un
charisme fou. Leur passion est vraiment palpable à chaque page et on
en prend plein les mirettes. Il y a une multitudes de scènes
sublimes. Des passages que j'ai relu et annoté en poussant des
petits soupirs (c'est le signe que je suis une lectrice de romance
comblée).
Les
personnages secondaires notamment Myne
sont tout aussi réussis. Quant à Rasha,
la sœur jumelle d'Aylin même si c'est une garce, j'ai bien aimé
qu'elle ne soit pas que ça. Cela promet une belle suite en
perspective.
Ce qui
fait que Larissa Ione sort son épingle du jeu, c'est qu'elle propose
une romance bien évidemment, mâtinée de pas mal de sexe mais au
final, j'adore cette série car elle est menée tambour battant
et toujours avec justesse.
Les
points faibles
Je
l'ai trouvé meilleur que le premier tome à bien des égards mais la
fin de Riker est vraiment généralissime. Je voulais ABSOLUMENT
connaître l'histoire de Hunter. Ici, même si la fin n'est
pas mauvaise mais elle n'est pas aussi brillante.
Bref
Jetez-vous
sur ce deuxième tome !
Il
entendit Aylin avancer doucement vers lui et il se crispa,
douloureusement conscient de chaque pas qui la rapprochait de lui.
Quand elle posa la paume entre ses omoplates, un frisson le secoua et
il comprit que la souffrance qu’entraînerait sa perte lui serait
insoutenable. Une sueur glacée l’inonda malgré l’ardent désir
qui irradiait de la main d’Aylin pour se répandre à tout son
corps.
— Je
n’aurais pas dû dire ça. (Aylin jura tout bas.) Je ne me mets pas
en colère comme ça, d’habitude, et je ne devrais pas rendre ton
union avec Rasha encore plus difficile.
— Arrête,
dit-il sur un ton brusque. Ne t’excuse pas et ne me touche pas.
Plus jamais.
Par
tous les dieux ! il ne répondait plus de rien quand elle le
touchait. Celui qui avait proclamé que les femmes étaient le sexe
faible était le roi des imbéciles, car Aylin détenait sur lui un
pouvoir que personne n’avait jamais eu. Il était temps de réduire
l’emprise qu’elle avait sur lui, même si ça signifiait les
blesser tous les deux.
— J’appartiens
à Rasha.
Ces
quatre mots lui donnèrent la nausée.
Aylin
laissa retomber sa main, et ce manque lui infligea une douleur
presque physique.
— Eh
bien, tout est dit, n’est-ce pas ? Rasha sera enchantée
d’apprendre que tu la veux.
Elle
s’éloigna et, là, il péta les plombs. Littéralement. Avant que
son cerveau ne reprenne les commandes, il lui rentra dedans
par-derrière et l’attira contre lui. Il enroula un bras autour de
sa taille, et de l’autre main il lui empoigna le menton. Les
épaules graciles d’Aylin s’enfoncèrent dans son torse lorsqu’il
rapprocha la bouche de son oreille.
— C’est
toi que je veux, Aylin, gronda-t-il. Je te désire si fort que ça
m’empêche de réfléchir. Ou crois-tu que, ça, ce soit pour ta
sœur ?
Il
frotta son érection dure comme le roc contre ses fesses et sourit
lorsqu’elle laissa échapper un grognement d’encouragement des
plus érotiques.
— Voilà
pourquoi je ne voulais pas que tu me touches. Je te veux, mais je ne
peux pas t’avoir.
Elle
se dévissa le cou pour le regarder. Un hypnotique maelström
d’émotions tourbillonnait dans ses yeux et il se laissa happer. Il
se serait volontiers noyé dans ces étendues bleues.
— Si,
tu peux, murmura-t-elle. Même si ce n’est que pour ce soir, tu
peux m’avoir.
Aussitôt,
l’atmosphère se chargea. La respiration d’Aylin, superficielle à
l’instant sous l’effet de la colère, devint plus profonde et
plus rapide. Tout comme celle de Hunter. Son postérieur, collé
contre l’entrejambe de son partenaire, roulait chaque fois qu’elle
inspirait, et la queue de ce dernier, nichée dans la raie de ses
fesses, gonflait davantage.
— Hunter,
haleta-t-elle, en se cambrant contre lui.
L’odeur
suave et épicée de son excitation satura l’air. Il réprima un
gémissement alors qu’il brûlait de retrousser sa robe pour
plonger en elle. Juste comme ça. Par-derrière, lui empoignant les
hanches et enfouissant les dents dans le creux de son cou pour la
maintenir en place pendant ses coups de reins.
Par
le Grand Esprit, que c’était tentant ! Partager une nuit de
passion avec elle et se laisser bercer par ce souvenir pour le
restant de sa vie.
— Je
t’en prie.
Elle
attrapa l’arrière de sa tête et enfonça les doigts dans ses
cheveux tandis qu’il lui effleurait le lobe de l’oreille du bout
des lèvres.
— Fais-moi
l’amour. Je veux que tu sois le premier.
Il
se figea.
— Tu
es vierge ?
Il
aurait dû s’y attendre, mais il ne pouvait concevoir qu’un mâle
ait pu lui résister.
— Oui.
(Sa voix tremblait, mais sa main gauche était ferme lorsqu’elle
l’inséra entre eux pour lui agripper la cuisse.) Prends-la.
Prends-moi.
Il
ne le pouvait pas, pour de nombreuses raisons. Il avait beau être
tenté par sa proposition, elle méritait mieux que de se faire
déflorer dans une grotte par un homme qui appartiendrait bientôt à
une autre. Et il savait, jusque dans les tréfonds de son âme, que
coucher avec elle l’anéantirait. Il la revendiquerait, il serait
incapable de la laisser partir, et son clan en paierait le prix.
— C’est
impossible, dit-il d’une voix brisée. Tu mérites bien plus que ce
que je peux te donner.
— Dois-je
comprendre que tu ne prendrais pas un tel risque pour la femme que tu
aimes ?
— Je
serai prêt à prendre tous les risques pour celle que j’aime.
Hunter
s’avança vers elle, la captivant par sa beauté. Il s’arrêta à
trente centimètres d’elle, assez près pour qu’elle flaire la
fumée et la sueur sur sa peau. Assez près pour que le désir de le
goûter la fasse saliver.
— Tous
les risques, répéta-t-il. C’est précisément pour cela que je ne
peux pas tomber amoureux.
— Tu
ne peux pas, murmura-t-elle d’une voix éraillée, ou tu ne veux
pas ?
Pendant
un long moment, il ne dit rien, mais elle vit que la bataille faisait
rage dans ses yeux et se demanda s’il pensait à Rasha. Son ventre
se noua. Alors qu’elle désespérait qu’il réponde, il se
détourna et commença à se diriger vers le bassin, son épaisse
crinière balayant son large dos tandis qu’il marchait.
— Cela
fait-il la moindre différence ? Le clan est ma priorité.
Point.
— Ce
n’est pas pour autant que tu ne peux pas être heureux.
S’arrêtant
sur ses pas, il secoua la tête.
— Comment
peux-tu avoir grandi à ShadowSpawn et continuer à être aussi
naïve ?
— Comment
aurais-je pu grandir à ShadowSpawn sans espérer et rêver de jours
meilleurs ?
Voilà
ce qui lui avait permis de rester saine d’esprit. Si elle n’avait
pas aspiré à une vie meilleure, elle serait morte de désespoir
depuis bien longtemps.
— Espères-tu
toujours des jours meilleurs ?
Elle
croisa fermement les bras sur la poitrine. Personne ne pouvait lui
enlever ses rêves.
— Oui.
— Eh
bien, je te souhaite de les vivre, Aylin, de tout mon cœur. Mais
j’ai appris il y a belle lurette qu’espérer était une perte de
temps. J’ai espéré avoir des enfants. J’ai espéré m’unir
avec une femme que j’aimerais. Tout ce que j’espère aujourd’hui,
c’est survivre à demain. On verra bien. (Il s’affaira sur sa
ceinture, et elle se détourna lorsqu’il laissa tomber ses
vêtements au sol.) Repose-toi un peu. Peut-être auras-tu plus de
chance avec tes souhaits que moi avec les miens.
Elle
en doutait, puisqu’elle souhaitait que Hunter puisse être sien.