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mardi 30 juin 2020

La musique qui fait battre mon coeur... #10



- Kolinga -  
Kongo


 
KONGO – Kolinga Feat. Gaël Faye
Je t'ai dans les os, un peu malgré moi,
L'appel est si fort, que je me pers un peu parfois
Qui on est où l'on va
Au moins je sais qu'un bout de mon âme demeure chez toi
Kongo, à l'image de ton fleuve ton tumulte m'émeut
Et arrache tous mes masques
A nue je me jette à l'eau
Quel rôle m'offres-tu ?
Quel enfant suis-je pour toi ?
Le sage ou le têtu ?
Celui qui t'aime, en tout cas,
Te l'ai-je dit le sais-tu ?

Congo, avec toi j'aimerai me lever,
Congo, avec toi j'aimerai la danser
Congo, avec toi j'aimerai avancer vers des jours plus beaux

Au pays mien, présent passé
Le futur un sentier de bohémiens
Bout de toi, bout de ton âme je suis
Ta sueur et tes larmes j’essuye
Enfant du fleuve, des forêts des villes
Les cupides ont dévoré nos vies
J’ai lu chaque ligne de la lettre à Pauline
Du fond de l’abîme j’ai vu l’aurore opaline
Avance, je trébuche mais j’avance
Vers des jours plus heureux
Je danse des rumbas raturées aux guitares saturées
Mégaphone à tue-tête pour chanter

Congo, avec toi j'aimerai me lever,
Congo, avec toi j'aimerai la paix

Tu m'as dévoilé les trésors de mon âme,
Ce secret, qui n'en est plus un,
Ton coeur bat au même rythme que le mien
Oh non, nous ne sommes pas séparés,
Congolaises, Congolais, honorons notre royaume sacré

- Chair -  
  Barbara Pravi

   


 
8h27
Le ciel bleu rend presque l'hôpital joli, presque
T'as 17 ans, quasi 17 et demi
Une boule immense dans le cœur
Tu traverses la cour
T'espères croiser personne
Que ça dure pas longtemps
Une pilule puis voilà
La honte ? Elle passera
T'es comme l'enfant percé que le futur remplira, mais c'est trop tôt pour ça.
"Barbara vous êtes sûre ?"
On t'explique la vie
Autour ça s'agite
Et puis, y'a cette phrase qu'on te jette à la gueule:

"Mais vous n'êtes qu'une pute !
C'est ce qui arrive, bah ouais !
Vous êtes pas protégée et vous serez p't'êt stérile, il fallait y penser"
Bien sûr que tu y as pensé…
8h50
Tu sors de cette pièce effondrée, pleine de culpabilité

Ma chair,
Mon corps,
Ma chair,
Ma chair,
Ma chair,
Ma chair,
Ma chair,
Mon corps,
Ma chair,

Mon corps,
Ma chair,
Mon corps,
Mon corps,
Mon corps…

T'as 20 ans
20 ans c'est beau non ?
Pourtant tu sais pas bien,
La confiance à zéro
Tu bois des verres en trop pour te sentir un peu moins,
Tu flambes, tu fais la belle, tu fais comme si de rien
Mais au fond, tu te vois comme ils te regardent, eux
Sans valeur
Sans avenir

Sans douceur
Sans plaisir
Et tu crois que le sexe est lié à la violence
Tu crois que l'essentiel c'est de garder la face
Si tu joues bien, ça passe
Quand on joue bien, tout passe
Tu fuis en avant pour ne pas t'écouter
Ne pas te comprendre, même pas te respecter
Tu te coupes les cheveux courts
Te tatoues de conneries
Les petites défaites
Les fêtes qui dégénèrent
Et les larmes dans l'aube
Qu'est ce que tu peux y faire ?

Ma chair,
Mon corps,
Ma chair,

Ma chair,
Ma chair,
Ma chair,
Ma chair,
Mon corps,
Ma chair,
Mon corps,
Ma chair,
Mon corps,
Mon corps,
Mon corps…

T'as 26 ans
Le ciel bleu rend presque le boulevard joli
Presque
T'as 26 ans, quasi 26 et demi
Maintenant tu te sens prête
Tu t'entends résonner

Et puis t'abandonner
Maintenant tu t'écoutes
(Maintenant tu t'écoutes)
Tu sais que t'as le droit de te laisser aller
Et de te dire "Je t'aime"
( "Je t'aime", "Je t'aime", "Je t'aime","Je t'aime")
D'offrir à ta peau des tas d'autres souvenirs
De l'amour, du respect, des baisers, du désir
D'offrir à ta peau des tas d'autres souvenirs
Amour, respect, baisers, désir

Sans le savoir, je m'avançais

J'avançais vers ma chair chérie
Sans le savoir, tu avanceras
T'avanceras vers ta chair, ma chérie
Maintenant qu'on sait, nous avançons
Avançons vers nos chairs chéries

Avançons vers nos chairs guéries
Avançons vers nos chairs

Sans le savoir, je m'avançais
J'avançais vers ma chair chérie
Sans le savoir, tu avanceras
T'avanceras vers ta chair, ma chérie
Maintenant qu'on sait, nous avançons
Avançons vers nos chairs chéries
Avançons vers nos chairs guéries
Avançons vers nos chairs

Ma chair,
Mon corps,
Ma chair,
Ma chair,
Ma chair,
Ma chair,

Ma chair,
Mon corps,
Ma chair,
Mon corps,
Ma chair,
Mon corps,
Mon corps,
Mon corps…


- Mais je t'aime -  
  Grand corps malade et Camille Lellouch

 

 
Mais me raconte pas d'histoires
Tu sais bien, ce qui ne tourne pas rond
Chez moi, ne m'en demande pas trop
Tu sais bien, que les fêlures sont profondes
Sans moi, ne t'accroche pas si fort
Si tu doutes, ne t'accroche pas si fort
Si ça te coûte, ne me laisse pas te quitter
Alors que je suis sûre de moi
Je te donne tout ce que j'ai alors essaie de voir en moi que
Je t'aime
Mais je t'aime
Je t'aime
Je t'aime
Je t'aime
Je t'aime
Je t'aime, du plus fort que je peux
Je t'aime, et je fais de mon mieux
On m'avait dit "Attends tu vas voir, l'amour c'est un grand feu"
Ça crépite, ça illumine, ça brille, ça réchauffe, ça pique les yeux
Ça envoie des centaines de lucioles tout là-haut, au firmament
Ça s'allume d'un coup et ça éclaire le monde et la ville différemment
Nous on a craqué l'allumette pour l'étincelle de nos débuts
On a alimenté ce foyer de tous nos excès, de nos abus
On s'est aimé plus que tout, seul au monde de notre bulle
Ces flammes nous ont rendus fous
On a oublié qu'au final, le feu ça brûle
Et je t'aime
Je t'aime
Je t'aime
Je t'aime
Oui, je t'aime
Je t'aime
Je t'aime, du plus fort que je peux
Je t'aime, et je fais de mon mieux
Je m'approche tout près de notre feu et je transpire d'amertume
Je vois danser ces flammes jaunes et bleues, et la passion qui se consume
Pourquoi lorsque l'amour est fort il nous rend vulnérables et fragiles
Je pense à nous et je vacille, pourquoi depuis rien n'est facile
Je t'aime en feu, je t'aime en or
Je t'aime soucieux, je t'aime trop fort
Je t'aime pour deux, je t'aime à tord
C'est périlleux, je t'aime encore
Alors c'est vrai ça me perfore
Je t'aime pesant, je t'aime bancale
Évidemment ça me dévore
Je sais tellement que je t'aime, mal
Si j'avance, avec toi
C'est que je me vois faire cette danse, dans tes bras
Des attentes, j'en ai pas
Tu me donnes tant d'amour, tant de force
Que je ne peux plus, me passer d'toi
Si mes mots te blessent, c'est pas de ta faute
Mes blessures sont d'hier
Il y a des jours plus durs que d'autres
Si mes mots te pèsent
J'y suis pour rien
J'y suis pour rien, rien
Mais, je t'aime
Je t'aime
Je t'aime
Je t'aime
Je t'aime
Je t'aime
Je t'aime, du plus fort que je peux
Je t'aime (Tu m'aimes), et je fais de mon mieux (Tu fais de ton mieux)
Mais, je t'aime (je t'aime)



-La tendresse -  
Bourvil

 

 
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y'en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien, on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n'irait pas plus loin
Un enfant nous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos curs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours