Quand
j'avais cinq ans, j'ai dit à Toren Grace que je l'épouserais quand
je serais grande.
Quand
j'ai eu dix-huit ans, je lui ai fait comprendre que mes sentiments
n'avaient pas changé. Le problème ? Il a quinze ans de plus que moi
et c'est le meilleur ami de mon père.
Toren
Grace. Le meilleur ami de mon père. Presque un oncle.
Il
est mon plus grand soutien. Le seul qui compte.
C'est
lui que je veux, et je l'aime. Depuis toujours. Il m'aime aussi.
Tor
est quelqu'un de bien. Il est aimant, dévoué, avec un sens moral à
toute épreuve. Un baiser échangé entre nous lui a fait perdre ses
repères.
Nous
ne parvenons pas à oublier la sensation de ce baiser, et tous les
bouleversements qu'il a provoqués. Rien ne sera plus jamais comme
avant.
Je
sais qu'il s'efforce de résister à ses sentiments, mais je suis
déterminée. Je ne suis plus une petite fille et nous sommes faits
l'un pour l'autre, c'est indéniable.
Le
cœur a ses désirs ; il se moque de notre âge et des circonstances
de notre rencontre. Mais mon père, lui, ne s'en moque pas.
Il
est la personne que nous aimons le plus, et nous ne supportons pas
l'idée de le blesser.
Nous
sommes tous déchirés par ce dilemme, et je ne sais pas comment
montrer aux autres que nos fautes n’en sont en fait pas.
Attirance
interdite est le premier tome d'une série dont tous les romans
peuvent se lire indépendamment des autres.
Lecture
finie
Je
découvre cette nouvelle auteure avec Attirance interdite. Le résumé
était prometteur et je dois avouer que le style est bon. Je suis
rentrée très vite dans l'histoire. Les personnages sont attachants
mais...ils ne sont pas attirants.
C'est
à dire que Carian Cole propose des personnages très vrais notamment
avec leurs fêlures, leurs imperfections mais ils ne m'ont pas fait
rêver.
Si
le roman porte ce titre c'est qu'il raconte l'histoire impossible
entre l'héroïne Kenzie et le meilleur ami de son père de 15 ans
son aîné.
Certes
il y a une différence d'âge mais pour moi ce qui est choquant n'est
pas là. D'ailleurs il n'y a rien qui me choque mais je trouve peu
crédible que les héros passent de « tonton » à amant.
L'exercice était certainement compliqué mais je n'y ai pas cru.
L'héroïne a seulement 15 ans de plus que son père. C'est
extrêmement rare mais dans le cadre posé par l'auteure ça passe
tout seul....
Toren,
le héros, est bourré de problèmes et de mal être. Pourtant, il
apparaît comme l'homme idéal tout en étant décrit comme un
looser.
Il
est comme un deuxième père, d'ailleurs c'est son parrain et
l'héroïne l'appelle « tonton ». Il l'élève depuis
toujours comme le ferait un père mais à un moment, elle l'attire
sexuellement...
J'accroche
pas. Il y a un aspect qui me dérange beaucoup. Alors certes, enfant,
il n'était pas attiré par elle mais dès l’adolescence les choses
changent....
Bref,
une romance qui pour moi n'est pas romantique. Je ne la recommande
pas tout en ayant envie de découvrir l'auteure au travers d'un autre
livre où mes valeurs seront moins mises à l'épreuve.
—
Toi, dit-elle doucement. Tu
es ce que j’ai toujours voulu. Et oui, je t’ai voulu longtemps
avant de savoir ce que ça voulait dire. Mais je le sais, maintenant.
Elle baisse la tête et embrasse mon torse nu, juste au-dessus du
tatouage de ses mots, ses lèvres douces, humides et chaudes.
—
Je te veux tout entier,
poursuit-elle tandis que sa bouche se promène sur ma chair. Ton
amour, ton corps, ton passé, ton présent, ton futur. Tout.
Je
peine à respirer tandis que ses lèvres quittent ma poitrine pour
mon ventre, et je m’appuie contre le mur, le cœur battant vite et
fort. Ma petite Kenzi disparaît dans le décor. Cette femme devant
moi a pris sa place et dit tous les mots que je désire et que j’ai
besoin d’entendre, me touche comme il faut, m’excite, précipitant
ma chute. Je cligne des yeux, presque convaincu qu’elle va
disparaître et que ce ne sera qu’une hallucination perverse, mais
elle est toujours là et s’agenouille maintenant devant moi, ses
mains sur mes cuisses. Quand ses lèvres appuient sur le devant de
mon jean, directement sur mon sexe, je retiens un souffle et ma main
se glisse sur sa tête, agrippant ses cheveux.
—
Kenzi…, murmuré-je d’une
voix irrégulière en la regardant d’en haut.
Je
ne sais pas quel sort elle m’a jeté, mais je ne peux que la
laisser en faire qu’à sa tête. Elle plante de petits baisers
rapides le long de ma queue, et me fait presque exploser quand elle
en mordille doucement l’extrémité, ses dents éraflant l’étoffe
de mon jean. Je la ramène vers moi par les cheveux et couvre sa
bouche de la mienne, ma poitrine palpitant contre la sienne tandis
que mes mains glissent le long de son dos pour épouser les courbes
de ses fesses, frottant mon sexe contre elle.
—
Tu joues avec le feu, dis-je
d’une voix rauque.
—
Je m’en fiche.
—
Dis-moi d’arrêter, Kenzi.
S’il te plaît…, la supplié-je en sachant que je ne la lâcherai
jamais si elle n’arrête pas ça. Elle m’a entraîné trop loin
pour faire demi-tour, et sa nouvelle assurance sensuelle m’envoie
bien trop de feux verts.
—
Non, dit-elle simplement en
enroulant ses bras autour des miens, m’embrassant avec autant de
faim que je l’embrasse.
—
Repousse-moi.
—
Jamais, murmure-t-elle en
m’attirant encore plus près.
—
Qu’est-ce qui t’arrive
aujourd’hui ? demandé-je en bougeant mes lèvres plus bas pour
suçoter son cou.
—
Je ne sais pas…, dit-elle
le souffle court, inclinant sa tête vers l’arrière, me laissant
sucer la chair délicate de sa gorge. Être aussi proche de toi toute
la journée… te toucher… je n’ai plus envie d’arrêter.
—
Alors je n’arrêterai pas
avant d’avoir goûté chaque satané centimètre de toi. Je plonge
mes lèvres à nouveau sur les siennes et la regarde dans les yeux.
—
Une fois qu’on aura
commencé, on ne pourra plus revenir en arrière, Kenzi. Elle
déglutit, montrant finalement un soupçon de nervosité, et opine de
la tête.
—
Je sais, Tor. C’est ce que
je veux.
Elle
recule d’un pas et retire son t-shirt, puis le jette au sol,
imitant mon geste de défi, et déclare :
—
Je veux que tu me touches.