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samedi 13 juin 2020

Les Écorchés, Tome 1 : Attirance interdite de Carian Cole


 
Quand j'avais cinq ans, j'ai dit à Toren Grace que je l'épouserais quand je serais grande.
Quand j'ai eu dix-huit ans, je lui ai fait comprendre que mes sentiments n'avaient pas changé. Le problème ? Il a quinze ans de plus que moi et c'est le meilleur ami de mon père.
Toren Grace. Le meilleur ami de mon père. Presque un oncle.
Il est mon plus grand soutien. Le seul qui compte.
C'est lui que je veux, et je l'aime. Depuis toujours. Il m'aime aussi.
Tor est quelqu'un de bien. Il est aimant, dévoué, avec un sens moral à toute épreuve. Un baiser échangé entre nous lui a fait perdre ses repères.
Nous ne parvenons pas à oublier la sensation de ce baiser, et tous les bouleversements qu'il a provoqués. Rien ne sera plus jamais comme avant.
Je sais qu'il s'efforce de résister à ses sentiments, mais je suis déterminée. Je ne suis plus une petite fille et nous sommes faits l'un pour l'autre, c'est indéniable.
Le cœur a ses désirs ; il se moque de notre âge et des circonstances de notre rencontre. Mais mon père, lui, ne s'en moque pas.
Il est la personne que nous aimons le plus, et nous ne supportons pas l'idée de le blesser.
Nous sommes tous déchirés par ce dilemme, et je ne sais pas comment montrer aux autres que nos fautes n’en sont en fait pas.
Attirance interdite est le premier tome d'une série dont tous les romans peuvent se lire indépendamment des autres.





Lecture finie

Je découvre cette nouvelle auteure avec Attirance interdite. Le résumé était prometteur et je dois avouer que le style est bon. Je suis rentrée très vite dans l'histoire. Les personnages sont attachants mais...ils ne sont pas attirants.

C'est à dire que Carian Cole propose des personnages très vrais notamment avec leurs fêlures, leurs imperfections mais ils ne m'ont pas fait rêver.
Si le roman porte ce titre c'est qu'il raconte l'histoire impossible entre l'héroïne Kenzie et le meilleur ami de son père de 15 ans son aîné.

Certes il y a une différence d'âge mais pour moi ce qui est choquant n'est pas là. D'ailleurs il n'y a rien qui me choque mais je trouve peu crédible que les héros passent de «  tonton » à amant. L'exercice était certainement compliqué mais je n'y ai pas cru. L'héroïne a seulement 15 ans de plus que son père. C'est extrêmement rare mais dans le cadre posé par l'auteure ça passe tout seul....

Toren, le héros, est bourré de problèmes et de mal être. Pourtant, il apparaît comme l'homme idéal tout en étant décrit comme un looser.

Il est comme un deuxième père, d'ailleurs c'est son parrain et l'héroïne l'appelle « tonton ». Il l'élève depuis toujours comme le ferait un père mais à un moment, elle l'attire sexuellement...

J'accroche pas. Il y a un aspect qui me dérange beaucoup. Alors certes, enfant, il n'était pas attiré par elle mais dès l’adolescence les choses changent....

Bref, une romance qui pour moi n'est pas romantique. Je ne la recommande pas tout en ayant envie de découvrir l'auteure au travers d'un autre livre où mes valeurs seront moins mises à l'épreuve.


Toi, dit-elle doucement. Tu es ce que j’ai toujours voulu. Et oui, je t’ai voulu longtemps avant de savoir ce que ça voulait dire. Mais je le sais, maintenant. Elle baisse la tête et embrasse mon torse nu, juste au-dessus du tatouage de ses mots, ses lèvres douces, humides et chaudes.
Je te veux tout entier, poursuit-elle tandis que sa bouche se promène sur ma chair. Ton amour, ton corps, ton passé, ton présent, ton futur. Tout.
Je peine à respirer tandis que ses lèvres quittent ma poitrine pour mon ventre, et je m’appuie contre le mur, le cœur battant vite et fort. Ma petite Kenzi disparaît dans le décor. Cette femme devant moi a pris sa place et dit tous les mots que je désire et que j’ai besoin d’entendre, me touche comme il faut, m’excite, précipitant ma chute. Je cligne des yeux, presque convaincu qu’elle va disparaître et que ce ne sera qu’une hallucination perverse, mais elle est toujours là et s’agenouille maintenant devant moi, ses mains sur mes cuisses. Quand ses lèvres appuient sur le devant de mon jean, directement sur mon sexe, je retiens un souffle et ma main se glisse sur sa tête, agrippant ses cheveux.
Kenzi…, murmuré-je d’une voix irrégulière en la regardant d’en haut.
Je ne sais pas quel sort elle m’a jeté, mais je ne peux que la laisser en faire qu’à sa tête. Elle plante de petits baisers rapides le long de ma queue, et me fait presque exploser quand elle en mordille doucement l’extrémité, ses dents éraflant l’étoffe de mon jean. Je la ramène vers moi par les cheveux et couvre sa bouche de la mienne, ma poitrine palpitant contre la sienne tandis que mes mains glissent le long de son dos pour épouser les courbes de ses fesses, frottant mon sexe contre elle.
Tu joues avec le feu, dis-je d’une voix rauque.
Je m’en fiche.
Dis-moi d’arrêter, Kenzi. S’il te plaît…, la supplié-je en sachant que je ne la lâcherai jamais si elle n’arrête pas ça. Elle m’a entraîné trop loin pour faire demi-tour, et sa nouvelle assurance sensuelle m’envoie bien trop de feux verts.
Non, dit-elle simplement en enroulant ses bras autour des miens, m’embrassant avec autant de faim que je l’embrasse.
Repousse-moi.
Jamais, murmure-t-elle en m’attirant encore plus près.
Qu’est-ce qui t’arrive aujourd’hui ? demandé-je en bougeant mes lèvres plus bas pour suçoter son cou.
Je ne sais pas…, dit-elle le souffle court, inclinant sa tête vers l’arrière, me laissant sucer la chair délicate de sa gorge. Être aussi proche de toi toute la journée… te toucher… je n’ai plus envie d’arrêter.
Alors je n’arrêterai pas avant d’avoir goûté chaque satané centimètre de toi. Je plonge mes lèvres à nouveau sur les siennes et la regarde dans les yeux.
Une fois qu’on aura commencé, on ne pourra plus revenir en arrière, Kenzi. Elle déglutit, montrant finalement un soupçon de nervosité, et opine de la tête.
Je sais, Tor. C’est ce que je veux.
Elle recule d’un pas et retire son t-shirt, puis le jette au sol, imitant mon geste de défi, et déclare :
Je veux que tu me touches.