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samedi 25 mars 2023

Les Chevaliers des Highlands, Tome 6 : La Recrue Monica McCarty


 

 

1309.

Robert de Bruce organise les Jeux des Highlands. Kenneth Sutherland, connu pour être aussi vaillant à la bataille que vigoureux dans le lit des dames, est venu s'y distinguer afin d'intégrer la garde d'élite du roi. Il y croise Mary, jeune femme effacée. Sous ses nippes grises, il devine l'or de ses cheveux et la splendeur d'un corps de nymphe. Après une nuit inoubliable, Mary s'enfuit. Furieux, Kenneth apprend alors que celle qu'il prenait pour une simple dame de compagnie est en réalité la comtesse d'Atholl. Quelques mois plus tard, il la retrouve en Angleterre où l'envoie le roi en mission spéciale...



 

C'est au cours de ses études de droit que Monica McCarty s'est intéressée à l'histoire de l'Écosse.

Depuis, elle écrit des romances historiques très intenses avec des héros qui font rêver.

Monica McCarty est considérée comme la plus grande auteure de romans sur les clans écossais : les Highlanders. Elle vit aujourd'hui dans la baie de San Francisco avec son mari et leurs deux enfants.






C'était certainement l'un des personnages dont j'attendais le moins la romance car dans le tome précédent, il est vraiment dépeint comme un idiot imbu de lui-même. C'est bien grâce à ce tome que j'attendais peu que j'ai pu voir tout le taleent de Monica McCarty car elle en a fait une romance coup de cœur. Chapeau bas !


- Pourquoi ne m'avoir rien dit? Pourquoi m'avoir menti et laissé croire que vous étiez l'une des dames de compagnie de Lady Margaret ?

- C'est vous qui avez fait cette supposition, répliqua-t-elle avec un haussement d'épaules. Je n'ai pas vu l'intérêt de la corriger.

A sa tête, elle pouvait voir qu'il n'appréciait pas son attitude. A quoi s'était-il attendu? A ce qu'elle implore son pardon? Sans doute. C'était probablement ce que la plupart des femmes qu'il connaissait auraient fait. Des femmes n'aspirant qu'à lui plaire. Elle n'en faisait pas partie.

Elle n'avait aucune excuse à fournir. C'était lui qui avait commencé ce petit jeu dans l'écurie. Il n'avait eu que ce qu'il méritait... Et ce qu'il avait voulu.

- Même en connaissant les desseins du roi? Les fiançailles qu'il projetait entre nous?

Elle se raidit et le toisa de haut en bas.

- Surtout en sachant ce qu'il projetait. Je ne suis pas à la recherche d'un mari.

Il fulminait. Elle se demanda si elle n'avait pas été un peu prompte en estimant qu'elle ne courait aucun danger.

- Mais vous êtes à la recherche d'autre chose, peut-être?

Elle afficha un air de profonde indifférence qui le fit frémir de rage. Elle allait sans doute un peu trop loin mais ne pouvait s'en empêcher. Quelque chose chez cet homme faisait resurgir son agressivité.

- Vous vous comportez comme si vous aviez été lésé, lança-t-elle. Or, vous m'avez fait une offre, je l'ai acceptée. Vous devriez pourtant avoir l'habitude de ce genre de contrat.

Il lui agrippas le bras avant qu'elle ne puisse se détourner, l'attirant à lui.

- Que voulez-vous dire?

Elle tenta vainement de se libérer. Avait-il besoin de sentir aussi bon ? Cela la déconcentrait, lui rappelant la nuit précédente.

- Je suis sûre que ce n'est pas la première fois que vous passez une nuit avec une femme dont vous ignorez le nom.

- Si, je comprends bien, vous ne vouliez qu'une petite partie de jambes en l'air, c'est ça?

Même si c'était la vérité, sa manière de la présenter aussi crûment était vexante.

- Pourquoi pas vous? rétorqua-t-elle.

Il pinça les lèvres et s'approcha encore plus près.

- Ce que je voulais? grogna-t-il. Lorsque la femme avec qui je couche doit devenir mon épouse, je préfère en être averti à l'avance.

Mary se raidit et lui retourna un regard aussi féroce que le sien. Elle aussi, elle pouvait se mettre en colère.

- Vous présumez beaucoup, monsieur. Il me semble qu'il est toujours d'usage de demander la main de la dame avant de proclamer ses fiançailles.

Il la pressa conte lui, et elle frémit au contact intime de leurs deux corps.

- Il me semble que j'ai fait ma demande très clairement hier soir, ma dame. Si je ne m'abuse, vous m'avez répondu d'un "Oui, s'il vous plait" très enthousiaste.