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jeudi 23 mars 2023

Les Chevaliers des Highlands, Tome 5 : Le Saint de Monica McCarty

 

 

 

1308.

Helen Sutherland a failli s'évanouir en reconnaissant Magnus MacKay parmi les guerriers de Robert de Bruce. Trois ans plus tôt, en dépit de l'amour fou qui les liait, elle a refusé de s'enfuir avec lui. Par loyauté filiale, et peut-être aussi par lâcheté. Aujourd'hui, Magnus la repousse sans ménagement. Mais Helen n'est pas du genre à se laisser ronger par les regrets. Elle décide de reconquérir le coeur de l'implacable Highlander. Et pour cela, elle n'hésite pas à le suivre dans la périlleuse reconquête de l’Écosse.



 

 

Que je l'ai aimé celui-là. Je peux dire qu'après Magnus et Hélène, je suis tombée totalement in love de cette série. Le saint est l'une des meilleurs pour moi !




Une idée lui vint.

Pour une fois, son frère avait été de bon conseil.

Elle s’arrêta devant la porte, s’assura que personne ne pouvait la voir, puis se glissa dans la petite pièce sombre. Elle referma doucement la porte derrière elle et s’immobilisa, attendant que ses yeux s’accoutument à l’obscurité et écoutant le son régulier de la respiration de Magnus.

Lentement, elle se déshabilla, laissant sa robe de chambre et sa chemise de nuit tomber sur le sol. Pieds nus, elle avança sur le plancher, nue comme un ver.

Parvenue au pied du lit, elle prit une profonde inspiration, rassembla son courage, puis souleva les draps et se glissa à son côté.

Magnus était perdu dans ses rêves. Une masse chaude était pressée contre son dos…

Il s’éveilla en sursaut.

Il ne voyait rien dans le noir, mais ses sens étaient envahis par une odeur de savon, de fleurs et de… femme.

Il prit aussitôt conscience de deux choses : c’était Helen et elle était nue. Totalement nue. Chaque centimètre de sa peau douce était collé contre la sienne.

Un bras menu était enroulé autour de sa taille, son bassin était plaqué contre ses fesses et deux petites pointes dures caressaient son dos.

Ses tétons.

Son corps s’embrasa instantanément. C’était plus que de l’excitation, c’était de la faim, du besoin. L’appel sauvage du mâle qui réclame sa femelle.

Les doigts d’Helen, doux comme une plume, se promenaient sur son ventre.

Il se contracta. Son pouls battait à un rythme effréné. L’envie de se retourner, de la coucher sur le dos et de la prendre le tenaillait. Il voulait enrouler ses jambes autour de sa taille et s’enfoncer profondément en elle jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus être séparés. Il voulait l’entendre haleter pendant qu’il la pilonnerait.

Entendre ses cris, l’entendre hurler son nom quand elle se désagrégerait autour de lui. Puis il voulait se répandre en elle et l’emplir de sa sève. Elle se pencha et chuchota à son oreille :

Magnus, tu es réveillé ?

Quelle question ! Chaque parcelle de son corps était réveillée.