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mercredi 25 mars 2015

Minuit Tome 12 : Le désir ténébreux de Lara Adrian



 Né et élevé telle une machine à tuer, 
Nathan est un des vampires les plus mortels qui soient...











Né et élevé telle une machine à tuer, Nathan est un des vampires les plus mortels qui soient. Membre clé de l'ordre - un groupe élitiste de guerriers chargés de protéger humains et vampires - Nathan exécute chaque mission avec une précision sans faille et un manque total de pitié. Il est aujourd'hui chargé de poursuivre un puissant ennemi restant caché. Mais la discipline de Nathan et son entraînement ne font pas le poids face à l'attirance qu'il ressent envers une jeune femme qu'il n'a aucun droit de désirer - une femme riche, bien placée dans la société, promise à un autre mâle, et qui pourrait bien être la clé pour traquer la proie insaisissable de Nathan.

Jordana vit une vie de privilèges en tant que membre d'une famille importante de la Lignée à Boston. Entourée des plus fines choses et des admirateurs les plus flatteurs, Jordana n'a aucun désir - jusqu'à ce qu'elle croise la route d'un sombre et intense guerrier de l'Ordre et échange un baiser impulsif que ni elle ni lui ne pourront oublier. Même si elle tente de nier ses sentiments profonds pour Nathan, Jordana ne peut résister au désir d'être près de lui, de briser ses défenses et de voir l'homme qu'il est vraiment. Mais se rapprocher de Nathan va plonger Jordana dans un nouveau monde dangereux, la forçant à risquer tout ce qu'elle possède et tout ce qu'elle sait d'elle-même et de son passé. Et aimer cet homme séducteur pourrait bien être la plus grande tentation de toutes. 

 
(Trad BdP - Merci à elles!)



Lecture finie et je dois dire que je ne m'attendais pas à prendre autant de plaisir...


Il faut dire qu'il s'agit su 12ème tome d'une série...et ça ça me fait toujours peur. Les séries qui s'éternisent, je veux dire. Autant je peux comprendre qu'un auteur ait du mal à quitter ses personnages autant je pense que c'est un mal nécessaire... au risque d'amoindrir la qualité de la série originelle.

Tout ça pour dire qu'ici ce n'est pas le cas. Pas d'essoufflement. Ça tient essentiellement au sang neuf que Lara Adrian a introduit avec sa nouvelle génération de vampires(je ne fais pas de jeux de mots!). C'est le cas des tome 11 et 12 avec les enfants des héros des premiers tomes. J'aime beaucoup la nouvelle gallérie de personnages qui n'est pas une redite des précédents.
Young Couple Kissing StyleNathan est le fils de Corinne. Il a été retiré à sa mère et élevé de manière terrible pour devenir un chasseur implacable au service de Drago (le terrible des premiers tomes). Sa mère réussit à le récupérer adolescent mais le mal est fait.
Il se sent inadapté par rapport aux sentiments que Jordana éveille en lui. La jeune compagne de sang appartient à un milieu privilégié très éloigné de son passé et même de son présent.
Qu'importe leur attraction semble plus forte que ce qui les éloigne. J'ai beaucoup aimé les personnages principaux et leur romance. L'aspect inéluctable de leur passion servi par une attraction très forte est vraiment savoureuse. J'ai eu du mal à lâcher mon livre. Il y a certes des facilités « scénaristiques » mais le style,tout en tension, m'a permis de le dépasser.

Je regrette cependant que l'extrême fin du roman soit un peu moins bonne. La faute eu personnage de Zael que je n'ai pas trouvé très bien introduit. Il arrive un peu « comme un cheveu sur la soupe ». Tous les éléments du dénouement lestent un peu le récit et ont rendu ma lecture moins fluide.

Bref

Une très bonne lecture.
Une nouvelle génération de personnages réussie.
Une romance sensuelle et passionnée que je conseille vivement !



— De quel droit avez-vous fait ça ? demanda-t-elle d’un ton sans réplique, son discours un peu pâteux, sans aucun doute du fait de l’alcool qu’elle avait absorbé.
Nathan ne céda pas à son regard courroucé.
— Ne me dites pas que vous n’aviez pas remarqué que cet endroit fait du profit à partir d’un sport de sang et de paris illégaux. Sans parler d’autres distractions perverses dont vous n’aimeriez sans doute pas connaître les détails, ajouta-t-il. Il est grand temps que quelqu’un ferme ce trou à rats.
— Non, répliqua-t-elle en secouant la tête. (Son chignon lâche se défit et ses ondulations platine chutèrent sur ses épaules et dans son dos.) Non, je parle de vous, Nathan. De quel droit vous êtes-vous engouffré dans ma vie pour tout foutre en l’air ?
Il fronça les sourcils, surpris non seulement par la question mais par l’écho de son nom sur les lèvres de Jordana.
— Je me suis engouffré dans votre vie ?
— Oui. (Elle se rapprocha encore de lui, à moins de cinquante centimètres, puis encore plus près.) Vous êtes un vent de tempête, Nathan, un vent dangereux. (Elle rejeta la tête en arrière, ses yeux aigue-marine étincelant malgré la pénombre qui régnait dans le club.) Si je n’y prends pas garde, je vais me retrouver à sauter d’une falaise avec vous.
La regardant plus intensément encore, il laissa échapper un juron. Seigneur, mais combien de verres avait-elle bus ce soir-là ? Elle racontait peut-être des bêtises à cause d’un cocktail de trop, mais son regard tranquille qui fouillait le sien et ses lèvres entrouvertes parlaient directement aux sens de Nathan.
— Vous êtes ce qui aurait pu m’arriver de pire, Nathan.
— Nous sommes au moins d’accord sur quelque chose, alors.



« Tu es une arme. »
Coup de chaîne.
« Une arme efficace ne ressent rien. »
Coup de chaîne.
« Une arme efficace ne plie pas. Jamais. Devant personne. »
Coup de chaîne.
Nathan ne disait rien, se débattant silencieusement dans ce rappel si vivace et si inattendu de son conditionnement. Il tenta de rejoindre le Chasseur détaché en lui, le survivant qui avait enduré cet entraînement sans pitié et survécu pour trouver une meilleure vie en dehors de cette existence brutale et si triste.
Mais il y avait quelque chose en lui qui n’oublierait jamais la puanteur du sang et de l’urine versés et celle d’autres fluides corporels pires encore… ainsi que les larmes salées d’un petit garçon brutalisé et terrifié.
— Rien ne réduira mon efficacité, murmura-t-il d’une voix égale.
Chase gardait le regard braqué sur lui.
— Est-ce que tu l’aimes ?
Il avait un démenti cinglant au bout de la langue, mais il s’aperçut qu’il ne pouvait pas le lancer.
Quoi qu’il ait ressenti pour Jordana, ça allait bien au-delà du simple désir ou de l’affection. Ça le consumait, lui serrant le cœur et le libérant en même temps.
Il regarda par terre et secoua la tête.
— Peut-être. Putain ! je n’en sais rien.
— Tu ferais mieux de décider où tu en es, répondit Chase. Parce que quoi que ce soit de moins serait un gâchis de notre temps. Surtout quand ça pourrait te coûter ton poste sous mon commandement. Voire ta place au sein de l’Ordre.
— Je ne laisserai pas ça se produire, l’assura Nathan. Quelle que soit ma relation avec Jordana, l’Ordre est ma famille, mon devoir. Je gère.
Chase grogna.
— Alors prouve-le-moi. Prouve-le à toi-même et amène-la ici comme tu aurais dû le faire la nuit dernière.
Nathan se la représenta dans son extraordinaire robe rouge, entourée par le tout-Boston tandis qu’elle inaugurait fièrement son exposition.
Puis il s’imagina pénétrant dans le musée, exactement comme il l’avait craint, non pas comme l’homme qu’elle espérait avoir à son côté dans ce moment important mais comme un guerrier envoyé pour ruiner sa soirée et probablement aussi s’attirer sa haine.


— À mes conditions ce soir, tu te souviens ?
Les yeux aigue-marine de Jordana s’écarquillèrent encore, mais elle ne résista pas. Sa tension s’effaça et Nathan revint à ses seins, laissant échapper un sifflement de plaisir au contact de sa chaleur.
Il pressa puis caressa, avant de pincer le téton entre ses doigts. Il n’y avait pas de douceur dans son geste, car il en était incapable dans les meilleures circonstances et à cet instant précis il était tenaillé par un désir qui aurait pu le consumer s’il s’y était laissé aller.
Malgré tout ce qu’il avait dit à Jordana, il aurait suffi chez elle d’un mouvement de recul pour qu’il la libère. Un seul tremblement de peur ou d’hésitation et il aurait tout arrêté.
Il aurait accepté l’idée que ce qui brûlait entre eux ne pouvait pas continuer.
Mais elle ne le combattait pas.
Loin de s’opposer, elle se soumettait avec douceur et confiance.
Baissant le menton, elle le regarda rouler et titiller son tendre téton entre les doigts, paupières tombantes sur des yeux dont la couleur était passée du bleu de la mer à celui du crépuscule. Haletante, le regard vrillé à celui de Nathan, elle laissa échapper un petit cri lorsqu’il baissa la tête pour se mettre à sucer le téton qu’il venait de malmener.
— Mademoiselle Gates, avez-vous besoin d’aide ?
La voix du portier avait pris une inflexion angoissée. L’homme s’inquiétait certainement à l’idée que l’occupante la plus jolie et la plus riche de l’immeuble puisse être en train de se faire dévorer par le monstre assoiffé de sang qu’elle avait amené avec elle ce soir-là.
Avec un sourire en coin, Nathan introduisit encore plus du sein de Jordana dans sa bouche. Aucun doute, la dévorer était tentant.
— Mademoiselle Gates, je vous en prie, insista le vigile. J’ai besoin de savoir si tout va bien pour vous.
— Alors, Jordana ?
La voix rauque de Nathan paraissait plus sauvage que d’habitude à cause de la vibration qu’il ressentait dans ses veines et de ses crocs, qui lui emplissaient la bouche. Il leva les yeux sur Jordana en une sorte de défi sensuel, la lumière ambrée de ses iris baignant la peau pâle de la jeune femme. Il sentait son sexe grossir, plus exigeant à chaque battement forcené de son pouls.
— Tout va-t-il bien pour toi ici ou faut-il que Seamus vienne à la rescousse pour te libérer de moi ?
Elle geignit en se trémoussant contre lui tandis qu’il se redressait lentement devant elle pour venir l’emprisonner de son corps. Lorsqu’elle parla, ce fut d’une traite, sans reprendre son souffle.
— Oh, mon Dieu ! je ne devrais pas faire ça, vouloir ça, te désirer à ce point.
— Alors, dis-moi d’arrêter ! (Il se colla contre elle, fusionnant leurs corps de la poitrine aux cuisses tout en léchant l’artère qui palpitait dans son cou avant de lui prendre le lobe de l’oreille entre les dents.) Dis-moi de te lâcher, Jordana !
Il caressa de sa main libre le devant du corps de Jordana, puis la passa dans son dos et vint empoigner ses fesses bien fermes l’une après l’autre par-dessus le fin tissu de laine de sa jupe. Et, lorsqu’elle ouvrit la bouche pour une brève inspiration, il la couvrit en un baiser profond et chaud tout en laissant courir ses doigts entre ses fesses.
Elle essaya de prendre de l’air contre sa bouche, se raidissant un instant avant d’accepter sa caresse canaille. Il laissa aller ses doigts plus bas, profitant de chacun des tremblements de Jordana sous sa main. Il ne cessa que lorsque ses doigts se retrouvèrent à la jonction de ses cuisses. Le sexe de Jordana, une vraie chaudière, était merveilleusement doux sous sa paume.
Il voulait la sentir nue sous sa main, ne supportait plus l’obstacle de ses vêtements. Mais ce qu’il lui restait de raison l’avertissait que la voir nue, à ce moment et à cet endroit, constituerait une tentation à laquelle sa volonté de fer elle-même ne pourrait résister vu l’état de désir dans lequel il se trouvait.
À la place, Nathan satisfit son besoin en relevant l’ourlet de la jupe crayon de Jordana et en glissant la main dessous. Et tandis qu’il écartait sa culotte de dentelle, découvrant l’état de son entrejambe, il sentit son autre main, celle qui emprisonnait les poignets de Jordana, se mettre à trembler.
— Oh ! laissa-t-elle échapper avant un léger cri quand il se mit à lui caresser le mont de Vénus et les lèvres. Oh, mon Dieu… Nathan !
— Dis-moi que je vais trop loin, Jordana. (Il inspira lentement pour inhaler la douce odeur de son excitation.) Ah, Seigneur ! dis-le et j’arrête immédiatement. Dis-moi que tu ne le veux pas et tu ne me reverras plus jamais.
La clémence dont il faisait preuve à présent – si rare qu’elle ait été chez lui – était-elle plus destinée à elle ou à lui-même ?
Il n’en savait rien. Il n’avait pas envisagé que la soirée se termine comme ça. Il n’avait jamais vraiment maîtrisé cette histoire avec Jordana, et la séduire ainsi n’allait améliorer les choses ni pour elle ni pour lui.
S’en rendre compte aurait dû suffire à le refroidir. Mais il ne pouvait pas se refuser la satisfaction de donner du plaisir à Jordana. Elle frissonnait sous sa caresse. Sa chair était luxuriante, ses pétales ouverts pour lui, prêts à accepter tout ce qu’il avait à lui donner.
Il se demanda jusqu’où elle encaisserait ses sombres désirs, à quel moment elle céderait, si ce n’était par le déni, alors par l’orgasme ?
C’est les doigts couverts de ses sucs qu’il inséra l’un d’entre eux en elle. Il rencontra une légère résistance, qui lui rappela instantanément que Jordana n’était pas le genre de partenaires expérimentées qu’il avait toujours préférées.
— Bordel, Jordana ! grogna-t-il. Tu es si serrée, si humide.
La savoir vierge le poussait à la fois à la protéger et à la faire sienne. Il avança son doigt de quelques millimètres à peine, s’efforçant de se montrer précautionneux même si tout ce qu’il y avait de mâle en lui ne désirait qu’une seule chose : posséder, piller.
Mais pas là, pas comme ça !
Pour l’instant, il épargnait son corps inexpérimenté, se contentant de caresser sa chair tendre tout en faisant aller et venir son pouce sur la perle gonflée de son clitoris. Comme il imprimait à son mouvement un rythme lent mais qui allait crescendo, elle se cambra en gémissant et se mit à trembler et à se tordre, ses petits gémissements prenant de l’ampleur tandis qu’il l’amenait à l’orgasme qu’il sentait monter en elle à chaque battement enfiévré de son cœur.
— Mademoiselle Gates, répondez-moi, s’il vous plaît, insista le garde installé dans le hall.
— Oh, mon Dieu ! gémit-elle. Oh, mon Dieu… je n’ai jamais, jamais comme ça… Nathan, je n’y tiens plus…
Nathan sentit son corps trépider sous l’effet de la jouissance tandis qu’il la caressait de plus en plus fort. Puis elle cria quelque chose de primal et rejeta la tête en arrière tandis qu’elle était emportée par un violent orgasme.
Il la regarda exploser en vague après vague de plaisir, incapable de réprimer un sourire satisfait à l’idée qu’il était à l’origine de ce dernier, de son premier orgasme comme elle venait de l’admettre. Il ressentit le besoin irrépressible de lui en faire goûter bien d’autres, plus voluptueux les uns que les autres.
— Mademoiselle Gates, dans la mesure où je ne parviens pas à m’assurer que tout va bien pour vous, je vais prendre la main et ramener l’ascenseur au rez-de-chaussée.
— Merde ! lâcha Jordana, la panique remplaçant instantanément le plaisir sur son joli visage. Lâche-moi, Nathan. (Comme il n’obtempérait pas immédiatement, elle cria presque.) Putain, lâche-moi !
Dès qu’il l’eut libérée, elle se précipita de l’autre côté de l’ascenseur et appuya sur le bouton de l’interphone sur le panneau de sécurité.
— C’est OK, Seamus. Pas de problème, je vais bien.
— Vous êtes sûre, mademoiselle ?
— Oui, bien entendu.
Sa voix sembla à Nathan plus qu’essoufflée, mais le garde en bas ne parut pas s’en apercevoir, en tout cas pas assez pour faire un commentaire.
— Nous montons de nouveau, Seamus. Je ne sais pas quel était le problème mais tout est revenu à la normale.
Revenu à la normale