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mercredi 21 mars 2018

La Sélection, Tome 1 : La Sélection - Kiera Cass






35 CANDIDATES
1 COURONNE
LA COMPÉTITION DE LEUR VIE









Trois cents ans ont passé et les Etats-Unis ont sombré dans l'oubli. De leurs

ruines est née Illéa, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne.ELLES SONT TRENTE-CINQ JEUNES FILLES : la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l'héritier du trône.
Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit pour Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’œil des caméras...
Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés...

TOUT JEU COMPORTE DES REGLES,
ET LES REGLES SONT FAITES
POUR ETRE TRANSGRESSEES. 

 
 

Lecture agréable.
Je ne suis pas trop fan des dystopies qui sont beaucoup trop nombreuses à mon goût. Cette série a bénéficié d'une très bonne presse, donc je me suis dit « Pourquoi pas ? ».
La lecture n'est pas déplaisante mais je ne comprends vraiment pas l'engouement. Souvent dans les dystopies, on trouve de la noirceur sur l'avenir de nos sociétés, beaucoup d'angoisse.
Ici...Tout le livre m'a paru très immature et pas très profond.

Agréable mais sans saveur.


— Aspen, qu’est-ce que tu fiches ? Tu risques gros si on te surprend ici ! Aspen ?
Il s’arrête près de moi et dépose sa lance par terre.
— Est-ce que tu l’aimes ? chuchote-t-il.
— Non.
Il soulève la couverture en un geste à la fois gracieux et brutal. Les protestations restent bloquées dans ma gorge. Il glisse sa main derrière ma nuque et scelle ses lèvres aux miennes dans un baiser passionné. Et tout se remet en place. Il ne sent plus le savon, il est beaucoup plus fort que l’Aspen d’autrefois, mais son contact, le velouté de sa peau… tout me revient d’un bloc. Lorsque ses lèvres s’aventurent dans mon cou, je souffle :
— Ils vont te tuer si tu fais ça.
— Et je vais mourir si je ne t’embrasse pas.
J’essaie de trouver la volonté de le repousser. Nous dansons sur un volcan – tant les règles que nous enfreignons sont nombreuses – mais peu m’importe, au fond. J’en veux toujours à Maxon, et Aspen m’apporte du réconfort. Prise dans un maelström d’émotions, je fonds en larmes. Aspen me couvre de baisers et, bientôt, ses larmes se mêlent aux miennes.
— Tu sais que je te déteste ?
— Je sais, Ame. Je sais.
Il s’écoule un quart d’heure avant qu’Aspen ne reprenne ses esprits.
— Il faut que j’y retourne, sinon les gardes vont se poser des questions.
— Quels gardes ?
— Ceux qui patrouillent dans le palais toute la nuit. Je peux avoir vingt minutes comme je peux avoir une heure. S’ils font une ronde assez courte, cela me laisse moins de cinq minutes.
— Dépêche-toi !
Aspen ramasse sa lance et je l’accompagne jusqu’à la porte. Avant de l’ouvrir, il m’embrasse à nouveau. Un flot de bonheur pur coule dans mes veines.
— J’ai encore du mal à croire que tu es là.
— J’étais le premier surpris, tu peux me croire.
— Comment as-tu intégré la garde du palais ?
— Il s’avère que je suis naturellement doué. Ils nous ont amenés dans un centre d’entraînement au beau milieu des Crêtes Argentées. De la neige partout, America ! Rien à voir avec les trois flocons qu’on a chez nous. Toutes les recrues sont nourries, formées et surveillées par un médecin. On nous fait des piqûres, aussi. Je ne sais pas ce qu’il y a dedans mais j’ai pris du muscle, et des centimètres. Je suis un soldat très compétent, et plus intelligent que la moyenne. J’avais les meilleurs résultats de ma classe.
— Cela ne m’étonne pas.
Un sourire conquérant aux lèvres, je l’embrasse. Aspen mérite de s’élever plus haut que ne l’autorise son statut de Six.
Il ouvre la porte et plonge son regard dans le couloir. Vide.
— J’ai tellement de choses à te dire. Il faut que je te parle.
— Je sais. On va trouver un moment, Ame. Il va falloir nous armer de patience, mais je vais revenir. Pas cette nuit. Je ne sais pas quand, mais bientôt.
Aspen m’embrasse à pleine bouche, presque brutal.
— Tu m’as manqué, ajoute-t-il avant de reprendre son poste.
Je retourne me coucher, ahurie. J’ai du mal à prendre la mesure de ce qui vient de se passer. D’une certaine façon, Maxon l’a bien cherché. S’il souhaite prendre la défense de Celeste et m’humilier, grand bien lui fasse. Le problème est résolu.
Le sommeil m’engloutit.