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mercredi 22 juillet 2015

Trois Soeurs et un Prince Tome 1 : J'ai épousé un Duc de Katharine Ashe

 

Une lady ne devrait jamais:
1. Soudoyer un capitaine de navire arrogant et indéniablement irrésistible,
2. Le laisser l'embrasser sur une plage,
3. Se battre à ses côtés,
4. Échanger des vœux de mariage avec lui, même sous les circonstances les plus extrêmes. 


 
•❈•  Michael and Inessa Garmash, A Moment Alone!

Eleanor, Arabella et Ravenna, trois soeurs orphelines, font naufrage à bord du bateau qui les conduit en Angleterre. Leur mère leur a laissé une bague en or sertie d'un gros diamant. Une diseuse de bonne aventure leur prédit que la vérité sur leurs origines réside dans cette bague qui appartenait à un prince, que l'une d'elles épousera. 

 
 
Cliquez sur la couverture
pour lire les autres chroniques de la série. 
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/03/trois-soeurs-et-un-prince-tome-1-jai.html  http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/06/trois-soeurs-et-un-prince-tome-2-jai.html




Lecture finie

Que j'aime découvrir de nouveaux auteurs !

Je n'avais pas lu de romances historiques depuis un petit moment, moi qui les aime tant. Mais il faut dire qu'en matière de romances historiques, je suis moins aventurière que dans d'autres genres. J'ai vraiment mes auteurs chouchous ! Lisa Kleypas, Brenda Joyce, Tessa Dare, Elizabeth Hoyt, Pamela Care (plus toutes celles que j'oublie...). Pour Katharine Ashe, j'ai été alléché par toutes les critiques positives glanées au fil du net sur cette auteure. Donc me voilà avec ma nouvelle romance et ma nouvelle auteure...Pour moi c'est un petit cadeau . Dans ces moments là, je suis comme les enfants qui déballent les leurs le matin de Noël. Bon trêves de bla bla.
Je commence ma lecture et...un sourire se dessine sur mon visage...
 
... une écriture maline, élégante servie par des héros aux réparties savoureuses. Je suis sous le charme !

Le premier tiers est vraiment bon. Les rebondissements s’enchaînent avec justesse et ils sont servis par un couple haut en couleur. Du bonheur !
Arabella pauvre orpheline employée comme gouvernante, cherche à découvrir ses origines . Pour cela, elle se fit aux prédictions d'une vieille bohémienne qui lui a assuré qu'elle saura la vérité quand elle se mariera avec un prince. La jeune femme décide de se faire embaucher auprès de la sœur du prince Rénier, en France. Pour y arriver elle doit monter à bord du bateau d'un mystérieux capitaine borgne. Luc est d'emblée attiré par « la petite gouvernante ». La traversée en mer correspond au premier tiers du romance. Il est génial mais le soufflet tombe un peu en arrivant à port. Je ne dis pas qu'il est mauvais mais il n'a pas la même énergie. Il y a beaucoup d'incompréhensions entre les deux héros qui m'ont semblé poussifs. Je suis tombée sous le charme de Luc mais je trouve que son personnage évolue mal et son incapacité à s'ouvrir à sa belle m'a semblé infondé, peu crédible et énervante.

Bref

Il me semble que la série propose une trilogie que je lirai avec plaisir. Le deuxième tome est déjà sortie. Il porte sur Ravenna.

Une découverte vraiment sympathique.
Un livre qui se lit d'une traite!
 



Vous n’avez pas acheté de nouvelle robe ?
Non.
Il le faut. Tel était notre accord.
Il la fit pivoter sans qu’elle proteste, lui écarta les cheveux, défit prestement les crochets de la robe, puis les rubans qui se croisaient sous ses seins.
Vous allez me dévêtir ici, alors que n’importe qui peut me voir ?
Tout le monde dort.
Il se pencha pour goûter son cou satiné, et elle laissa échapper un soupir.
Je serai le seul à vous voir.
Je ne suis pas belle, l’avertit-elle. Ni ronde ni voluptueuse. Vous serez déçu.
Vous n’êtes pas belle, mentit-il, car il savait que tenter de la convaincre du contraire serait inutile
Il fit glisser les manches de sa robe le long de ses bras, la débarrassa de son corsage.
Vous êtes trop mince. Une femme doit être plus pulpeuse.
Il plaqua les mains sur son ventre pour la ramener à lui. Ses fesses douces et rondes accueillirent son érection.
Beaucoup plus.
Vous ne faites aucun cas de ma vanité.
Elle arqua le cou et il laissa ses doigts descendre plus bas. Elle retint son souffle.
Depuis le début, ajouta-t-elle.
La vanité n’est pas le pire de vos défauts, duchesse.
Il inclina la tête pour inhaler son parfum.
C’est l’orgueil.
Je n’ai pas le monopole de l’orgueil ! Je n’aurais pas dû m’inquiéter d’avoir une dette envers vous. Vous n’êtes pas un gentleman, finalement.
Et vous n’avez pas votre langue dans votre poche, ce qui déplaît profondément aux hommes.
Il la fit se tourner face à lui, et demeura muet de saisissement. Son jupon couvrait à peine son corset et sa chemise était si fine qu’il voyait à travers. Au bout de son ruban, la lourde bague reposait entre ses seins. Sa peau était crémeuse, la courbe de ses hanches, exquise.
Ma langue bien pendue n’est pas le sujet, riposta-t-elle. Nous ne parlions pas de mes défauts, mais de mon absence de beauté.
J’ai envie de vous, lâcha-t-il abruptement. Maintenant.
Il ne pouvait penser à rien d’autre.
Le souffle soudain erratique, elle murmura :
Oui.
Il se débarrassa de son épée, de son pistolet et de sa redingote et s’agenouilla devant elle. Il passa les mains sous son jupon, le fit remonter le long de ses jambes galbées couvertes de bas grossiers qu’il lui aurait volontiers arrachés. Elle demeura immobile, mais il la sentit frémir sous sa caresse.
Il la voulait sous lui. Tout de suite. Lorsqu’il pressa les paumes sur ses fesses, sa main fine se crispa sur son épaule.
Il l’allongea sur le sol.
Elle se laissa embrasser – les lèvres, la gorge, la naissance des seins –, et ne protesta pas quand il les lui dénuda. L’aréole sombre de ses mamelons aux pointes dressées se détachait sur la pâleur de sa peau. Une pure beauté. Il frôla un téton du bout du doigt. Le tremblement d’Arabella s’accentua, et elle ferma les paupières. Se penchant sur elle, Luc encercla de la langue le bourgeon durci – il était aussi doux qu’un pétale de rose, que sa peau, que son souffle. Il le goûta, et la jeune femme entrouvrit les lèvres sur un petit cri étouffé.
Il était perdu.