Une lady ne devrait jamais:
1. Soudoyer un capitaine de navire arrogant et indéniablement irrésistible,
2. Le laisser l'embrasser sur une plage,
3. Se battre à ses côtés,
4. Échanger des vœux de mariage avec lui, même sous les circonstances les plus extrêmes.
Eleanor,
Arabella et Ravenna, trois soeurs orphelines, font naufrage à bord
du bateau qui les conduit en Angleterre. Leur mère leur a laissé
une bague en or sertie d'un gros diamant. Une diseuse de bonne
aventure leur prédit que la vérité sur leurs origines réside dans
cette bague qui appartenait à un prince, que l'une d'elles épousera.
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Que
j'aime découvrir de nouveaux auteurs !
Je
n'avais pas lu de romances historiques depuis un petit moment, moi
qui les aime tant. Mais il faut dire qu'en matière de romances
historiques, je suis moins aventurière que dans d'autres genres.
J'ai vraiment mes
auteurs chouchous !
Lisa Kleypas, Brenda Joyce, Tessa Dare, Elizabeth Hoyt, Pamela Care
(plus toutes celles que j'oublie...). Pour Katharine Ashe, j'ai été
alléché par toutes les critiques positives glanées au fil du net
sur cette auteure. Donc me voilà avec ma nouvelle romance et ma
nouvelle auteure...Pour
moi c'est un petit cadeau
. Dans ces moments là, je suis comme les enfants qui déballent les
leurs le matin de Noël. Bon trêves de bla bla.
Je
commence ma lecture et
là...un
sourire se dessine sur mon visage...
... une
écriture maline, élégante servie par des héros aux réparties
savoureuses. Je
suis sous le charme !
Le
premier tiers est vraiment bon. Les rebondissements s’enchaînent
avec justesse et ils sont servis par un couple haut en couleur. Du
bonheur !
Arabella
pauvre orpheline employée comme gouvernante, cherche à découvrir
ses origines . Pour cela, elle se fit aux prédictions d'une
vieille bohémienne qui lui a assuré qu'elle saura la vérité quand
elle se mariera avec un prince. La jeune femme décide de se faire
embaucher auprès de la sœur du prince Rénier, en France. Pour y
arriver elle doit monter à bord du bateau d'un mystérieux capitaine
borgne. Luc
est d'emblée attiré par « la petite gouvernante ». La
traversée en mer correspond au premier tiers du romance. Il est
génial mais le soufflet tombe un peu en arrivant à port. Je ne dis
pas qu'il est mauvais mais il n'a pas la même énergie. Il y a
beaucoup d'incompréhensions entre les deux héros qui m'ont semblé
poussifs. Je suis tombée sous le charme de Luc mais je trouve que
son personnage évolue mal et son incapacité à s'ouvrir à sa belle
m'a semblé infondé, peu crédible et énervante.
Bref
Il
me semble que la série propose une trilogie que je lirai avec
plaisir. Le deuxième tome est déjà sortie. Il porte sur Ravenna.
Une
découverte vraiment sympathique.
Un
livre qui se lit d'une traite!
— Vous
n’avez pas acheté de nouvelle robe ?
—
Non.
—
Il
le faut. Tel était notre accord.
Il
la fit pivoter sans qu’elle proteste, lui écarta les cheveux,
défit prestement les crochets de la robe, puis les rubans qui se
croisaient sous ses seins.
—
Vous
allez me dévêtir ici, alors que n’importe qui peut me voir ?
—
Tout
le monde dort.
Il
se pencha pour goûter son cou satiné, et elle laissa échapper un
soupir.
—
Je
serai le seul à vous voir.
—
Je
ne suis pas belle, l’avertit-elle. Ni ronde ni voluptueuse. Vous
serez déçu.
—
Vous
n’êtes pas belle, mentit-il, car il savait que tenter de la
convaincre du contraire serait inutile
Il
fit glisser les manches de sa robe le long de ses bras, la débarrassa
de son corsage.
—
Vous
êtes trop mince. Une femme doit être plus pulpeuse.
Il
plaqua les mains sur son ventre pour la ramener à lui. Ses fesses
douces et rondes accueillirent son érection.
—
Beaucoup
plus.
—
Vous
ne faites aucun cas de ma vanité.
Elle
arqua le cou et il laissa ses doigts descendre plus bas. Elle retint
son souffle.
—
Depuis
le début, ajouta-t-elle.
Il
inclina la tête pour inhaler son parfum.
—
C’est
l’orgueil.
—
Je
n’ai pas le monopole de l’orgueil ! Je n’aurais pas dû
m’inquiéter d’avoir une dette envers vous. Vous n’êtes pas un
gentleman, finalement.
—
Et
vous n’avez pas votre langue dans votre poche, ce qui déplaît
profondément aux hommes.
Il
la fit se tourner face à lui, et demeura muet de saisissement. Son
jupon couvrait à peine son corset et sa chemise était si fine qu’il
voyait à travers. Au bout de son ruban, la lourde bague reposait
entre ses seins. Sa peau était crémeuse, la courbe de ses hanches,
exquise.
—
Ma
langue bien pendue n’est pas le sujet, riposta-t-elle. Nous ne
parlions pas de mes défauts, mais de mon absence de beauté.
—
J’ai
envie de vous, lâcha-t-il abruptement. Maintenant.
Il
ne pouvait penser à rien d’autre.
Le
souffle soudain erratique, elle murmura :
—
Oui.
Il
se débarrassa de son épée, de son pistolet et de sa redingote et
s’agenouilla devant elle. Il passa les mains sous son jupon, le fit
remonter le long de ses jambes galbées couvertes de bas grossiers
qu’il lui aurait volontiers arrachés. Elle demeura immobile, mais
il la sentit frémir sous sa caresse.
Il
la voulait sous lui. Tout de suite. Lorsqu’il pressa les paumes sur
ses fesses, sa main fine se crispa sur son épaule.
Il
l’allongea sur le sol.
Elle
se laissa embrasser – les lèvres, la gorge, la naissance des seins
–, et ne protesta pas quand il les lui dénuda. L’aréole sombre
de ses mamelons aux pointes dressées se détachait sur la pâleur de
sa peau. Une pure beauté. Il frôla un téton du bout du doigt. Le
tremblement d’Arabella s’accentua, et elle ferma les paupières.
Se penchant sur elle, Luc encercla de la langue le bourgeon
durci – il était aussi doux qu’un pétale de rose, que sa peau,
que son souffle. Il le goûta, et la jeune femme entrouvrit les
lèvres sur un petit cri étouffé.
Il
était perdu.