Lui
saisissant la taille, il la fit asseoir sur le comptoir, ouvrant ses
genoux dans le même mouvement. Quelque chose tomba sur le sol et se
brisa, mais il s’en foutait.
La
jeune Tamsyn a toujours eu une place particulière dans le coeur de
Nate, un puissant membre de la meute. Mais en tant que mâle léopard
dominant, Nate est bien plus expérimenté et ne souhaite pas piéger
Tamsyn dans les demandes intenses du lien nuptial - un lien guidé
par les instincts animaux - alors qu'elle a à peine eu la chance de
devenir une femme. Mais Tamsyn sait ce qu'elle veut pour Noel, et
elle va tout faire pour l'avoir...
Une
nouvelle parfaite.
Et
ce n'est pas peu dire pour moi qui ne suis pas adepte de ce format
qui souvent donne des récits bâclés et incomplets.
Ici,
la nouvelle ne met pas en place les personnages et leur rencontre.
Tant
mieux.
On rentre rapidement dans le vif de la romance et j'ai trouvé que ça
enlevait beaucoup de défauts à la nouvelle (comme de rencontrer
l'héroïne et de tomber amoureux d'elle au bout de la cinquième
page). On évite les facilités, en axant la romance sur un moment
précis de la vie de ce couple emblématique de la série dont toutes
les lectrices voulaient connaître. Nalini Singh ne propose qu'un
épisode mais c'est tant mieux. Le format nouvelle prend tout son
sens et j'ai littéralement dévoré cette nouvelle qui se lit très
rapidement.L' écriture de Nalini Singh est très inspirée.
Bref
Une
très belle découverte.
— Ça
ne marche pas, Nate.
Le
changement rapide de sujet le déconcerta. Il posa la nourriture,
prenant conscience un peu tard des poches sous ses yeux, du manque de
lumière sur son visage.
— Ça
passera.
— Pas
en vivant si près. Elle secoua la tête. L’un de nous doit partir.
Il
avait pensé à ce qu’elle soit libre d’errer, mais maintenant
qu’ils en venaient à ça, il pensa qu’il ne pouvait pas la
laisser partir.
— Ne
prends pas de décisions impulsives. Cela s’apaisera.
— Non,
ça ne le fera pas. Ne me mens pas. Elle renifla, pliant ses bras. On
est en train de vivre les étapes finales de la danse nuptiale et
cela va continuer à empirer, spécialement si nos bêtes sentent
continuellement la présence l’une de l’autre. Je pensais que je
pourrais aller à…
— Juste
attends. Il prit ses mains pour continuer de la toucher. Je parlerai
à quelques autres membres liés. Peut-être qu’il y a quelque
chose que nous pouvons faire pour minimiser l’impact.
— Je
croyais que tu voulais que j’aille explorer le monde ? Sa voix
était douce, sa peau rouge de besoin. Ce n’est pas ce pourquoi tu
continues de me repousser ?
— Reste.
Ce
simple mot tendit son cœur.
— Le
sexe ? C’est vraiment ça dont il est question ?
Il
se poussa plus durement contre elle, broyant la douceur de ses
cuisses contre les siennes.
Au
lieu de se dégager, elle se rapprocha de lui.
— Oui !
Oui ! Oui ! C’est assez clair pour toi ?
— D’accord.
Lui
saisissant la taille, il la fit asseoir sur le comptoir, ouvrant ses
genoux dans le même mouvement. Quelque chose tomba sur le sol et se
brisa, mais il s’en foutait.
— Tu
veux baiser, on va baiser.
Une
pointe d’incertitude passa sur le visage de Tammy.
— Nate…
Il
ferma ses mains sur la peau nue du dessus de sa cuisse.
— Tu
recules ? Tu ne me veux plus maintenant que tu es face à la
réalité la réalité ?
Sa
lèvre du bas trembla.
— Pas
comme ça, murmura-t-elle, pourquoi es-tu si méchant ?
Son
cœur de mâle protecteur ne pouvait pas supporter de la voir si
émotionnellement éprouvée, mais ils devaient avoir ce face à
face. Il ne pouvait pas supporter d’être repoussé de la façon
dont elle l’avait fait depuis qu’elle était revenue de New York.
— J’essaye
de te donner quelque chose, j’essaye de t’aimer de la seule façon
dont je sais faire et tu rejettes ça parce que tu veux du sexe ?
Cela
le blessait. Sa liberté était le plus beau cadeau qu’il pouvait
lui laisser. Il y avait des jours où le coût que cela lui
demandait, menaçait de lui faire commettre des meurtres.
— Non,
Nathan, non. Elle prit son visage en coupe dans ses mains. J’ai
juste besoin de toi, toi tout entier, à un point que j’en deviens
folle. J’ai besoin de ton rire. J’ai besoin de ta compagnie. J’ai
besoin de dormir auprès de toi et j’ai besoin de toi quand je me
réveille. J’ai besoin de tout de tout mon être.
— Alors
arrête de parler de sexe. Ce n’est pas toi.
Ses
mains retombèrent sur ses épaules.
— Ce
n’est pas moi ?
Une
question simple.
— Non.
Tu es chaleureuse, pratique et loyale. Tu ne te promènes pas en
t’affichant comme…
Il
se rattrapa avant de dire quelque chose d’impardonnable.
— Pourquoi
ne finirais-je pas pour toi ? Comme une pute en chaleur. C’est
ce que tu allais dire, n’est-ce pas ?