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lundi 6 juillet 2015

Don't touch ! : Semaine 1 et Semaine 2 - Abigaïl Baker







 Tu sais ce que je crois ?
Tu n’es qu’une gamine pourrie gâtée.
Dès qu’une chose te fait envie, tu t’en empares, sans te soucier du reste. En fait, tu t’es dit que ce serait amusant de coucher avec le mec de ta meilleure amie… 
 

Saison 1
Amy Whitaker, 24 ans, a tout pour être heureuse : fille d'un riche industriel, elle exerce un métier intéressant et mène une vie agréable dans un quartier huppé de New-York.
Pourtant, lorsqu'elle retourne dans sa Virginie natale pour aider sa meilleure amie à préparer son mariage, sa vie bascule...
Caleb, le futur marié, est un homme arrogant, désagréable et hautain, qui déplaît à Amy... autant qu'il la fascine.
Et si cette hostilité dissimulait en réalité d'autres sentiments ?
Entre les feux brûlants de la passion et les eaux paisibles de l'amitié, Amy va devoir faire un choix...

Saison 2
A sept semaines du mariage, rien ne va plus...
Meggie s'inquiète du comportement distant de Caleb. Amy, quant à elle, est rongée par la culpabilité...
Entre les amants terribles, l'entente n'est pas toujours au beau fixe. De disputes en réconciliations, ils se cherchent, se trouvent et se déchirent...
Jusqu'où leur passion coupable les emmènera-t-elle ? Peut-être droit dans le mur..


Lecture finie

J'ai lu très rapidement les saisons 1 et 2 de ce livre, proposé sous forme épistolaire. Je n'ai aucun mérite, chaque épisode faisant un peu moins de 30 pages. Alors j'ai du mal à reprendre les points forts et les points faibles de ces lectures tant elles ont été courtes. Je dirai cependant qu'il n'y a rien de transcendant. Il y a des raccourcis que j'ai eu du mal à comprendre. Ainsi Caleb déteste la meilleure amie de sa femme dès leur première rencontre.
Pourquoi ?
...parce que monsieur est attiré dès la première seconde où il voit Amy qui se trouve être aussi témoin à son mariage. Vous me direz qu'il existe des choses encore plus grosses en romance...oui mais là je n'y ai pas cru un quart de seconde.
Le format court règle la trame narrative et c'est cela qui crée des développements impromptus au sein de l'intrigue.
Les saisons 1 et 2 sont sorties en février 2015 presque simultanément, il y a maintenant 6 mois. La suite semble compromise....

Bref

Une lecture rapide sans prétention mais qui reste loin d'être mémorable.




Je mourais d’envie de le toucher. De me lover contre son torse puissant. De sentir ses grandes mains calleuses parcourir mon corps.
Le regard de Caleb trahissait un même désir. Mus par une semblable impulsion, nous nous sommes précipités l’un vers l’autre pour échanger un baiser ardent, fiévreux.
Tremblante, le ventre douloureux et l’esprit embrumé, j’étais incapable de raisonner correctement et ne songeais plus à Meggie. Seul existait Caleb. Le reste du monde avait disparu, noyé dans un désir qui avait la puissance d’une vague déferlante.
Je le voulais en moi. Là. Tout de suite.
Presque avec fureur, j’empoignai sa chemise pour la lui enlever. Caleb acheva de s’en débarrasser, la jetant négligemment sur le sol. Puis, me plaquant contre la porte, il releva ma robe et me délesta de ma culotte. Après quoi, déboutonnant son jean, il me souleva entre ses bras puissants et me pénétra ainsi, debout, contre le dur battant en bois. Les jambes nouées autour de ses hanches, je le reçus en moi avec un cri de soulagement. Le désir douloureux qui avait foudroyé mes reins laissait place au plaisir ; un plaisir intense qui palpitait dans mon ventre, irradiait dans tout mon corps. La bouche pressée contre le torse musclé de Caleb, je tentais d’étouffer mes gémissements sonores. Chacun de ses coups de reins, d’abord lents, puissants, puis empreints de plus de hâte, m’emportait vers l’extase.
Je jouis violemment, mordant l’épaule de Caleb, enfonçant mes ongles dans sa peau. Il vint peu après moi, dans un ultime râle de plaisir.
Puis, titubants, épuisés, à bout de souffle, nous avons réajusté nos vêtements.
Je songeai que nous n’avions même pas pris la peine de nous protéger. Cet homme me faisait perdre la tête, au point que j’en oubliais toute prudence… et tous mes scrupules.
Passant dans le salon, je nous servis deux verres de whisky.
— Laisse-moi passer la nuit avec toi, dit Caleb après avoir bu l’alcool d’un trait. Je t’en prie. Rien qu’une seule fois. Ensuite, nous reprendrons le cours normal de nos vies. Nous refermerons la parenthèse. Mais en attendant… laisse-moi rester.
Mon cerveau me criait de refuser, mais tout mon corps disait oui.
Nous sommes montés dans ma chambre. Cette fois, nous avons pris le temps de nous déshabiller, de nous découvrir, de nous apprivoiser.
Longuement, Caleb a promené ses lèvres sur ma peau nue, tracé du bout de sa langue des sillons humides sur mon ventre, léché mon sexe trempé jusqu’à me faire jouir à de nombreuses reprises. Avidement, j’ai embrassé son torse, parcouru son corps de mes mains, pris son membre dur dans ma bouche.
Lorsqu’il me pénétra pour la seconde fois, je demeurai immobile un moment, les yeux fermés, savourant sa présence en moi.
Il se mit à aller et venir lentement, en appui sur ses paumes, son regard plongé dans le mien. Je lus dans ses yeux une telle tendresse, une telle douceur que j’en fus bouleversée. Nichant ma tête contre son cou, j’embrassai sa peau bronzée, passai la main dans ses cheveux désordonnés.
— Mon Dieu, Caleb… c’est tellement bon…
Plus tard, il s’allongea sur le dos et je m’empalai sur son sexe dressé. Oscillant doucement, bougeant les reins au rythme de mon désir, je montais lentement vers l’extase. Caleb empoigna mes seins, les pétrissant dans ses larges paumes.
Renversant la tête en arrière, je jouis dans un long cri. Puis, exténuée, la poitrine soulevée par un sanglot, je me laissai tomber contre Caleb.


—  Tu ne crois pas qu’il faudrait qu’on parle ?
C’était exactement ce qu’il avait dit dimanche soir, juste avant que nous fassions l’amour… il était hors de question que la situation se répète.
—  Tu l’as dit toi-même, ça n’était qu’une parenthèse. Et nous l’avons refermée.
—  Peut-être, mais…
Je me levai d’un bond, faisant face à Caleb.
—  Mais quoi ?
—  Tu sais ce que je crois ? Tu n’es qu’une gamine pourrie gâtée. Dès qu’une chose te fait envie, tu t’en empares, sans te soucier du reste. En fait, tu t’es dit que ce serait amusant de coucher avec le mec de ta meilleure amie… comme les gosses qui veulent toujours piquer le jouet du voisin.
—  Comment peux-tu dire ça ? Je te rappelle que c’est toi qui m’as embrassée, c’est toi qui as… merde, Caleb ! Je ne t’ai rien demandé. Ce qui s’est passé était une erreur, et tu étais d’accord avec moi sur ce point.
—  Donc, tu t’en fous de savoir que je n’en dors plus… parce que je me sens terriblement coupable. Et, en même temps, je ne peux pas faire comme si rien ne s’était passé. Mais toi, apparemment, tu y arrives très bien…
Son attitude me paraissait si injuste que, sur le moment, je fus incapable de répondre. Que croyait-il ? Que je n’étais pas affectée par tout ça ? Je m’étais montrée raisonnable en ne le contactant pas, en tentant d’oublier la nuit que nous avions passée ensemble. C’était la seule chose à faire, lui-même en avait convenu.
—  De toute façon, tu as déjà rencontré quelqu’un d’autre, pas vrai ? Meggie m’a parlé d’un certain Joey…
Sa voix vibrait de colère.