menu 2

gfMes dernières chroniques


mercredi 22 juillet 2015

Vampire Nation Tome 2 : Hunter de Larissa Ione





Hunter 
est prêt à tout pour sauver son peuple de l'extinction.






Vamps rule - just not the Twilight kind since they don't count anyhoo....Hunter est prêt à tout pour sauver son peuple de l'extinction. Ou d'un sort pire encore : devenir les esclaves et cobayes des humains. Mais le charismatique leader de la rébellion vampire doit pour cela affronter une épreuve face à laquelle sa force et son courage n'ont que peu de valeur. Afin de forger une alliance, il a accepté de s'unir à la fille du chef d'un clan rival. Une vampire qu'il déteste. Une vampire qui a une sœur jumelle dont il est fou amoureux. Entre le futur de son clan et l'amour véritable, Hunter devra choisir...





 Cliquez sur la couverture 
pour lire les autres chroniques de la série.
                                               http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/05/vampire-nation-tome-2-hunter-de-larissa.html





 
Lecture finie



Une excellente suite que j'ai dévoré !

Les points forts

Le deuxième opus de la nouvelle série de Larissa Ione est SANS temps morts. J'ai été littéralement happé par ma lecture. Il faut dire que cela avait commencé à la fin du 1er tome. Riker se finit magistralement. On passe de la romance de Riker à celle d'Hunter d'une manière géniale. Tant et si bien que je me suis ruée sur le tome 2. Chose très rare. J'aime bien me faire mijoter entre les différents tomes d'une série. J'apprécie plus. Bon ça s'est mon truc de lectrice mais là...je n'ai pas pu. Larissa Ione a magistralement embarqué ses lecteurs dans le tome 2, à la fin du premier. Chapeau !

 



Les personnages sont justes parfaits. Hunter et Aylin ont un charisme fou. Leur passion est vraiment palpable à chaque page et on en prend plein les mirettes. Il y a une multitudes de scènes sublimes. Des passages que j'ai relu et annoté en poussant des petits soupirs (c'est le signe que je suis une lectrice de romance comblée).



Les personnages secondaires notamment Myne sont tout aussi réussis. Quant à Rasha, la sœur jumelle d'Aylin même si c'est une garce, j'ai bien aimé qu'elle ne soit pas que ça. Cela promet une belle suite en perspective.



Ce qui fait que Larissa Ione sort son épingle du jeu, c'est qu'elle propose une romance bien évidemment, mâtinée de pas mal de sexe mais au final, j'adore cette série car elle est menée tambour battant et toujours avec justesse.

Les points faibles

Je l'ai trouvé meilleur que le premier tome à bien des égards mais la fin de Riker est vraiment génialissime. Je voulais ABSOLUMENT connaître l'histoire de Hunter. Ici, même si la fin n'est pas mauvaise mais  elle n'est pas aussi brillante.

Bref

Jetez-vous sur ce deuxième tome !






Il entendit Aylin avancer doucement vers lui et il se crispa, douloureusement conscient de chaque pas qui la rapprochait de lui. Quand elle posa la paume entre ses omoplates, un frisson le secoua et il comprit que la souffrance qu’entraînerait sa perte lui serait insoutenable. Une sueur glacée l’inonda malgré l’ardent désir qui irradiait de la main d’Aylin pour se répandre à tout son corps.

— Je n’aurais pas dû dire ça. (Aylin jura tout bas.) Je ne me mets pas en colère comme ça, d’habitude, et je ne devrais pas rendre ton union avec Rasha encore plus difficile.

— Arrête, dit-il sur un ton brusque. Ne t’excuse pas et ne me touche pas. Plus jamais.

Par tous les dieux ! il ne répondait plus de rien quand elle le touchait. Celui qui avait proclamé que les femmes étaient le sexe faible était le roi des imbéciles, car Aylin détenait sur lui un pouvoir que personne n’avait jamais eu. Il était temps de réduire l’emprise qu’elle avait sur lui, même si ça signifiait les blesser tous les deux.

— J’appartiens à Rasha.

Ces quatre mots lui donnèrent la nausée.

Aylin laissa retomber sa main, et ce manque lui infligea une douleur presque physique.

— Eh bien, tout est dit, n’est-ce pas ? Rasha sera enchantée d’apprendre que tu la veux.


Elle s’éloigna et, là, il péta les plombs. Littéralement. Avant que son cerveau ne reprenne les commandes, il lui rentra dedans par-derrière et l’attira contre lui. Il enroula un bras autour de sa taille, et de l’autre main il lui empoigna le menton. Les épaules graciles d’Aylin s’enfoncèrent dans son torse lorsqu’il rapprocha la bouche de son oreille.

— C’est toi que je veux, Aylin, gronda-t-il. Je te désire si fort que ça m’empêche de réfléchir. Ou crois-tu que, ça, ce soit pour ta sœur ?

Il frotta son érection dure comme le roc contre ses fesses et sourit lorsqu’elle laissa échapper un grognement d’encouragement des plus érotiques.

— Voilà pourquoi je ne voulais pas que tu me touches. Je te veux, mais je ne peux pas t’avoir.

Elle se dévissa le cou pour le regarder. Un hypnotique maelström d’émotions tourbillonnait dans ses yeux et il se laissa happer. Il se serait volontiers noyé dans ces étendues bleues.

— Si, tu peux, murmura-t-elle. Même si ce n’est que pour ce soir, tu peux m’avoir.

Aussitôt, l’atmosphère se chargea. La respiration d’Aylin, superficielle à l’instant sous l’effet de la colère, devint plus profonde et plus rapide. Tout comme celle de Hunter. Son postérieur, collé contre l’entrejambe de son partenaire, roulait chaque fois qu’elle inspirait, et la queue de ce dernier, nichée dans la raie de ses fesses, gonflait davantage.

— Hunter, haleta-t-elle, en se cambrant contre lui.

L’odeur suave et épicée de son excitation satura l’air. Il réprima un gémissement alors qu’il brûlait de retrousser sa robe pour plonger en elle. Juste comme ça. Par-derrière, lui empoignant les hanches et enfouissant les dents dans le creux de son cou pour la maintenir en place pendant ses coups de reins.

Par le Grand Esprit, que c’était tentant ! Partager une nuit de passion avec elle et se laisser bercer par ce souvenir pour le restant de sa vie.

— Je t’en prie.

Elle attrapa l’arrière de sa tête et enfonça les doigts dans ses cheveux tandis qu’il lui effleurait le lobe de l’oreille du bout des lèvres.

— Fais-moi l’amour. Je veux que tu sois le premier.

Il se figea.

— Tu es vierge ?

Il aurait dû s’y attendre, mais il ne pouvait concevoir qu’un mâle ait pu lui résister.

— Oui. (Sa voix tremblait, mais sa main gauche était ferme lorsqu’elle l’inséra entre eux pour lui agripper la cuisse.) Prends-la. Prends-moi.

Il ne le pouvait pas, pour de nombreuses raisons. Il avait beau être tenté par sa proposition, elle méritait mieux que de se faire déflorer dans une grotte par un homme qui appartiendrait bientôt à une autre. Et il savait, jusque dans les tréfonds de son âme, que coucher avec elle l’anéantirait. Il la revendiquerait, il serait incapable de la laisser partir, et son clan en paierait le prix.

— C’est impossible, dit-il d’une voix brisée. Tu mérites bien plus que ce que je peux te donner.



— Dois-je comprendre que tu ne prendrais pas un tel risque pour la femme que tu aimes ?

— Je serai prêt à prendre tous les risques pour celle que j’aime.

Hunter s’avança vers elle, la captivant par sa beauté. Il s’arrêta à trente centimètres d’elle, assez près pour qu’elle flaire la fumée et la sueur sur sa peau. Assez près pour que le désir de le goûter la fasse saliver.

— Tous les risques, répéta-t-il. C’est précisément pour cela que je ne peux pas tomber amoureux.

— Tu ne peux pas, murmura-t-elle d’une voix éraillée, ou tu ne veux pas ?

Pendant un long moment, il ne dit rien, mais elle vit que la bataille faisait rage dans ses yeux et se demanda s’il pensait à Rasha. Son ventre se noua. Alors qu’elle désespérait qu’il réponde, il se détourna et commença à se diriger vers le bassin, son épaisse crinière balayant son large dos tandis qu’il marchait.

— Cela fait-il la moindre différence ? Le clan est ma priorité. Point.

— Ce n’est pas pour autant que tu ne peux pas être heureux.

S’arrêtant sur ses pas, il secoua la tête.

— Comment peux-tu avoir grandi à ShadowSpawn et continuer à être aussi naïve ?

— Comment aurais-je pu grandir à ShadowSpawn sans espérer et rêver de jours meilleurs ?

Voilà ce qui lui avait permis de rester saine d’esprit. Si elle n’avait pas aspiré à une vie meilleure, elle serait morte de désespoir depuis bien longtemps.

— Espères-tu toujours des jours meilleurs ?

Elle croisa fermement les bras sur la poitrine. Personne ne pouvait lui enlever ses rêves.

— Oui.

— Eh bien, je te souhaite de les vivre, Aylin, de tout mon cœur. Mais j’ai appris il y a belle lurette qu’espérer était une perte de temps. J’ai espéré avoir des enfants. J’ai espéré m’unir avec une femme que j’aimerais. Tout ce que j’espère aujourd’hui, c’est survivre à demain. On verra bien. (Il s’affaira sur sa ceinture, et elle se détourna lorsqu’il laissa tomber ses vêtements au sol.) Repose-toi un peu. Peut-être auras-tu plus de chance avec tes souhaits que moi avec les miens.

Elle en doutait, puisqu’elle souhaitait que Hunter puisse être sien.