Owen
est l'étudiant le plus sexy du campus, et il
accumule les conquêtes. Mais il traverse une période difficile et
est sur le point d'arrêter ses études, faute de résultats
satisfaisants. Pour lui venir en aide, sa sœur Fable lui finance des
cours particuliers. C'est ainsi qu'Owen rencontre Chelsea,
jeune femme intelligente et introvertie...
Fini.
Voilà comment résumer ma vie en un mot. Suspendu de l’équipe de
football de la fac et forcé de réduire mes heures au bar “Le
District” à cause de mes notes pourries, je ne peux plus continuer
à compter sur ma sœur, Fable, et son footballeur professionnel de
mari, Drew, pour me renflouer. Mais je n’arrive tout simplement pas
à trouver mon chemin. L’herbe et le sexe sont d’irrésistibles
tentations et pour continuer avec les trucs craignos : j’envoie
toujours de l’argent à notre droguée de mère. Un professeur
particulier est bien la dernière chose que je souhaite en ce moment,
jusqu’à ce que je pose les yeux sur elle.
Chelsea n’est pas du tout mon genre. Elle est intelligente et terriblement timide. Je suis à peu près sûr qu’elle est même encore vierge. Pourtant, à l’instant où elle me regarde avec ces yeux bleus qui me transpercent, je sais que je suis foutu. Mais pas de la même manière que d’habitude. Je ne peux pas nier qu’elle ait des fesses à se damner, mais c’est son esprit et sa soif d’amour, qui font que je la désire plus que je n’ai jamais désiré aucune autre fille avant elle. Mais que ferait une fille comme elle avec un tordu dans mon genre ?
Chelsea n’est pas du tout mon genre. Elle est intelligente et terriblement timide. Je suis à peu près sûr qu’elle est même encore vierge. Pourtant, à l’instant où elle me regarde avec ces yeux bleus qui me transpercent, je sais que je suis foutu. Mais pas de la même manière que d’habitude. Je ne peux pas nier qu’elle ait des fesses à se damner, mais c’est son esprit et sa soif d’amour, qui font que je la désire plus que je n’ai jamais désiré aucune autre fille avant elle. Mais que ferait une fille comme elle avec un tordu dans mon genre ?
(Trad'
Miss So – merci à elle !)
-
Lecture finie -
Une
lecture agréable
mais
qui ne révolutionne pas le genre...
-
Les points forts -
J'aime
bien les personnages masculins de Monica Murphy. Ils sont toujours
très virils mais ils cachent invariablement une grande fragilité.
Owen porte les stigmates d'une enfance aux mains d'une mère
négligente, toxicomane et vraiment pas aimante. Il a créé avec
elle une relation malsaine qui le mine. Quand il rencontre Chelsea,
une jeune fille bien sous tous rapports, on est en plein dans le
cliché des « opposés qui s'attirent ».
Ça
fonctionne et j''ai bien accroché. Le style est bon et les
personnages charismatiques. Chelsea vit avec une mère qui a été
déçu par les hommes (le père de Chelsea pour être exacte). Elle a
mis dans la tête de sa fille des fausses vérités sur la gente
masculine qui l'empêche de se lancer dans une histoire avec un
homme. C'est un beau personnage riche dans ses contradictions.
-
Les points faibles -
Comment
dire...
J'ai
aimé mais le livre n'a jamais vraiment décollé.
C'est
comme s'il manquait un ingrédients (je
compare souvent la romance à la cuisine...).
Après avoir bien accroché au départ, je suis restée sur ma fin.
Il n'y a pas d'accélération, de crescendo. Le lecteur stagne dans
un récit sans tension et j'ai décroché vers la fin. De plus, j'ai
eu du mal avec la réaction de Fable (l'héroïne des deux premiers
tomes) à l'égard de son frère à la fin du livre. Vexée,
elle le laisse avec ses problèmes...
pas
terrible la grande sœur qui remplace la mère.
-
Bref -
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— Je
t’ai entendu. « Je n’ai pas de petite amie. » Ces
mots sont sortis de ta bouche. Oh, et ma phrase préférée :
« Elle n’est rien. » C’est celle qui m’a le plus
blessée, Owen. Tu peux nier que tu as dit ces mots ?
Je
m’approche de lui, les bras tendus, et le pousse. Il titube en
arrière, abasourdi, mais je ne me sens pas mieux pour autant. Rien
ne peut me faire me sentir mieux. J’ai trop mal.
— Non,
tu ne peux pas. Alors devine quoi ? Tu n’as pas de petite
amie ? Je ne suis rien ? Alors tu as raison. Tu ne m’as
pas.
— Il
fallait que je les dise. Il fallait que je lui dise ça.
Il a
la voix rauque, le visage anxieux. Ses yeux sont sombres et emplis de
trop d’émotions. Je ne supporte pas de le regarder. Ça me fait
trop mal.
— Si
elle savait qu’on est ensemble, elle essaierait de te parler, de te
détruire, de t’utiliser. Elle se sert de tout le monde. C’est ce
qu’elle sait faire de mieux.
— Elle
me déteste.
Je
marque une pause parce que j’ai du mal à respirer.
— Elle
ne me connaît même pas.
J’ai
les dents qui claquent et je me force à arrêter. Je refuse de
fondre en larmes devant lui. Il ne devrait pas compter autant à mes
yeux.
Mais
c’est le cas.
— Elle
me déteste aussi, dit-il en poussant un lourd soupir, baissant la
tête. Et je ne crois pas qu’elle me connaisse vraiment non plus.
Je le
contemple, ébahie. Je me demande si je le connais moi-même
vraiment. Est-ce que ça a déjà été le cas ? Je pensais
savoir qui il était. Il y a quelques minutes, je le croyais encore.