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mardi 15 septembre 2015

Les Seigneurs de l'Ombre, Tome 9 : La Passion Captive - Gena Showalter








 C’est ça…
Tu m’appartiens et je t’appartiens,
 murmura-t-il
avant de récompenser sa bonne réponse par un baiser.









Paris, seigneur de l’ombre bagarreur, est possédé par le démon de la luxure. Un hôte exigeant qui le contraint chaque nuit à coucher avec une femme différente avant de l’abandonner au matin. Mais cette fois Paris n’est pas décidé à obéir à son démon. Car il est tombé amoureux de Sienna, une guerrière farouche et magnifique avec qui il a déjà passé une nuit autrefois, et qu’il compte bien faire sienne à nouveau… Pourtant, en dépit de sa détermination, Paris va devoir surmonter plusieurs obstacles avant de retrouver Sienna. D’abord parce que celle qu’il désire plus que tout — surtout depuis qu’il sait qu’elle est inaccessible — est prisonnière de Cronos, le roi des titans. Ensuite, parce que son démon s’oppose radicalement à ses vœux de monogamie. Enfin, et surtout, parce que l’homme qu’il était lorsqu’il l’a séduite ne lui a sans doute pas laissé un très bon souvenir…







- Lecture finie -



J'attendais avec impatience de lire les aventure de Paris et Sienna qui se rencontrent très tôt dans la série. On est souvent déçu quand ce cas de figure se produit. On est tellement dans une haute attente que c'est difficile de donner un livre qui réponde à tout cela.
Je dois dire qu'ici, j'ai aimé même si j'ai trouvé surprenant comment nos deux tourtereaux se pacifient très (trop) vite .
Paris réussit (enfin) à retrouver Sienna. Ils arrivent à faire fi du passé un peu trop vite à mon goût. Alors certes, ils sont loin de connaître un bonheur paisible mais j'aurai aimé un peu plus de tension.
Cela c'est pour leur romance mais l'histoire où plutôt la guerre prend un tournant décisif dans ce tome que je n'avais pas du tout vu venir est qui est vraiment savoureux. Si on aime cette série (ce qui est certainement un peu le cas si on en est au 9ème tome), on ne peut pas être déçue de celui-ci.
J'ai trouvé trouvé que le dernier tome commençait à baisser en qualité. Ici, on a vraiment un coup de fouet et je dois dire que je développe un gros faible pour William qui est un personnage exaspérant comme je les adore et sa romance contrariée avec Gilly promet des étincelles.
Bref


Une série qui redécolle grâce à ce tome réussi.

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/07/les-seigneurs-de-lombre-tome-1-la.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/07/les-seigneurs-de-lombre-tome-3.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2013/10/les-seigneurs-de-lombre-tome-35-lappat.html# http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/07/les-seigneurs-de-lombre-tome-4-le-piege.html
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Lorsqu’elle ressortit de la salle de bains, Paris était assis au bord du lit, les coudes sur les genoux. Jamais il n’avait eu une expression aussi tendre… Les jambes de Sienna faillirent se dérober sous elle.
— Approche, lui dit-il.
Sienna lâcha sa serviette pour avancer vers lui complètement nue et se placer entre ses jambes. Elle ne put s’empêcher de frissonner lorsqu’il posa ses grandes mains sur ses hanches.
— Où es-tu allé ? demanda-t-elle en caressant ses cheveux, qu’elle adorait.
— Dans le couloir. Comme j’étais un peu tendu, je me suis défoulé en donnant quelques coups de poing dans le mur. Maintenant, j’ai juste envie de te tenir dans mes bras. Tu veux bien ?
Je voudrai toujours.
— Oui.
Il la serra contre lui et posa sa joue juste au-dessus de sa poitrine. Son souffle chaud lui caressait la peau. Ils restèrent ainsi un long moment, jusqu’à ce que Sienna se mette à trembler du besoin de le toucher et de lui faire l’amour.
Paris dut le sentir car il s’allongea en l’entraînant avec lui. Il la fit ensuite rouler sur le côté, le dos tourné vers lui, pour presser son érection contre ses fesses.
— Laisse-moi t’aimer, murmura-t-il en prenant ses seins dans ses mains. J’ai tellement envie de jouir en toi…
— Oui…
Son esprit commençait à s’embrumer et plus rien d’autre que lui n’avait d’importance à ses yeux.
Il glissa sa main entre ses cuisses.
— Tu m’appartiens…
Elle sentit un doigt, puis deux, la pénétrer.
— J’adore la manière dont tu me fais l’amour, murmura-t-elle en se cambrant pour épouser le rythme de ses doigts.


Il lui mordilla l’oreille, glissa un troisième doigt en elle et lui arracha de longs gémissements par ses caresses sensuelles.
— Je veux sentir ton désir, bébé…
Sienna se perdit dans le plaisir qu’il lui donnait en espérant ne plus jamais se retrouver.
— Tu es parfaite…
Elle ferma les yeux, ce qui lui permit de percevoir des sons auxquels elle n’avait pas prêté attention jusque-là : la respiration saccadée de Paris, la friction de ses hanches contre les draps…
— Paris…
— Je vais te donner du plaisir, promit-il d’une voix presque bestiale. Tu veux bien m’accueillir en toi ?
— Oh oui ! S’il te plaît…
Il lui arracha un cri en retirant ses doigts. Heureusement, sa frustration fut de courte durée. Il prit ses genoux dans ses mains, écarta ses cuisses, et lui arracha un autre cri en la pénétrant comme il l’avait promis.
— Suce-les ! ordonna-t-il en glissant ses doigts humides dans sa bouche.
Elle lui obéit et en fut encore plus excitée. Elle lui suça et mordilla les doigts jusqu’à ce qu’il les retire de sa bouche pour tourner sa tête vers lui et l’embrasser. Pendant ce temps, il n’avait pas cessé de la pénétrer lentement et très profondément.
Une part de son cerveau comprit vaguement qu’ils ne faisaient pas simplement l’amour. C’était une véritable union. Cet homme… Comment pourrait-elle s’en lasser ?
— Où suis-je ? demanda-t-il en amplifiant ses mouvements.
— Ici, gémit-elle. Avec moi.
— Où suis-je ?
— En moi… Tout autour de moi…
— C’est ça… Tu m’appartiens et je t’appartiens, murmura-t-il avant de récompenser sa bonne réponse par un baiser. Tu aimes ça.
Ce n’était pas une question, mais elle répondit quand même.
— J’adore ça.
Ils avaient déjà fait l’amour bien des fois. Jamais l’idée de la posséder ne l’avait autant obsédé. Elle aussi voulait le posséder…
Elle glissa ses bras derrière sa tête pour attraper ses cheveux sans se soucier d’en arracher.
S’en servant comme point d’appui, elle pressa ses hanches contre lui de toutes ses forces et leur arracha un cri à tous deux. Elle n’allait plus tarder à atteindre l’orgasme.
— C’est ça, bébé… Prends-moi bien en toi…
— Paris !
D’un dernier coup de reins, il l’expédia dans les étoiles. Emportée par le plaisir comme par une tempête, Sienna s’agrippa à lui pour bien lui faire comprendre que cet instant était absolument parfait.
Alors il la fit rouler sur le ventre pour la prendre encore plus et encore plus vite jusqu’à ce qu’un grand rugissement lui échappe. Elle l’accompagna par un second orgasme, encore plus violent que le premier.
Lorsqu’elle remit les pieds sur terre, Sienna cligna des yeux. S’était-elle évanouie ? Sans doute, parce qu’elle était allongée sur le côté, face à Paris, et ne se souvenait pas d’avoir bougé. Comme il était encore essoufflé, elle ne devait pas avoir perdu connaissance très longtemps. Il avait tiré le drap pour les couvrir et la dévorait du regard.
— Partons, suggéra-t-il. Allons dans un endroit où Cronos ne pourra pas te trouver, où personne ne pourra te faire de mal…
Son cœur se serra. C’était à ses amis qu’il pensait.
— Je te l’ai dit : je ne veux pas que tu te brouilles avec qui que ce soit à cause de moi.
— Ils t’ont manqué de respect.
— Je le méritais.
— Non ! hurla-t-il en fendant la tête de lit d’un coup de poing. Je ne veux pas t’entendre parler comme ça ! Ce ne sont pas des saints. Chacun d’eux a fait des choses qui feraient trembler un criminel endurci.
— Ils ont changé.
— Toi aussi. Je ne veux pas les quitter pour toujours. Je les aime et j’ai besoin d’eux. Mais je veux leur laisser le temps de t’accepter. Et dis-toi bien qu’ils m’étriperaient si je traitais leurs femmes de la manière dont ils t’ont traitée.
Elle devait changer de sujet au plus vite. Il ébranlait sa détermination en disant des choses aussi gentilles… Et il les pensait sincèrement. Son ton ne permettait pas d’en douter.
— Je ne crois pas qu’il soit possible de se cacher de Cronos…
Il se détendit lentement.
— Il existe des médaillons qui permettent d’échapper à son attention et à celle de ses hommes. Il nous les a donnés, il y a longtemps, puis nous les a repris. Je peux en voler un…
Et se faire un ennemi du roi des Titans ? Ne plus jamais connaître un instant de paix ?
— Non. Je dois le faire, Paris. Je dois aller retrouver Galen, comme Cronos me l’a demandé. Je dois…
Elle ne parvint pas à achever sa phrase.
Je dois le faire pour toi.
— Alors c’est comme ça ? s’écria-t-il, les yeux étincelants de colère. Tu ne vas même pas y réfléchir, alors que je suis fou de rage à la seule idée que tu respires le même air que mon ennemi ?
La colère l’emporta à son tour.
— Quand il est question que tu risques ta vie ? Il n’y a pas à y réfléchir !
Il s’adoucit légèrement.
— Je ressens la même chose. Je ne veux pas te savoir en danger. Jamais. Et dis-toi que je vais dépérir si tu me quittes. C’est du chantage affectif, je sais… Mais je suis prêt à tout pour te garder auprès de moi. Je suis prêt à tuer, à mentir, à trahir, à tricher, à voler… à déplacer des montagnes.
— Paris, je…
Il en avait encore sur le cœur.
— Toute ma vie, je me suis battu et j’ai couché avec des femmes. Je me croyais heureux jusqu’à ce que tu m’ouvres les yeux et me fasses comprendre que cette vie n’avait aucun sens. C’est à cause de mon démon que tu as attiré mon attention, c’est vrai, mais tu l’as conservée parce que tu es toi. Je pourrais coucher avec n’importe qui. Maintenant que nous sommes liés, Sexe me provoque une érection dès qu’il aperçoit une femme… Mais je ne veux d’aucune d’elles.
Sois prudente…
Cet homme — qu’elle aimait — pouvait la convaincre de n’importe quoi. Il était bien trop dangereux de passer le reste de la nuit avec lui… Elle devait partir immédiatement.
Cette idée la brisa.
— Sienna, mon bébé… je sais que je t’en demande beaucoup… Donne-moi seulement un peu de temps, d’accord ? On va trouver une solution. Il y en a forcément une… Fais-moi confiance.

— Je te fais confiance…, murmura-t-elle, la poitrine oppressée.