"J’ai
pitié de vous, Nicolas. Vous n’êtes pas heureux et ça se voit
comme le nez au milieu de la figure. Un père qui a honte de votre
orientation et de vos choix de carrière, une sœur qui se plaît à
vous faire passer pour un idiot, et personne sur qui réellement
compter. »
Lorsque les routes de Nicolas Valentin Pontault et d’Iris Sélène Black se croisent, ce n’est pas l’amour qui les unit. Au contraire !
Le premier n’est qu’un jeune homme ordinaire : photographe, modèle et professeur de théâtre à Lyon, son univers bascule le jour où il perd son travail. Déterminé à ne pas se laisser abattre, il décide de saisir cette occasion pour reprendre ses études.
La seconde est une jeune bibliothécaire qui tente tant bien que mal d’échapper au clan de sorcières dont elle est l’une des héritières. Traitée comme une pestiférée par les siens, Iris est fermement décidée à ne pas les laisser contrôler sa vie.
Malgré ces différences, lorsque Nicolas est transformé en loup, c’est auprès de la jeune femme qu’il trouve réconfort et protection. Au même moment, une étrange série de meurtres s’abat sur la ville, et tout porte à croire que l’assassin en a désormais après eux…
Lorsque les routes de Nicolas Valentin Pontault et d’Iris Sélène Black se croisent, ce n’est pas l’amour qui les unit. Au contraire !
Le premier n’est qu’un jeune homme ordinaire : photographe, modèle et professeur de théâtre à Lyon, son univers bascule le jour où il perd son travail. Déterminé à ne pas se laisser abattre, il décide de saisir cette occasion pour reprendre ses études.
La seconde est une jeune bibliothécaire qui tente tant bien que mal d’échapper au clan de sorcières dont elle est l’une des héritières. Traitée comme une pestiférée par les siens, Iris est fermement décidée à ne pas les laisser contrôler sa vie.
Malgré ces différences, lorsque Nicolas est transformé en loup, c’est auprès de la jeune femme qu’il trouve réconfort et protection. Au même moment, une étrange série de meurtres s’abat sur la ville, et tout porte à croire que l’assassin en a désormais après eux…
Née en 1987, passionnée
par les livres depuis l’enfance, elle écrit ses premières
histoires à l’âge de huit ans. C’est ainsi qu’elle commence
donc l’écriture de la série Fantastique « Légende ». Après
avoir obtenu un diplôme de bibliothécaire et de documentaliste,
elle continue sur sa lancée et écrit la série « Le cycle des
enfers » et la diptyque « Le secret de lune ». Elle a également
publié plusieurs nouvelles dans diverses anthologies ou revues
telles que « Le royaume des fées » « Les enfants de Walpurgis »
ou encore « Momie »…
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Lecture finie -
Je
remercie Angéliqe Ferreira de m'avoir proposer son livre. Cette
démarche m'a permis de découvrir une nouvelle auteure de talent.
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Les points forts -
Les
personnages sont très charismatiques. Nicolas et Angèle refuse le
destin qui s'impose à eux. De manières différentes, ils essaient
de s'en défaire. L'auteure joue sur les antagonismes. On a deux
héros que que le hasard impose l'un à l'autre...et comme le hasard
est souvent bien fait, il permet à ces deux individus que tout
oppose de se découvrir, de se fuir, de revenir l'un vers l'autre.
Ceci fait, le destin (toujours celui-là) les éloigne à nouveau.
Autant dire que pour moi qui suit une très grande romantique, ce
livre est une pur gourmandise !
-
Les points faibles -
La
narration à deux voix (celles des héros) n'est pas toujours nette.
Elle a rendu ma lecture lourd à certains moments. Je ne savais pas
qui racontait l'histoire...ce qui est embêtant.
Il
y a des inégalités dans le récit. J'ai lu la fin du livre d'un
traite alors que le début, la mise en place de l'intrigue, des
personnages a été longue et peut captivante.
-
Bref -
Une
auteure à découvrir. La qualité du roman n'est pas égale mais
plus le récit avance plus on est happé par l'histoire. La fin sous
forme de cliffangher m'a faite hurler de frustration !
Madame
Ferreira
vous ne pouvez pas laisser nos deux tourtereaux ainsi...
Alors
que je m’apprêtais à l’embrasser, elle détourna la tête, et
je fus partagé entre l’agacement et la compréhension. Elle me
prenait, comme tous ici présents, pour Matt, un homme qu’elle
considérait comme son frère. Il était donc normal qu’elle
réagisse de la sorte.
Posant
mes lèvres sur son cou, je laissai ma bouche glisser sur sa peau,
descendant doucement de plus en plus bas, jusqu’à refermer mes
dents sur la pointe de son sein.
Poussant
un gémissement, elle se mordit aussitôt les lèvres. Les paupières
closes, elle tentait de conserver son calme, cependant, les
battements désordonnés de son cœur la trahissaient. Je ne pouvais
lui faire subir cette torture et surtout l’humiliation de devoir
faire l’amour devant toute une foule réunie. Autant en finir au
plus vite, même si j’espérais que dans un futur proche nous
pourrions renouveler l’expérience, en privé cette fois-ci !
Glissant
mon genou entre ses jambes, je les écartai avec douceur, mais
fermeté.
— Non,
supplia-t-elle tout bas.
— C’est
bientôt fini, la rassurai-je à voix basse. Ne pense pas à ce…
imagine que je suis l’homme que tu aimes.
Je
venais certainement de lui donner le conseil le moins utile de sa
vie, toutefois, c’était le seul que je pouvais lui offrir. Me
glissant entre ses cuisses, je me soulevai sur mes avant-bras et la
regardai. Elle semblait si fragile que, pendant un instant, je
craignis de la briser si je venais juste à la toucher.
Mais
nous ne pouvions plus reculer ! M’approchant d’elle, je me
contentai dans un premier temps de l’effleurer avant de la
pénétrer. Sous l’effet de la douleur, elle ne put retenir une
plainte, mais serra rapidement les dents. Ses ongles s’enfoncèrent
dans ma peau au moment où son hymen se rompit. N’avait-elle donc
jamais couché avec un autre homme ? Elle était pourtant sortie avec
quelqu’un, auparavant, je l’avais vue regarder la photo d’un
homme… À moins qu’ils n’aient été qu’un couple platonique.
À ma grande surprise, l’odeur du sang me parvint distinctement et,
étrangement, éveilla en moi le désir.
— Je
suis navré, murmurai-je tout contre son oreille.
Mais
comme pour contredire mes paroles, je m’enfonçai encore plus
profondément en elle. Mon sang semblait s’écouler avec plus de
rapidité dans mes veines. Chaque muscle de mon corps se crispa,
tandis qu’une douleur me traversait la mâchoire. L’espace d’un
instant, je craignis de me retransformer en loup devant cette foule.
Mais si rien ne se passa, je sentis au fur et à mesure que le
plaisir déferlait en moi, l’homme disparaître pour laisser place
au loup.
Angie
était étroite et je savais que je lui faisais mal, mais je ne
pouvais plus m’arrêter. La verge gonflée par le désir, je la
pénétrai entièrement. Les yeux fermés, je sentis son sexe se
resserrer contre le mien. Mes mains se crispèrent sur la pierre,
tandis que je bougeais en elle avec force. Les lèvres entrouvertes,
je ne pus retenir un râle de délectation.
Léchant
les perles de sueur qui coulaient sur sa peau, je suçai et mordillai
ses seins avec jubilation, tel un nouveau-né affamé. Le bruit de
nos chairs se heurtant résonnait à mes oreilles.
C’est
alors que la magie des sorciers entra dans la partie. Je sentis la
température de mon corps grimper, une sensation étrange recouvrit
ma peau, le plaisir qui, petit à petit, montait en moi menaça de
déborder.
Malgré
mon membre douloureux, je tentai de me retenir pour profiter
plus longuement de la jouissance qui serait la mienne.
Abandonnant
sa chair, je m’agrippai sur le haut de la table de pierre, me
faisant de plus en plus violent.
— Finis-en
vite, supplia-t-elle à travers ses larmes.
J’aurais
dû me laisser attendrir, mais cela ne fit au contraire qu’attiser
cette faim bestiale qui me dévorait. D’une voix qui me parut
différente de la mienne, je lui ordonnai de nouer ses hanches aux
miennes pour supporter la force de mes coups de reins. Autour de
nous, l’agitation de surprise me parvint comme dans un rêve. La
précédente cérémonie avait été assez courte, mais moi je
voulais profiter de ce corps que je désirais depuis tant de temps et
avec tant de force.
Je
m’enfonçai au plus profond de son ventre et, sentant la vague de
plaisir me soulever, je me cambrai au maximum pour la posséder
totalement comme si, en plus de son corps, j’aspirai à atteindre
son âme.
Sans
pouvoir me retenir, je plongeai mon visage à la base de son cou, et
enfonçant mes dents dans sa peau, la mordit. Un cri s’échappa de
sa gorge tandis qu’elle me lacéra sans ménagement le dos. Sans
même réfléchir à ce que je faisais, j’enfonçai mes dents dans
son épaule lui arrachant un nouveau cri. Un courant électrique
traversa nos deux corps, tandis qu’un grognement raisonnait dans
mon crâne.
Elle
est à nous !
À nous
? Était le loup ou l’homme qui affirmait ses propos ? Je ne
saurais dire.
Nos
regards se croisèrent. Les larmes brillaient dans le bleu de ses
iris. Détournant la tête, honteux, je me reconcentrai sur les
mouvements de mon bassin.
Accompagnant
mon plaisir, un puissant jet exposa en elle. La tête renversée en
arrière, les lèvres ouvertes, je poussai un râle avec l’impression
d’atteindre les portes du paradis. Ce ne fut que lorsque je me fus
entièrement répandu en elle que je m’écroulai sur son corps
brisé.