En
dépit des appréhensions de son fiancé, Calder Hart, Francesca ne
peut tourner le dos à une menace qui terrorise le quartier du Bas
Manhattan.
En dépit des
appréhensions de son fiancé, Calder Hart, Francesca ne peut tourner
le dos à une menace qui terrorise le quartier du Bas Manhattan. Un
homme fou a attaqué trois femmes. Mais alors que les deux premières
ont survécu, la dernière est morte... Toutes les victimes sont de
pauvres et belles irlandaises - et Francesca craint que Maggie
Kennedy et Gwen O'Neil, deux amies qui habitent non loin, pourraient
bien être les prochaines victimes.
Rapidement, elle est sur la piste aux côtés de son ancien amour, le commissaire de police Rick Bragg, le demi-frère de Calder et son pire rival. Mais même lorsque la jalousie de Calder met à mal sa relation avec elle, Francesca cherche toujours frénétiquement le meurtrier, certaine qu'il frappera encore, et terrifiée qu'elle ne découvre trop tard la vérité...
Rapidement, elle est sur la piste aux côtés de son ancien amour, le commissaire de police Rick Bragg, le demi-frère de Calder et son pire rival. Mais même lorsque la jalousie de Calder met à mal sa relation avec elle, Francesca cherche toujours frénétiquement le meurtrier, certaine qu'il frappera encore, et terrifiée qu'elle ne découvre trop tard la vérité...
Brenda
Joyce est l'auteur du best-seller quarante-quatre romans et cinq
novellas. Elle a remporté de nombreux prix, et son premier roman,
feu Innocent, a remporté un prix du meilleur roman de l'Ouest. Elle
a également remporté le très convoité prix du meilleur roman
historique pour la splendeur et deux Lifetime Achievement Awards de
BOOKreviews temps romantiques. Il ya plus de 14 millions
d'exemplaires de ses romans en version imprimée et elle est publiée
dans plus d'une douzaine de pays étrangers.
Originaire de New York, elle vit maintenant dans le sud de l'Arizona avec son fils, les chiens et ses chevaux de reining arabes et demi-arabique. Brenda partage son temps entre son jumeau passions à écrire des histoires d'amour puissants et en concurrence avec ses chevaux aux niveaux régional et national.
Originaire de New York, elle vit maintenant dans le sud de l'Arizona avec son fils, les chiens et ses chevaux de reining arabes et demi-arabique. Brenda partage son temps entre son jumeau passions à écrire des histoires d'amour puissants et en concurrence avec ses chevaux aux niveaux régional et national.
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Lecture finie -
Quel
plaisir de retrouver Mme Cahill après...tant
d'années.
Il faut dire que ce septième tome
je ne l'attendais plus.
Vous dire que j'ai l'impression de l'avoir quitté hier serait faux.
D'ailleurs, j'avais gardé un très lointain (même s'il était bon)
souvenir de cette série. Mais
c'était il y a plusieurs années. Et
j'ai eu du mal à apprécier le ton de la série tout de suite.
Il
faut dire que la romance en générale : son style et ses
auteures ont beaucoup évolué en peu de temps. Notamment avec
l'essor de la littérature Bit-lit et New Adult qui ont donné un
nouveau ton, beaucoup plus moderne. Vous me direz que la série
Francesca Cahill est une romance historique (donc le moderne...). Il
n'empêche. A la lecture des premières pages, j'ai eu peur de ne
pas accrocher de nouveau. Je me suis accrochée et grand bien m'a
pris car malgré quelques tournures de style que j'ai trouvé
vieillotte, je suis retombée dans le bain Cahill.
Lundi
mortel est le septième tome d'une série qui met à l'honneur une
jeune femme bien née du début du siècle et qui devient détective.
Chaque tome propose une enquête policière que la jeune femme va
résoudre. Elle est épaulée par le chef de la police Rick Bragg
pour qui elle a eu des sentiments amoureux avant de lui préférer
son demi-frère. Il y a donc une forme de triangle amoureux dans
l'air même si Francesca a choisi Calder Hart.
J'ai
beaucoup aimé malgré ma difficulté à me replonger dans ce
septième tome après tant d’années. L'intrigue est bien menée
dans un style à la Anne Perry que j'ai bien apprécié. Je dois
cependant dire que l'intrigue policière n'est pas un prétexte à
la romance. Elle est prépondérante, c'est pourquoi le dénouement
ne m'a pas semblé à la hauteur de la tension du récit. J'ai un
même un peu râlé. Cela m'a rappelé mes lectures d’Agatha
Christie ou je fulminais en découvrant le nom du coupable en
comprenant que l'auteur ne mettait pas tous les éléments à
disposition du lecteurs pour qu'il puisse le trouver.
J'ai
aimé cependant ma lecture et elle m'aura convaincue en grande
partie à cause de sa romance que j'apprécie beaucoup. Brenda Joyce
sait créer des personnages attachants. Je ne parle pas que de
Francesca Cahill, Rick Bragg ou Calder Hart mais de tous les autres
qui gravitent autour et qu'elle intègre judicieusement dans le
roman. Si bien que ce n'est plus uniquement la jeune détective qui
nous intrigue mais tout ceux qui intègrent son monde.
Je
me rappelle que pour les premiers tomes, j'avais eu un faible pour
le « mauvais »
frère :
Calder Hart mais j'ai du mal à comprendre ses choix et je pense
même lui préférer son « honorable »
frère.
Fiancé à Francesca, il désire s'amender aux yeux de tous et
devenir respectable. Dommage, il en perd en piquant.
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Bref -
Des
retrouvailles réussies et j' enchaîne avec délectation sur le
8ème opus.
Hart
parut lire dans ses pensées.
— Tu
connaissais ma réputation quand tu as accepté de m’épouser,
Francesca. Personne ne t’a forcée à dire oui. Si tu préfères
revenir sur ta réponse je n’y verrai aucune objection.
La
jeune femme était tellement médusée qu’elle le fixa bouche bée.
— Tu…
tu veux rompre nos fiançailles ?
Elle
était trop choquée pour ressentir autre chose qu’une surprise
monumentale.
Hart
lui-même paraissait ébranlé.
— Arrêtons
de nous jouer la comédie, répondit-il après un silence. Je n’ai
rien d’un chevalier en armure étincelante. J’ai voulu te le
faire croire parce que cela te plaisait, mais ce n’était qu’une
illusion, Francesca. Ma vie parle d’elle-même. Je suis égoïste
et égocentrique. Tout le contraire de Rick Bragg. Soit tu
l’acceptes, soit tu t’en vas.
Francesca
aurait voulu s’élever contre ce portrait qu’il dressait de
lui-même, mais elle se découvrit incapable d’articuler un mot.
— Je
suis désolé, ajouta-t-il d’une voix neutre, le visage à présent
dénué de toute trace d’émotion. Je suis désolé de ne pas être
celui dont tu rêves.
Et,
inclinant la tête, il murmura :
— Je
vais nous chercher du champagne.
— Evan ?
Quelqu’un est malade ? Mort ?
— Non.
La comtesse est enceinte.
— Oh !
fit Maggie, et elle eut l’impression qu’un poignard venait de lui
transpercer le cœur.
— Oui,
oh, répéta-t-il d’une voix morne.
Elle
était sous le choc. Je te l’avais pourtant bien dit,
Maggie chérie. Ce type n’est pas pour toi. Mais tu n’as pas
voulu m’écouter.
— Vous
l’aimez, n’est-ce pas ? s’entendit-elle murmurer. L’enfant
est de vous ?
Il la
regarda droit dans les yeux.
— L’enfant
est de moi.
— C’est
merveilleux, dit-elle, alors qu’elle avait envie de pleurer. Il
faut fêter…
— Je
ne l’aime pas.
Maggie
se pétrifia.
Evan
lui adressa un regard de pur désespoir avant de s’éloigner
de quelques pas. Mais Maggie avança d’autant.
— Vous
éprouvez forcément des sentiments pour elle ! Elle est si
belle, si élégante. Elle fait tellement lady !
Il la
regardait maintenant avec incrédulité, mais elle était lancée :
— Vous
êtes si gentil avec mes enfants. Je suis sûre que vous ferez un bon
père. C’est une grande nouvelle !
— Je
ne l’aime pas, répéta-t-il avec force.
Attention,
Maggie. Il n’est pas en train de te dire qu’il t’aime. Ne
recommence pas à te faire des illusions. Tu es fille de fermier et
c’est un gentleman.
— C’est
votre premier enfant. Vous serez responsable de sa venue au monde.
— Je
le sais bien, articula-t-il d’une voix altérée.
— Le
jour viendra où vous vous direz que c’est la plus belle chose qui
vous est arrivée dans la vie.
Il
grimaça sans la quitter des yeux.
— Oui,
sans doute. Un jour.
Maggie
aurait voulu lui caresser les cheveux, le réconforter, mais la
réalité la rattrapait. Il allait épouser la comtesse. C’était
inévitable. Alors pourquoi cette certitude la mettait-elle au
supplice ?
Parce
que tu es amoureuse de lui, ma petite Maggie.
Ses
yeux s’embuèrent. Elle les essuya d’un revers de main.
— Comment
puis-je vous aider ?
— Je
n’en sais rien, répondit-il, avant de lui toucher de nouveau la
joue. Vous êtes la première personne à qui j’en parle.
Il
épouserait la comtesse, le doute n’était pas permis. Mais Maggie
renouait avec des sensations qu’elle croyait perdues à jamais.
Elle ferma les yeux et s’abandonna à sa caresse.
Si
seulement…
Elle
le sentit se pencher vers elle.
Elle
rouvrit les yeux. Leurs regards s’aimantèrent.
Elle
comprit qu’il allait l’embrasser. Ce n’était pas vraiment une
surprise : au fond d’elle, elle s’y attendait depuis
longtemps.
— Maggie,
souffla-t-il, avant de s’emparer de ses lèvres.
Elle
eut l’impression que son cœur doublait de volume dans sa poitrine.
Elle se sentait portée vers Evan par un amour d’une force inouïe.
Mais il s’arracha à ses lèvres, et elle revint, elle aussi, à la
raison.
Elle
s’écarta, les joues en feu.
— Vous
allez l’épouser, s’entendit-elle dire.
— Oui.
Nous nous enfuirons cette nuit et nous serons mariés demain.
— Alors,
nous deux, c’est fini ? souffla-t-elle.
Il
reposa bruyamment son verre.
— Toi
et moi, nous n’en aurons jamais fini, Francesca.
C’était
probablement les paroles les plus romantiques qu’il lui ait jamais
dites. Mais elles étaient contredites par la noirceur de son regard
et la colère qui vibrait dans sa voix.