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mercredi 11 novembre 2015

Une enquête de Francesca Cahill Tome 7 : Lundi Mortel de Brenda Joyce





En dépit des appréhensions de son fiancé, Calder Hart, Francesca ne peut tourner le dos à une menace qui terrorise le quartier du Bas Manhattan.










En dépit des appréhensions de son fiancé, Calder Hart, Francesca ne peut tourner le dos à une menace qui terrorise le quartier du Bas Manhattan. Un homme fou a attaqué trois femmes. Mais alors que les deux premières ont survécu, la dernière est morte... Toutes les victimes sont de pauvres et belles irlandaises - et Francesca craint que Maggie Kennedy et Gwen O'Neil, deux amies qui habitent non loin, pourraient bien être les prochaines victimes.

Rapidement, elle est sur la piste aux côtés de son ancien amour, le commissaire de police Rick Bragg, le demi-frère de Calder et son pire rival. Mais même lorsque la jalousie de Calder met à mal sa relation avec elle, Francesca cherche toujours frénétiquement le meurtrier, certaine qu'il frappera encore, et terrifiée qu'elle ne découvre trop tard la vérité... 


 
Brenda Joyce est l'auteur du best-seller quarante-quatre romans et cinq novellas. Elle a remporté de nombreux prix, et son premier roman, feu Innocent, a remporté un prix du meilleur roman de l'Ouest. Elle a également remporté le très convoité prix du meilleur roman historique pour la splendeur et deux Lifetime Achievement Awards de BOOKreviews temps romantiques. Il ya plus de 14 millions d'exemplaires de ses romans en version imprimée et elle est publiée dans plus d'une douzaine de pays étrangers.
Originaire de New York, elle vit maintenant dans le sud de l'Arizona avec son fils, les chiens et ses chevaux de reining arabes et demi-arabique. Brenda partage son temps entre son jumeau passions à écrire des histoires d'amour puissants et en concurrence avec ses chevaux aux niveaux régional et national.

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http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/07/une-enquete-de-francesca-cahill-tome-9.html


 
    - Lecture finie -
    Quel plaisir de retrouver Mme Cahill après...tant d'années. Il faut dire que ce septième tome je ne l'attendais plus. Vous dire que j'ai l'impression de l'avoir quitté hier serait faux. D'ailleurs, j'avais gardé un très lointain (même s'il était bon) souvenir de cette série. Mais c'était il y a plusieurs années. Et j'ai eu du mal à apprécier le ton de la série tout de suite.
    Il faut dire que la romance en générale : son style et ses auteures ont beaucoup évolué en peu de temps. Notamment avec l'essor de la littérature Bit-lit et New Adult qui ont donné un nouveau ton, beaucoup plus moderne. Vous me direz que la série Francesca Cahill est une romance historique (donc le moderne...). Il n'empêche. A la lecture des premières pages, j'ai eu peur de ne pas accrocher de nouveau. Je me suis accrochée et grand bien m'a pris car malgré quelques tournures de style que j'ai trouvé vieillotte, je suis retombée dans le bain Cahill.
    Lundi mortel est le septième tome d'une série qui met à l'honneur une jeune femme bien née du début du siècle et qui devient détective. Chaque tome propose une enquête policière que la jeune femme va résoudre. Elle est épaulée par le chef de la police Rick Bragg pour qui elle a eu des sentiments amoureux avant de lui préférer son demi-frère. Il y a donc une forme de triangle amoureux dans l'air même si Francesca a choisi Calder Hart.
    J'ai beaucoup aimé malgré ma difficulté à me replonger dans ce septième tome après tant d’années. L'intrigue est bien menée dans un style à la Anne Perry que j'ai bien apprécié. Je dois cependant dire que l'intrigue policière n'est pas un prétexte à la romance. Elle est prépondérante, c'est pourquoi le dénouement ne m'a pas semblé à la hauteur de la tension du récit. J'ai un même un peu râlé. Cela m'a rappelé mes lectures d’Agatha Christie ou je fulminais en découvrant le nom du coupable en comprenant que l'auteur ne mettait pas tous les éléments à disposition du lecteurs pour qu'il puisse le trouver.
    J'ai aimé cependant ma lecture et elle m'aura convaincue en grande partie à cause de sa romance que j'apprécie beaucoup. Brenda Joyce sait créer des personnages attachants. Je ne parle pas que de Francesca Cahill, Rick Bragg ou Calder Hart mais de tous les autres qui gravitent autour et qu'elle intègre judicieusement dans le roman. Si bien que ce n'est plus uniquement la jeune détective qui nous intrigue mais tout ceux qui intègrent son monde.
    Je me rappelle que pour les premiers tomes, j'avais eu un faible pour le « mauvais » frère : Calder Hart mais j'ai du mal à comprendre ses choix et je pense même lui préférer son « honorable » frère. Fiancé à Francesca, il désire s'amender aux yeux de tous et devenir respectable. Dommage, il en perd en piquant.

    - Bref -
    Des retrouvailles réussies et j' enchaîne avec délectation sur le 8ème opus.



Hart parut lire dans ses pensées.
Tu connaissais ma réputation quand tu as accepté de m’épouser, Francesca. Personne ne t’a forcée à dire oui. Si tu préfères revenir sur ta réponse je n’y verrai aucune objection.
La jeune femme était tellement médusée qu’elle le fixa bouche bée.
Tu… tu veux rompre nos fiançailles ?
Elle était trop choquée pour ressentir autre chose qu’une surprise monumentale.
Hart lui-même paraissait ébranlé.
Arrêtons de nous jouer la comédie, répondit-il après un silence. Je n’ai rien d’un chevalier en armure étincelante. J’ai voulu te le faire croire parce que cela te plaisait, mais ce n’était qu’une illusion, Francesca. Ma vie parle d’elle-même. Je suis égoïste et égocentrique. Tout le contraire de Rick Bragg. Soit tu l’acceptes, soit tu t’en vas.
Francesca aurait voulu s’élever contre ce portrait qu’il dressait de lui-même, mais elle se découvrit incapable d’articuler un mot.
Je suis désolé, ajouta-t-il d’une voix neutre, le visage à présent dénué de toute trace d’émotion. Je suis désolé de ne pas être celui dont tu rêves.
Et, inclinant la tête, il murmura :
Je vais nous chercher du champagne.



Evan ? Quelqu’un est malade ? Mort ?
Non. La comtesse est enceinte.
Oh ! fit Maggie, et elle eut l’impression qu’un poignard venait de lui transpercer le cœur.
Oui, oh, répéta-t-il d’une voix morne.
Elle était sous le choc. Je te l’avais pourtant bien dit, Maggie chérie. Ce type n’est pas pour toi. Mais tu n’as pas voulu m’écouter.
Vous l’aimez, n’est-ce pas ? s’entendit-elle murmurer. L’enfant est de vous ?
Il la regarda droit dans les yeux.
L’enfant est de moi.
C’est merveilleux, dit-elle, alors qu’elle avait envie de pleurer. Il faut fêter…
Je ne l’aime pas.
Maggie se pétrifia.
Evan lui adressa un regard de pur désespoir avant de s’éloigner de quelques pas. Mais Maggie avança d’autant.
Vous éprouvez forcément des sentiments pour elle ! Elle est si belle, si élégante. Elle fait tellement lady !
Il la regardait maintenant avec incrédulité, mais elle était lancée :
Vous êtes si gentil avec mes enfants. Je suis sûre que vous ferez un bon père. C’est une grande nouvelle !
Je ne l’aime pas, répéta-t-il avec force.
Attention, Maggie. Il n’est pas en train de te dire qu’il t’aime. Ne recommence pas à te faire des illusions. Tu es fille de fermier et c’est un gentleman.
C’est votre premier enfant. Vous serez responsable de sa venue au monde.
Je le sais bien, articula-t-il d’une voix altérée.
Le jour viendra où vous vous direz que c’est la plus belle chose qui vous est arrivée dans la vie.
Il grimaça sans la quitter des yeux.
Oui, sans doute. Un jour.
Maggie aurait voulu lui caresser les cheveux, le réconforter, mais la réalité la rattrapait. Il allait épouser la comtesse. C’était inévitable. Alors pourquoi cette certitude la mettait-elle au supplice ?
Parce que tu es amoureuse de lui, ma petite Maggie.
Ses yeux s’embuèrent. Elle les essuya d’un revers de main.
Comment puis-je vous aider ?
Je n’en sais rien, répondit-il, avant de lui toucher de nouveau la joue. Vous êtes la première personne à qui j’en parle.
Il épouserait la comtesse, le doute n’était pas permis. Mais Maggie renouait avec des sensations qu’elle croyait perdues à jamais. Elle ferma les yeux et s’abandonna à sa caresse.
Si seulement…
Elle le sentit se pencher vers elle.
Elle rouvrit les yeux. Leurs regards s’aimantèrent.
Elle comprit qu’il allait l’embrasser. Ce n’était pas vraiment une surprise : au fond d’elle, elle s’y attendait depuis longtemps.
Maggie, souffla-t-il, avant de s’emparer de ses lèvres.
Elle eut l’impression que son cœur doublait de volume dans sa poitrine. Elle se sentait portée vers Evan par un amour d’une force inouïe. Mais il s’arracha à ses lèvres, et elle revint, elle aussi, à la raison.
Elle s’écarta, les joues en feu.
Vous allez l’épouser, s’entendit-elle dire.
Oui. Nous nous enfuirons cette nuit et nous serons mariés demain.


Alors, nous deux, c’est fini ? souffla-t-elle.
Il reposa bruyamment son verre.
Toi et moi, nous n’en aurons jamais fini, Francesca.
C’était probablement les paroles les plus romantiques qu’il lui ait jamais dites. Mais elles étaient contredites par la noirceur de son regard et la colère qui vibrait dans sa voix.