Être
appelée tard la nuit à la demeure de l'ancienne maîtresse de son
fiancé Calder Hart éveille la curiosité de Francesca Cahill.
Être
appelée tard la nuit à la demeure de l'ancienne maîtresse de son
fiancé Calder Hart éveille la curiosité de Francesca Cahill. Mais
à son arrivée, elle est choquée de découvrir le corps ensanglanté
de Daisy Jones... et encore plus dévastée quand toutes les preuves
pointent vers un seul suspect : Calder.
Francesca ne peut pas croire que Calder soit capable d'un tel acte. Pourtant, elle sait qu'il lui ment à propos de quelque chose. La police n'est pas prêt à croire en son innocence et Calder est arrêté pour le meurtre de Daisy. Mais Francesca l'aime et ne reculera devant rien... jusqu'à ce qu'un terrible secret ne soit révélé au grand jour. Un secret qui pourrait détruire leur avenir à deux...
Francesca ne peut pas croire que Calder soit capable d'un tel acte. Pourtant, elle sait qu'il lui ment à propos de quelque chose. La police n'est pas prêt à croire en son innocence et Calder est arrêté pour le meurtre de Daisy. Mais Francesca l'aime et ne reculera devant rien... jusqu'à ce qu'un terrible secret ne soit révélé au grand jour. Un secret qui pourrait détruire leur avenir à deux...
Trad BdP
Brenda
Joyce est l'auteur du best-seller quarante-quatre romans et cinq
novellas. Elle a remporté de nombreux prix, et son premier roman,
feu Innocent, a remporté un prix du meilleur roman de l'Ouest. Elle
a également remporté le très convoité prix du meilleur roman
historique pour la splendeur et deux Lifetime Achievement Awards de
BOOKreviews temps romantiques. Il ya plus de 14 millions
d'exemplaires de ses romans en version imprimée et elle est publiée
dans plus d'une douzaine de pays étrangers.
Originaire de New York, elle vit maintenant dans le sud de l'Arizona avec son fils, les chiens et ses chevaux de reining arabes et demi-arabique. Brenda partage son temps entre son jumeau passions à écrire des histoires d'amour puissants et en concurrence avec ses chevaux aux niveaux régional et national.
Originaire de New York, elle vit maintenant dans le sud de l'Arizona avec son fils, les chiens et ses chevaux de reining arabes et demi-arabique. Brenda partage son temps entre son jumeau passions à écrire des histoires d'amour puissants et en concurrence avec ses chevaux aux niveaux régional et national.
pour lire les autres chroniques de la série.
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J'ai
fait une chronique pour Songe d'une nuit d'été.
— Ne
me fais pas dire ce que je n’ai pas dit. Ce qui est sûr, c’est
que tu es un homme compliqué. Dans des moments comme celui-ci, tu te
fermes à toute raison. Et je ne parle pas de ton arrogance !
Nous sommes amis depuis des mois, fiancés, et même amants.
Pourtant, tu as décidé, sans me consulter, que tout était fini
entre nous, juste comme ça ?
—
Bienvenue
dans l’univers masculin, Francesca.
— Que
veux-tu dire ?
— Que
tu es encore bien naïve.
Francesca
s’efforçait de garder une contenance, mais elle n’en menait pas
large.
— Bon,
d’accord. Jette-moi. Papa est convaincu que je trouverai quelqu’un
d’autre. Quelqu’un de mieux. Il a peut-être raison.
Le
regard de Hart s’assombrit encore.
— Oh
oh ! Crois-tu pouvoir me manipuler par la jalousie ? Je
t’ai rendu ta liberté ce matin, Francesca. Et, oui, ton père a
raison. Tu en trouveras un autre. Je serai même le premier à
t’offrir un cadeau de mariage !
—
Épargne-toi
cette peine. Je ne veux rien recevoir de toi.
Il se
détourna.
Francesca
hésita, avant de céder à son impulsion et de se précipiter pour
lui prendre le bras, afin de l’obliger à lui faire face.
— Pas
si vite, Calder. Je ne suis pas comme les autres femmes que tu as
séduites.
— Je
te l’accorde volontiers, Francesca. Mais ce n’est pas une raison
pour insister.
Francesca
réprimait difficilement sa colère.
—
Pourquoi ?
Parce que je te rends les choses plus difficiles ? Parce que tu
ne veux pas souffrir comme je souffre ? Dis-moi, Calder,
crois-tu bien me connaître ?
— Je
te connais très bien, répliqua-t-il, les yeux plongés dans ceux de
la jeune femme.
— Alors,
puisque tu me connais tellement bien, tu devrais savoir que je ne
renonce pas facilement. Si tu t’es fatigué de moi et que c’est
la raison pour laquelle tu souhaites mettre un terme à nos
fiançailles, je serai bien obligée, tôt ou tard, d’avouer ma
défaite. Mais je suis ton amie, Calder. Ta meilleure amie. En cas de
tempête, les amis se serrent les coudes. Alors, romps nos
fiançailles si ça te chante. Ce ne sera jamais que de la lâcheté
de ta part. Quant à moi, je continuerai mon enquête pour découvrir
l’assassin de Daisy. Une fois que tu seras lavé de tout soupçon,
tu pourras agir à ta guise, et même te prendre une catin pour
réchauffer ton lit. Je serai la première à te féliciter.
Il
sourit.
— Je
ne vois pas ce que j’ai dit de drôle, pesta Francesca.
Elle
avait le sentiment d’être allée un peu loin – mais elle
avait parlé avec son cœur.
— Qu’ai-je
fait pour mériter une femme telle que toi ?
Il ne
souriait pas.
— Que
fais-tu là ? demanda la jeune femme, soudain inquiète.
Hart
lui prit le bras.
— J’avais
besoin de te parler.
Francesca
avait un mauvais pressentiment.
— Hart,
pas maintenant ! Je dois prendre le train de 6 h 15 !
— Je
sais. Tu me l’as dit hier soir. Je tiens trop à toi pour ne pas
vouloir te ménager, Francesca. Nous ne pouvons pas continuer ainsi.
Je suis soupçonné de meurtre. Le scandale va éclater aujourd’hui,
par la faute des journaux, et je refuse que tu y sois mêlée.
— Non !
protesta la jeune femme. Bon sang, Hart, je te l’ai déjà dit et
répété : je ne veux pas te quitter.
— C’est
moi qui te quitte. Adieu, Francesca.
Et,
alors qu’il tournait déjà les talons, il ajouta :
— Tu
es un miracle, tu sais.
Francesca
en resta un instant pétrifiée sur place, à le regarder se frayer
un chemin dans la foule, vaguement consciente qu’il venait de
rompre leurs fiançailles – et toute relation entre eux. Mais
elle ne pouvait pas le laisser faire ça, pour la bonne raison
qu’elle ne le supporterait pas.
Elle
lui courut après et lui attrapa le bras pour l’obliger à
s’arrêter.
— Je
ne renoncerai jamais à toi ! lui cria-t-elle. Et il n’est pas
question que je t’abandonne maintenant !
Hart
libéra son bras sans rien dire. Il se contenta de la regarder
longuement, avec des yeux mouillés de larmes. Puis il reprit sa
marche, à grandes enjambées nerveuses.
Il
parut hésiter. Finalement, il reprit le bouquet de fleurs qu’il
avait posé sur le sofa et le lui tendit.
— C’est
pour vous.
Maggie
aurait voulu prendre les fleurs, mais c’était impossible. Que
signifiait ce présent ? Et elle ne pouvait pas s’empêcher de
penser à la comtesse.
— Maggie,
qu’y a-t-il ?
— Je
ne peux pas accepter ces fleurs. Et vous le savez bien.
Il
crispa les mâchoires.
— Ce
n’est qu’un gage d’amitié. Rien de plus.
Maggie
s’exhorta au courage.
— Je
pense que vous devriez partir.
Il
écarquilla les yeux.
— Ma
présence vous importune ?
À quoi
bon lui rappeler qu’il devait épouser la comtesse et qu’ils
auraient bientôt un enfant ? De toute façon, Maggie avait la
gorge trop serrée pour parler. Elle aurait tant aimé qu’il
reste !
Evan
avait pâli.
— Très
bien, dit-il, une once de colère dans la voix. Je pensais que nous
étions amis, Maggie.
Elle
ferma les yeux. Plus vite il serait parti, mieux cela vaudrait.
Mais
il ne bougea pas, et elle fut bien obligée de rouvrir les yeux.
— J’avais
besoin de vous voir, dit-il.
Maggie
brûlait de lui répondre que c’était réciproque. Mais elle se
força à garder le silence.
Il
tourna les talons comme s’il allait partir, mais il se retourna
brusquement et revint vers elle.
— Je
suis désolé pour tout, Maggie. Mais, s’il vous plaît, ne
m’éconduisez pas de cette façon. Vous êtes devenue si importante
pour moi. Et les enfants également.
Maggie,
les larmes aux yeux, avoua :
— Vous
êtes devenu important pour nous aussi.
Il
était visiblement soulagé.
— Nous
pouvons rester amis, dit-il. Je suis désolé pour le baiser.
Maggie
secoua la tête.
— Pas
moi.
Elle
s’en voulut aussitôt d’avoir été sincère et détourna le
regard.
Evan
lui prit la main.
—
J’aimerais
que les choses soient différentes, Maggie. J’aimerais…
Il
n’alla pas plus loin. Maggie croisa son regard.
—
Qu’aimeriez-vous ?
Ses
traits se durcirent, comme s’il menait un combat contre lui-même.
— Je
veux m’assurer que vous et les enfants ne manquez de rien. Je sais
que vous êtes indépendante et que vous pensez pouvoir vous en
sortir seule, mais je souhaiterais vous aider. S’il vous plaît.
— Non !
répliqua Maggie avec véhémence. Ne comprenez-vous pas que nous ne
pouvons pas rester amis ?