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mardi 10 novembre 2015

Une enquête de Francesca Cahill, Tome 8 : Un suspect si proche - Brenda Joyce




Être appelée tard la nuit à la demeure de l'ancienne maîtresse de son fiancé Calder Hart éveille la curiosité de Francesca Cahill.












Être appelée tard la nuit à la demeure de l'ancienne maîtresse de son fiancé Calder Hart éveille la curiosité de Francesca Cahill. Mais à son arrivée, elle est choquée de découvrir le corps ensanglanté de Daisy Jones... et encore plus dévastée quand toutes les preuves pointent vers un seul suspect : Calder.
Francesca ne peut pas croire que Calder soit capable d'un tel acte. Pourtant, elle sait qu'il lui ment à propos de quelque chose. La police n'est pas prêt à croire en son innocence et Calder est arrêté pour le meurtre de Daisy. Mais Francesca l'aime et ne reculera devant rien... jusqu'à ce qu'un terrible secret ne soit r
évélé au grand jour. Un secret qui pourrait détruire leur avenir à deux...  
Trad BdP

 
Brenda Joyce est l'auteur du best-seller quarante-quatre romans et cinq novellas. Elle a remporté de nombreux prix, et son premier roman, feu Innocent, a remporté un prix du meilleur roman de l'Ouest. Elle a également remporté le très convoité prix du meilleur roman historique pour la splendeur et deux Lifetime Achievement Awards de BOOKreviews temps romantiques. Il ya plus de 14 millions d'exemplaires de ses romans en version imprimée et elle est publiée dans plus d'une douzaine de pays étrangers.
Originaire de New York, elle vit maintenant dans le sud de l'Arizona avec son fils, les chiens et ses chevaux de reining arabes et demi-arabique. Brenda partage son temps entre son jumeau passions à écrire des histoires d'amour puissants et en concurrence avec ses chevaux aux niveaux régional et national.


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J'ai fait une chronique pour Songe d'une nuit d'été.
Vous la trouverez ici.
Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit. Ce qui est sûr, c’est que tu es un homme compliqué. Dans des moments comme celui-ci, tu te fermes à toute raison. Et je ne parle pas de ton arrogance ! Nous sommes amis depuis des mois, fiancés, et même amants. Pourtant, tu as décidé, sans me consulter, que tout était fini entre nous, juste comme ça ?
Bienvenue dans l’univers masculin, Francesca.
Que veux-tu dire ?
Que tu es encore bien naïve.
Francesca s’efforçait de garder une contenance, mais elle n’en menait pas large.
Bon, d’accord. Jette-moi. Papa est convaincu que je trouverai quelqu’un d’autre. Quelqu’un de mieux. Il a peut-être raison.
Le regard de Hart s’assombrit encore.
Oh oh ! Crois-tu pouvoir me manipuler par la jalousie ? Je t’ai rendu ta liberté ce matin, Francesca. Et, oui, ton père a raison. Tu en trouveras un autre. Je serai même le premier à t’offrir un cadeau de mariage !
Épargne-toi cette peine. Je ne veux rien recevoir de toi.
Il se détourna.
Francesca hésita, avant de céder à son impulsion et de se précipiter pour lui prendre le bras, afin de l’obliger à lui faire face.
Pas si vite, Calder. Je ne suis pas comme les autres femmes que tu as séduites.
Je te l’accorde volontiers, Francesca. Mais ce n’est pas une raison pour insister.
Francesca réprimait difficilement sa colère.
Pourquoi ? Parce que je te rends les choses plus difficiles ? Parce que tu ne veux pas souffrir comme je souffre ? Dis-moi, Calder, crois-tu bien me connaître ?
Je te connais très bien, répliqua-t-il, les yeux plongés dans ceux de la jeune femme.
Alors, puisque tu me connais tellement bien, tu devrais savoir que je ne renonce pas facilement. Si tu t’es fatigué de moi et que c’est la raison pour laquelle tu souhaites mettre un terme à nos fiançailles, je serai bien obligée, tôt ou tard, d’avouer ma défaite. Mais je suis ton amie, Calder. Ta meilleure amie. En cas de tempête, les amis se serrent les coudes. Alors, romps nos fiançailles si ça te chante. Ce ne sera jamais que de la lâcheté de ta part. Quant à moi, je continuerai mon enquête pour découvrir l’assassin de Daisy. Une fois que tu seras lavé de tout soupçon, tu pourras agir à ta guise, et même te prendre une catin pour réchauffer ton lit. Je serai la première à te féliciter.
Il sourit.
Je ne vois pas ce que j’ai dit de drôle, pesta Francesca.
Elle avait le sentiment d’être allée un peu loin – mais elle avait parlé avec son cœur.
Qu’ai-je fait pour mériter une femme telle que toi ?

Il ne souriait pas.
Que fais-tu là ? demanda la jeune femme, soudain inquiète.
Hart lui prit le bras.
J’avais besoin de te parler.
Francesca avait un mauvais pressentiment.
Hart, pas maintenant ! Je dois prendre le train de 6 h 15 !
Je sais. Tu me l’as dit hier soir. Je tiens trop à toi pour ne pas vouloir te ménager, Francesca. Nous ne pouvons pas continuer ainsi. Je suis soupçonné de meurtre. Le scandale va éclater aujourd’hui, par la faute des journaux, et je refuse que tu y sois mêlée.
Non ! protesta la jeune femme. Bon sang, Hart, je te l’ai déjà dit et répété : je ne veux pas te quitter.
C’est moi qui te quitte. Adieu, Francesca.
Et, alors qu’il tournait déjà les talons, il ajouta :
Tu es un miracle, tu sais.
Francesca en resta un instant pétrifiée sur place, à le regarder se frayer un chemin dans la foule, vaguement consciente qu’il venait de rompre leurs fiançailles – et toute relation entre eux. Mais elle ne pouvait pas le laisser faire ça, pour la bonne raison qu’elle ne le supporterait pas.
Elle lui courut après et lui attrapa le bras pour l’obliger à s’arrêter.
Je ne renoncerai jamais à toi ! lui cria-t-elle. Et il n’est pas question que je t’abandonne maintenant !
Hart libéra son bras sans rien dire. Il se contenta de la regarder longuement, avec des yeux mouillés de larmes. Puis il reprit sa marche, à grandes enjambées nerveuses.


Il parut hésiter. Finalement, il reprit le bouquet de fleurs qu’il avait posé sur le sofa et le lui tendit.
C’est pour vous.
Maggie aurait voulu prendre les fleurs, mais c’était impossible. Que signifiait ce présent ? Et elle ne pouvait pas s’empêcher de penser à la comtesse.
Maggie, qu’y a-t-il ?
Je ne peux pas accepter ces fleurs. Et vous le savez bien.
Il crispa les mâchoires.
Ce n’est qu’un gage d’amitié. Rien de plus.
Maggie s’exhorta au courage.
Je pense que vous devriez partir.
Il écarquilla les yeux.
Ma présence vous importune ?
À quoi bon lui rappeler qu’il devait épouser la comtesse et qu’ils auraient bientôt un enfant ? De toute façon, Maggie avait la gorge trop serrée pour parler. Elle aurait tant aimé qu’il reste !
Evan avait pâli.
Très bien, dit-il, une once de colère dans la voix. Je pensais que nous étions amis, Maggie.
Elle ferma les yeux. Plus vite il serait parti, mieux cela vaudrait.
Mais il ne bougea pas, et elle fut bien obligée de rouvrir les yeux.
J’avais besoin de vous voir, dit-il.
Maggie brûlait de lui répondre que c’était réciproque. Mais elle se força à garder le silence.
Il tourna les talons comme s’il allait partir, mais il se retourna brusquement et revint vers elle.
Je suis désolé pour tout, Maggie. Mais, s’il vous plaît, ne m’éconduisez pas de cette façon. Vous êtes devenue si importante pour moi. Et les enfants également.
Maggie, les larmes aux yeux, avoua :
Vous êtes devenu important pour nous aussi.
Il était visiblement soulagé.
Nous pouvons rester amis, dit-il. Je suis désolé pour le baiser.
Maggie secoua la tête.
Pas moi.
Elle s’en voulut aussitôt d’avoir été sincère et détourna le regard.
Evan lui prit la main.
J’aimerais que les choses soient différentes, Maggie. J’aimerais…
Il n’alla pas plus loin. Maggie croisa son regard.
Qu’aimeriez-vous ?
Ses traits se durcirent, comme s’il menait un combat contre lui-même.
Je veux m’assurer que vous et les enfants ne manquez de rien. Je sais que vous êtes indépendante et que vous pensez pouvoir vous en sortir seule, mais je souhaiterais vous aider. S’il vous plaît.
Non ! répliqua Maggie avec véhémence. Ne comprenez-vous pas que nous ne pouvons pas rester amis ?