Création :
2009-2011
Statut :
Terminé
Créateur :
Uluç Bayraktar
Genre :Romantisme,
drame
Format :
2 saisons
saison :
1 (33 pisodes de 120 minutes)
Ömer
Uçar (İsmail Filiz), le héros de la série, travaille dans un
garage comme apprenti. Monsieur Mümtaz (Beyazıt Gülercan), le père
d’Ömer, est un menuisier. Madame Meliha (İpek Bilgin), la mère
d’Ömer et femme au foyer, est aveugle. Ali, dit "Kerpeten
Ali", pour Ali la tenaille (Barış Falay), et Cengiz (Yiğit
Özşener) sont ses amis les plus proches. Eyşan (Cansu Dere) est
une fille dont il est tombé amoureux. Toutes ces personnes sont
d'origine modeste et souhaitent une vie meilleure.
En
1997, Ömer rentre de son service militaire. Il envisage de se marier
avec Eyşan. Mais pendant qu'Ömer passait son service militaire,
certaines choses ont changé. Cengiz a commencé à travailler pour
un casino. Bahar (Sedef Avcı), la sœur d’Eyşan, était malade.
Elle avait besoin d’une thérapie qui coutait très cher. Le père
d’Eyşan (Salih Kanyon) a mis en place un plan afin de trouver
l’argent dont sa fille avait besoin. Ce plan consistait à braquer
le casino dans lequel travaillait Cengiz. Pour cela, quatre personnes
furent nécessaires : La première personne (Cengiz) doit
fournir les renseignements concernant le casino, la deuxième
personne (Kerpeten Ali) doit avoir le courage d'effectuer un crime,
la troisième personne doit être un faux coupable qu'ils accuseront,
en l'occurrence Ömer, et la 4e personne (Eyşan)
doit se charger de toute l’organisation. Le braquage a lieu et le
plan se déroule sans difficulté. Ömer est mis en prison comme
prévu. Ali, Cengiz et Eyşan sont devenus riches.
Huit
années plus tard. Une rébellion a lieu dans la prison où Ömer est
incarcéré. Ömer, lors d'une altercation, est terriblement blessé
au visage au cours de cette rébellion. Ramiz Karaeski, surnommé
"l'oncle" (Tuncel Kurtiz), aide Ömer en envoyant celui-ci
à l'hôpital. Dans cet hôpital, il se fera greffé un nouveau
visage qui lui permettra de sortir de prison. Ömer prend le soin de
changer de nom, et prend l'identité de Ezel Bayraktar. À partir de
maintenant, le seul but dans la nouvelle vie d'Ezel (Kenan
İmirzalıoğlu) sera de se venger de la « mort » d'Ömer.
Voilà
ma quatrième série turque de fini. Je précise le nombre car je
suis toute nouvelle dans le domaine. Pourtant je suis déjà
complètement accroc. D'ailleurs à l'heure où je vous propose ma
chronique d'Ezel, je regarde Gönül, une autre série turque et qui
est un autre coup de cœur.
Car
oui Ezel est un très très très gros coup de cœur. Je dois avouer
qu'en voyant les 72 épisodes défilés sur la page de programme
Netflix, j'ai eu très peur et c'est d'ailleurs une des raisons de ma
lenteur à me lancer dans une nouvelle série.
Dans
la télévision turque, la plupart des épisodes oscillent sur une
durée de 2 heures avec cela un nombre conséquent d'épisodes. Je ne
suis clairement pas de celles qui peuvent regarder une série aussi
longtemps...
J'avais
cependant envie de retourner du côté d'Istanbul puisque jusqu'à
présent je n'ai eu que des coups de cœur.
Alors
comme je vous le disais, Ezel rentre dans le club des séries
chouchous. Il s'agit d'une relecture très très très libre du comte
de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas. Il ne reste plus grand chose du
classique sinon l'éternelle histoire de l'homme trahi par les gens
qu'ils aiment et qui revient incognito se venger plusieurs années
après. Il a été trahie par la femme qu'il aime et par ses deux
meilleurs amis. Pour ce jeune homme droit et loyal, c'est juste le
monde qui s'est effondré. Cependant toute l'histoire montre comment
la victime endosse les habits du bourreau pour se faire justice
lui-même. D'ailleurs, il y a bien un Ezel qui naît après que le
naïf Ömer soit mort en prison.
Le
scénario est hautement improbable mais je dois dire qu'au lieu de
lever les yeux au ciel, je me suis dit que justement c'était
vraiment chouette de voir une histoire se dérouler de manière aussi
romantique et passionnelle.
Car
oui, si j'ai aimé Ezel c'est avant tout pour sa romance qui est plus
que magnifique ! Elle est poignante. Tout tourne autour d'un
amour impossible et maudit mais dont les deux héros sont incapable
de s'extirper. C'est un peu le sentiment de cette tragique histoire
d'amour. On les sent possédés l'un par l'autre et même s'ils
s'aiment, ils se haïssent tout autant.
J'ai
vraiment été touché par les comédiens. Certaines répliques sont
presque cultes tant elles sont fortes et emportent cette histoire du
côté de la légende.
Je
ne vous parlerai pas plus que ça de l'histoire qui est une
succession de rebondissements pour certains prévisibles mais pour
d'autres complètements scotchant.
J'ai
dévoré mes plus de 70 épisodes quand je me suis rend compte qu'il
s'agissait là uniquement de la première saison et que celle-ci se
finissait sur un cliffangher !!!! Alors autant vous dire que ma
frustration a littéralement explosé. D'autant que la saison 2
n'apparaît pas sur le catalogue Netflix qui est d'ailleurs assez
pauvre en la matière !
Bref,
ce drama est un chef-d’œuvre et c'est certainement pour cela que
je reste autant sur ma faim à la fin de la première saison !