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dimanche 20 octobre 2019

I will always remember you de Ena L. Deline





Elle ne se souvient de rien, sauf de lui.
Depuis qu’elle s’est réveillée dans ce lit d’hôpital, victime d’un accident qui l’a rendue amnésique, rien n’a de sens pour Sasha. Les médecins l’ont prévenue que la mémoire reviendrait avec le temps et qu’elle devait faire preuve de patience. Pourtant, son mari ne provoque en elle aucun sentiment, si ce n’est l’ennui, et elle a envie d’étriper ses enfants plutôt que de les prendre dans ses bras. Surtout, il y a ces mystérieux flashs qui reviennent sans cesse et dans lesquels elle voit un autre homme. Un homme sauvage et dangereux qu’elle a aimé à en perdre la raison. Il est son seul souvenir et son unique espoir de comprendre ce qui lui est arrivé avant l’accident. Car Sasha ne peut être sûre de rien, pas même que cette vie est bien la sienne.








Le livre emprunte les chemins du romantic suspense. C'est un genre que j'apprécie énormément mais là je suis restée au point mort. Il y a trop d'incohérence et de grosse ficelle pour que je rentre dans l'histoire. L’amnésie est toujours une ressors utilisé dans les thrillers comme celle des jumelles mais là ce n'est... pas crédible. Il n'y a pas d'autres mots pour décrire cet amoncellement de rebondissements. La romance est d'ailleurs dans la même veine. Je ne l'ai pas vu venir mais elle m'a semblé tout aussi invraisemblable.
Bref, une lecture que l'ai lu et que j'oublierai très vite. Je ne garderai en mémoire que l 'aspect ubuesque.

 

Pensive, je refermai la porte de la salle d’eau derrière moi, quand soudain quelqu’un agrippa violemment mes épaules pour me plaquer contre la porte que je venais de clore. Prise par surprise, je n’eus ni le temps ni le réflexe de me protéger avec mes mains, ma tête cogna lourdement contre le bois. Sonnée par le coup, je m’efforçai de ne pas perdre connaissance. Je me concentrai sur les deux mains, toujours cramponnées à mes épaules, jusqu’à ce qu’on me retourne avec brutalité. Maintenant, je faisais face à mon agresseur.
Ou plutôt mes agresseurs.
Tout en reculant d’un pas, Romain me toisa de son regard de serpent. Mon mari serait-il finalement l’homme aux mocassins cirés de mes terrifiants flashs ? Je jetai un coup d’œil vers Sam et Ethan, tous deux à proximité, et décidai d’attaquer la première :
— Alors ça y est ? On arrête de se mentir ? lançai-je sèchement à mon mari.
Romain me considéra avec un mépris palpable.
— Je crois que c’est préférable pour toi, répondit-il.
Bien que mon époux soit impressionnant et puissant, je me refusais à éprouver de la peur. Je parlai sans détour :