Pour
échapper à des parents toxiques, Grace, londonienne d'origine,
s'est installée à Édimbourg. Elle est éditrice de romance à son
compte, entourée d'amis très proches et habite un appartement
qu'elle aime particulièrement. Cette vie que Grace a su créer avec
force et détermination semble en tout point idéale. Il n'y manque,
peut-être, qu'un petit ami aux qualités essentielles à ses yeux :
compréhensif, protecteur et drôle. Tout l'opposé de son nouveau
voisin, en somme. Logan, un don juan notoire, est le manager d'une
boîte de nuit du quartier. Il est impoli, prétentieux, et malgré
tout... terriblement séduisant.
Diplômée
d'histoire médiévale à l'université d'Edimbourg, elle est
l'auteur d'une dizaine de livres. Curieuse, passionnée, éclectique,
elle s'adonne à plusieurs genres de romance. Ses livres Dublin
Street, London Road et Jamaica Lane sont des best-sellers.
Lecture
finie
Je
suis un peu mitigée quant au dernier livre de Samantha Young. Le
début m'a littéralement happé. Je suis rentrée à 200% dans ma
lecture. J'ai retrouvé tous les ingrédients qui me plaisent tant
chez cette auteure, notamment des personnages charismatiques et des
dialogues percutants.
Grace,
l'héroïne est donc un très beau personnage. C'est une femme
fragile en apparence mais qui a su s'extraire de ses racines nocives
pour réaliser ses rêves. C'est une femme accomplie qui est éditrice
indépendante. Tout lui réussit. Elle n'a qu'a composer avec un
voisin qui enchaîne les conquêtes de manière très sonore. Logan
est un bel âtre qui fait fondre les midinettes avec son air de
voyou.
Bref,
on est dans une romance assez classique avec des personnages opposés
qui ne devraient rien avoir en commun, sauf
que...
Ce
départ assez convenu ne m'a pas dérangé car le style de l'auteure
rend tout ça très pétillant et on en redemande. Sauf
que...
La
situation de départ est très captivante mais les éléments
suivants m'ont moins enthousiasmé. Je ne peux pas vous le révéler
mais les choix de Samantha Young ont orienté l'histoire vers des
strates qui me plaisent moins. Alors c'est bien fait mais les
romances trop familiales m'ennuie vite. Il faut dire que toute la
smala de la série revient à chaque fois. Alors c'est chouette de
voir les personnages qu'on a tant apprécié mais il y a un côté
« réunion de famille dans la bonne humeur » qui me lasse
vite.
Revoir
de manière singulière tel ou tel personnage, pourquoi pas mais à
chaque fois c'est souvent l'ensemble de ceux de la série qu'on
retrouve en couple et en famille.
Je
m'ennuie vite dans ces moments de bonheur intense qui n'apporte pas
grand chose.
Voilà,
on a une belle romance à la Samantha Young avec ses points forts ;
personnages attachants et très beaux dialogues mais il y a aussi ce
qui me lasse. C'est à dire les rassemblements communautaires de la
série. Et là, ils sont très (trop) importants.
Certains
moments de la vie nous changent irrémédiablement. Parfois, ces
moments sont fabuleux et dramatiques, tragiques ou merveilleux par
leur intensité. D’autres fois, ils sont discrets et fragiles, tels
des bruits de pas s’estompant derrière une porte fermée. La
subtilité de ces instants parvient généralement à dissimuler leur
impact.
Il
arrive aussi que l’impact soit encaissé en profondeur, que la
futilité de l’événement échappe à tout le monde autour de soi,
ce qui ajoute la solitude à l’équation.
Voilà
comment je me sentais le lendemain matin alors que je regardais
fixement mon ordinateur.
— D’accord.
J’arrêterai si tu peux m’affirmer n’avoir rien ressenti dans
cette salle de cinéma. Dis-moi que, tandis que je bandais à cause
du simple fait de me trouver près de toi et de sentir ton odeur, tu
ne pensais pas du tout à la fois où on a couché ensemble. Dis-moi
que tu ne pensais pas à remettre le couvert. Parce que moi, je ne
pensais qu’à ça. J’ai envie de te baiser, et j’ai envie de te
faire l’amour… (Il se rapprocha de moi alors que je continuais de
marcher, fuyant ces paroles qui faisaient s’emballer mon rythme
cardiaque.) Et j’ai envie de recommencer, encore et encore, jusqu’à
la fin de nos jours.