Les Chevaliers des Highlands, Tome 1 : Le Chef
Comte de Carrick et seigneur d’Annandale, Robert Bruce revendique le trône d’Écosse. Or pour vaincre les Anglais, ce n’est pas de chevaliers dont il a besoin. Il lui faut des mercenaires d’élite, des Highlanders. Et à leur tête, le meilleur de tous : Tormod MacLeod, une force de la nature. Mais Tor, dévoué à son clan, refuse de s’impliquer dans cette guerre. Comment le convaincre ? En le piégeant. C’est ainsi que Christina Fraser se glisse une nuit dans son lit. Au matin, Tor est sommé de l’épouser. Par le jeu des alliances, le voilà contraint d’embrasser une cause qui n’est pas la sienne. Et c’est fou de rage qu’il accueille sa jeune épouse en son fief de Dunvegan...
Les Chevaliers des Highlands, Tome 2 : Le Faucon
Fille du comte d'Ulster, Lady Elyne est nostalgique de sa jeunesse insouciante. Avant de se marier, elle ose une dernière fois le « plongeon de la demoiselle » dans les eaux glacées de la mer d'Irlande. C'est alors qu'elle surprend une bande de pirates, en réalité la garde secrète du roi d'Écosse en exil. À leur tête, Erik MacSorley, marin d'élite venu engager des mercenaires. La raison voudrait qu'il élimine ce témoin gênant, pourtant il décide de garder captive cette jeune femme qui se dit simple gouvernante. Même si elle manque singulièrement d'humilité et s'obstine à lui tenir tête avec une effronterie aussi déconcertante que séduisante...
Les Chevaliers des Highlands, Tome 3 : La Vigie
Loin derrière les lignes ennemis, Arthur “Ranger” Campbell est reconnu pour ses sens aiguisés et son habilit à se fondre dans les ténèbres. Mais quand il infiltre le clan du chef qui a assassiné son père, son coeur est rempli de vengeance. Il va pourtant se heurter à une résistance inattendue : une sirène aux cheveux de miel qui est la fille de son ennemi.
C'est au cours de ses études de droit que Monica McCarty s'est intéressée à l'histoire de l'Écosse.
Depuis, elle écrit des romances historiques très intenses avec des héros qui font rêver.
Monica McCarty est considérée comme la plus grande auteure de romans sur les clans écossais : les Highlanders. Elle vit aujourd'hui dans la baie de San Francisco avec son mari et leurs deux enfants.
Je sais que la série est un classique dans le genre. Pour ma part, j'ai eu du mal à rentrer dedans et c'est seulement avec le troisième tome que je suis totalement convaincue. Le premier tome, le faucon même s 'il propose l'histoire de Tor et Christina, met surtout en place la série avec notamment les nombreux personnages. J'ai eu du mal à me focaliser totalement sur les héros et à trouver un bon rythme de lecture.
L'histoire est belle mais elle ne m'a pas captivée.
Le tome 2, le faucon est une très belle romance avec des ressors qu'on connait tous pour peu qu'on lise de la romance mais j'ai accroché car Erik et Elyne sont de magnifiques personnages dont la pureté des sentiments m'a touchée.
Cependant, j'ai surtout craqué pour Arthur et son amour impossible avec la fille de son ennemi juré. J'aime les romances contrariées, les amours impossibles et toutes ces joyeusetés romantiques. Avec la vigie, on est totalement servi et je me suis prise à vraiment plaindre notre héros face aux choix impossibles qui s'imposent à lui. En fait, il y a ici une bonne dose de passion qui manque peut-être aux deux premiers.
J'ai été embarqué, conquise et j'attends avec impatience de lire le quatrième tome.
Tome 1 :
Soudain,
il s'arracha à ses lèvres et s'écarta.
— Cela suffit !
Cette
brusque interruption du plaisir la laissa pantoise. Elle voulut se
rapprocher de lui, mais il la maintint à distance à bout de
bras.
Elle cligna des yeux. Le voile de la passion se dissipa
lentement et elle vit son regard choqué. Presque accusateur. Il la
dévisageait comme s'il lui avait poussé une seconde tête. Comme si
elle lui faisait peur. Elle l’effrayait !
Parce qu'elle
suscitait en lui une émotion qu'il récusait. Il l'aimait. Cette
tête de mule refusait de le voir, mais il finirait par se rendre à
l'évidence. Elle sourit malgré elle. Somme toute, c'était plutôt
charmant.
Tome 2
L'extrait :
Je
croyais que vous n'étiez pas censé nous écouter.
— Et rater
ça ? Ça fait vingt ans que j'attends de le voir ramper devant une
fille. J'ai bien l'intention d'en savourer chaque instant.
—
Ramper ? s'indigna Erik. De quoi parles-tu ? Je ne suis pas en train
de ramper !
En voyant Ellie le dévisager d'un air narquois, il
bougonna à son vieux compagnon :
— Je croyais que tu étais de
mon côté.
— Mais je le suis, mon garçon. Je le suis
Parce
qu'elle suscitait en lui une émotion qu'il récusait. Il l'aimait.
Cette tête de mule refusait de le voir, mais il finirait par se
rendre à l'évidence. Elle sourit malgré elle. Somme toute, c'était
plutôt charmant.
L'extrait :
L'ironie du sort était comme un coup de poignard dans le dos. Il avait réellement envisagé de l'épouser, croyant lui offrir un rang et une fortune inespérés pour une gouvernante. Il avait cru qu'elle avait besoin de lui. Il s'était trompé de fond en comble. La fille d'Ulster était l'un des partis les plus convoités de la chrétienté. Elle pouvait aspirer à bien mieux qu'un chef de clan hors la loi, même s'il était d'une ancienne lignée noble.
L'extrait :Son
esprit commençait à percevoir toutes les ramifications de cette
nouvelle donne. Si son orgueil avait été blessé en découvrant que
la gouvernante qu'il avait voulu élever en lui donnant son nom était
l'une des plus riches héritières d'Irlande, il y avait plus grave
encore : il avait défloré la fille d'Ulster.
Pire encore !
Il lui agrippa le bras et la secoua.
— Tu es la sœur
de Bruce !
L'homme auquel il devait toute sa loyauté.
— Par
alliance seulement, précisa-t-elle.
Elle gardait la tête
haute et ne faisait même pas semblant d'avoir honte de l’énormité
de sa duperie.
Tome 3 :
Le bruit des pas de Ross s'étant éloigné, Anna quitta la pièce à son tour. Lorsqu'elle atteignit le seuil, il sortit de derrière la porte pour se mettre en travers de son chemin.
Elle retint un cri de stupeur, puis, remise de sa surprise, lui lança un regard furieux.
— Comment osez-vous m'épier ainsi !
Elle tenta de le pousser, mais il lui attrapa les poignets.
— Lâchez-moi, protesta-t-elle. Vous n'avez aucun droit !
Il l'entraîna à nouveau dans la petite pièce et referma la porte derrière lui.
— J'ai tous les droits, rétorqua-t-il. Vous ne l'épouserez pas.
A la lueur des bougies, il pouvait voir ses joues s'empourprer de rage. L'indignation faisait gonfler la merveilleuse poitrine qui hantait ses rêves. Elle leva vers lui son adorable menton têtu.
— Si, je l'épouserai !
Il n'aimait pas du tout son ton. Il plissa les yeux.
— Vous n'avez même pas pu l'embrasser. Vous vous imaginez dans son lit ?
Elle laissa échapper un petit son outragé. Si elle avait eu un poignard sous la main, elle le lui aurait sûrement planté entre les côtes. Cependant, sa langue acérée était aussi dangereuse.
— Je m'y ferai. Qui sait, j'y prendrai peut-être même du plaisir ? Sir Hugh est très séduisant. En outre, il paraît plutôt déterminé, vous ne trouvez pas ?
Elle le défiait du regard, le provoquant, le rendant fou.
— Oui, reprit-elle. Si cela ressemble à son baiser, je crois même que cela me plaira beaucoup.
— Arrêtez ça !
Il la secoua par le bras. Il était sur le point d'exploser. Agitées par les provocations d'Anna, les émotions qu'il avait si longtemps contenues tourbillonnaient en lui à un rythme frénétique. La tête lui tournait. Sa poitrine était en feu. La douleur était insupportable. Il devait la faire taire.
— Pourquoi ? rétorqua-t-elle. Pourquoi ne devrais-je pas dire la vérité ? Quand sir Hugh veut quelque chose, rien ne l'arrête jusqu'à ce qu'il l'obtienne.
Il était conscient qu'elle le défiait et peu lui importait. Lui aussi, il savait parfaitement ce qu'il voulait, nom de nom ! Elle.
Il jura, comprenant qu'il avait perdu la bataille. Il la prit dans ses bras et écrasa ses lèvres sur les siennes, s'abandonnant aux puissantes pulsions qui faisaient rage en lui.