Élevée au sein de l'Ordre, Mira a toujours cru dans le code du guerrier et en la justice. Mais la seule chose qu'elle désire plus que l'acceptation de l'Ordre est Kellan Archer, un sexy mais sombre guerrier...
Le
résumé :
(Traduction BdP)
Vingt ans après que les humains aient appris que des vampires vivaient
Élevée au sein de l'Ordre, Mira a toujours cru dans le code du guerrier et en la justice. Mais la seule chose qu'elle désire plus que l'acceptation de l'Ordre est Kellan Archer, un sexy mais sombre guerrier. Amoureuse de lui depuis son enfance, Mira a réussi à pénétrer ses défenses lors d'une nuit de passion inattendue. Mais le lendemain, il a mystérieusement disparu et n'est jamais réapparu.
Kellan n'aurait jamais imaginé revoir Mira - ou devoir faire face à la vérité de pourquoi il est parti. Ayant abandonné l'Ordre il y a des années, il dirige à présent une bande d'humains rebelles qui appliquent leurs propres lois... lorsqu'un kidnapping va le mettre face à son passé, et à l'étonnante jeune femme qu'il a désespérément tenté d'oublier.
L'
avis :
J'ai
vraiment plaisir à reprendre la série de Lara Adrian. Depuis le
tome 10, j'ai repris goût aux aventures des guerriers de L'Ordre.
Pour
ce tome 11, on retrouve la génération suivante prise avec un nouvel
ordre mondial. Kellan et Mira qu'on avait connu adolescent, on ici
bien grandit et leur sentiment ont évolué en véritable passion.
Bien sûre, il s'agit d'une passion contrariée à cause d'un
terrible secret qu'il va les tenir éloigné loin de l'autre pendant
huit ans.
Le
livre repart quand il se retrouve. Je n'ai aucun intérêt à en
dévoiler plus.
On
revoit beaucoup l'Ordre et de nombreux personnages nouveaux, souvent
les enfants des premiers guerriers. On sent que Lara Adrian plante le
décor pour ses prochains livres.
J'ai
passé un bon moment de lecture et j'ai hâte de le prochaine opus
qui aura Nathan comme personnage central.
L'extrait :
Mira
était nue sous la douche, la tête renversée en arrière, l’eau
coulant sur ses cheveux blond pâle et sa peau crémeuse.
Kellan
en eut le souffle coupé. Mais, au lieu de refermer doucement la
porte et de continuer son chemin, il l’ouvrit grand et entra dans
la pièce pleine de vapeur avant de la refermer derrière lui.
En
entendant le déclic du pêne, Mira se couvrit de ses mains et de ses
bras et regarda de son côté. Il y avait comme de l’incertitude
dans ses yeux lavande et elle gardait les lèvres entrouvertes sans
rien dire.
Kellan
restait là à l’admirer.
— Tu
es restée, murmura-t-il.
Elle
déglutit. Des gouttes d’eau perlaient à ses cils et lui tombaient
du menton.
— Je
suis restée.
Il
hocha la tête.
— Je
viens de vérifier comment allait Candice, reprit-il sourcils
froncés. Elle m’a dit que tu étais passée la voir, que vous
aviez parlé… de moi ?
— Oui,
répondit doucement Mira, sans lâcher les bras, pas prête encore à
se laisser aller, ce qu’il n’aurait certes pu lui reprocher.
— Tu
ne lui as pas révélé mon nom, fit-il remarquer. Tu ne lui as rien
dit de mon passé au sein de l’Ordre. (Tête baissée, les yeux
rivés sur elle, il avança d’un pas, puis d’un autre.) Tu n’as
pas trahi mes secrets, aucun d’entre eux.
— Bien
sûr que non, répliqua-t-elle.
— Tu
m’as protégé, reconnut-il. (À présent, il était juste devant
elle, au bord même de la douche ouverte.) Tu as fait ça pour moi,
alors même que je ne t’ai donné aucune raison pour.
Elle
hocha légèrement la tête, bras toujours tendus croisés comme en
un bouclier.
— Oui.
Comme
il pénétrait sous l’eau près d’elle, sans s’être débarrassé
ni de ses vêtements, ni de ses rangers, elle laissa échapper un
petit cri. Debout devant elle, il se laissait tremper de la tête aux
pieds sans s’en préoccuper le moins du monde.
— Tu
aurais pu t’en aller sans problème aujourd’hui. Mon Dieu,
j’aurais aimé que tu le fasses.
— Je…,
commença-t-elle, mais il l’interrompit par un juron.
— Tu
aurais pu quitter tout ça. Au lieu de ça, tu as aidé à nettoyer
les conséquences d’un désastre dont j’étais responsable,
puis tu as eu la grandeur d’âme d’aller prendre des nouvelles
d’un membre blessé de mon équipe. (Il secoua la tête et lui prit
doucement les mains et les écarta de son corps nu, avant de déposer
un baiser sur chacun de ses poings serrés.) Après tout ce que je
t’ai dit aujourd’hui là-bas, tu es restée.
Elle
le regardait, lèvres entrouvertes, poitrine se soulevant et
s’abaissant rapidement. Kellan ne lui avait pas lâché les mains.
Doucement, il les abaissa à ses côtés, dégageant sa nudité dans
toute sa splendeur.
— Après
tout ce que j’ai fait, laissa-t-il échapper dans un murmure, pas
seulement aujourd’hui ou il y a huit ans quand je suis parti en te
laissant croire que j’étais mort, mais depuis notre première
rencontre, ma puce. Depuis toujours, depuis le tout début, tu es
restée avec moi. Tu m’as toujours soutenu.
— Et
je te soutiendrai toujours, répondit-elle d’une voix calme, mais
le regard décidé. C’est ce qu’on fait quand on aime quelqu’un.
Kellan
se figea. Il pouvait à peine bouger, à peine respirer.
— Ne
dis pas ça, Mira. C’est la pire chose que tu puisses me dire
maintenant.
— Pourquoi ?
(Elle leva les yeux vers lui sous le jet de la douche, sa peau
baignée de la chaude lumière provenant des yeux de Kellan, où
s’allumaient des étincelles d’ambre.) Pourquoi est-ce que je ne
te dirais pas ce que je ressens pour toi ?
Il
eut du mal à retrouver sa voix et commença par émettre un
grognement surnaturel.
— Parce
que quand tu dis ça, j’ai envie de t’avoir encore plus proche de
moi, alors même que je devrais te laisser partir… avant que les
choses empirent.
— Alors
lâche-moi, Kellan.
Ces
mots le prirent de court. C’était un ordre, énoncé sans la
moindre hésitation. Il regarda fixement son beau visage, ses yeux
courageux au regard intraitable et son nez espiègle parsemé de
taches de rousseur, sa bouche obstinée qui ne lui avait jamais
délivré la moindre pitié, même quand il s’agissait de plaisir,
et dont les lèvres étaient à présent serrées en attente de sa
réponse.
— Si
tu ne m’aimes pas, reprit-elle, si tu veux vraiment que je parte…
alors lâche-moi.
Il
n’en fit rien. Même si tout ce qu’il y avait de sain et de
logique en lui lui criait de lui lâcher les mains tout de suite et
de s’en aller, il garda les doigts serrés sur ses poignets en
pressant de plus en plus fort.
— Putain
de Dieu, ma puce, cracha-t-il.
Puis,
sans prévenir, il inclina la tête jusqu’à celle de Mira et
l’embrassa.
Ce
baiser fut violent, profond et possessif. Il n’aurait pas pu en
être autrement pour lui en cet instant.
Et
elle l’accepta de toute son âme. Il glissa sa langue au-delà des
lèvres de Mira, grognant de désir animal lorsqu’elle la suça en
haletant.
Il
avait les veines en feu, un feu qui circulait dans ses membres, sa
tête, son cœur et son sexe. Il entrelaça ses doigts à ceux de
Mira et la poussa jusqu’à lui plaquer le dos contre le mur mouillé
de la douche. Il sentait ses tétons durcis à travers le tissu
trempé de son tee-shirt. Ses courbes fabuleuses s’adaptaient
parfaitement à son corps sculpté.
Kellan
leva les bras, entraînant ceux de Mira vers le haut le long du mur
jusqu’à maintenir ses mains bien au-dessus de sa tête. Il
l’épingla là, prisonnière de son étreinte et immobilisée par
le poids de son corps, qu’il collait au sien. Sans cesser de
l’embrasser, dévorant sa bouche, il pressait son érection contre
l’abdomen de Mira. Elle était tellement désirable que son pelvis
allait et venait de lui-même, son membre tressautant dans la prison
de son jean.
Il
inclina la tête jusqu’à son cou et l’embrassa là dans le
creux, la sentant gémir et frissonner sous ses lèvres.
— Oh
putain, Mira ! grogna-t-il contre sa gorge délicate sur
laquelle ruisselait l’eau. Bordel !
Il
allait et venait contre elle, vêtements trempés, enivré par le
chaud parfum de sa peau nue et la douce fragrance de miel de son
excitation. Ses crocs vibraient et envahissaient sa bouche.
Il
lui fallait absolument goûter à sa douceur, tout de suite !
Le
sang de Mira l’appelait, mais ce fut un autre nectar qui l’arracha
à son cou avec un grognement étouffé. Ce ne fut qu’alors qu’il
lui lâcha les mains, s’agenouillant lentement devant elle,
jalonnant sa descente de baisers sur ses seins et son ventre si doux.
Elle
laissa échapper un petit cri d’impatience comme il prenait son
temps pour atteindre son objectif, lèvres et langue goûtant à
chaque centimètre de peau tendre qu’elles traversaient. Une main
sur sa poitrine, il fit glisser l’autre sur son flanc, lui laissant
la chair de poule dans son sillage et la faisant trembler de petits
spasmes entrelacés de soupirs.
Tout
en l’embrassant partout sur le corps, il laissa sa main descendre
le long de sa cuisse, puis passer à l’intérieur de celle-ci avant
de remonter paresseusement le long de la peau satinée. D’une
pression délicate des doigts, il lui fit alors écarter les cuisses.
Devant sa réaction enthousiaste, il sourit contre son estomac, puis
plongea le bout de sa langue dans son nombril tout en caressant les
pétales de son sexe du dessus de la main.
Les
écartant du bout des doigts, il glissa ceux-ci à l’intérieur.
Elle frissonna contre sa main, souffle coupé, lorsqu’il vint
titiller du pouce son clitoris. Transpercé par le désir, Kellan
sentit ses crocs s’allonger dans sa bouche.
Il
était à présent complètement à genoux devant elle, tête baissée
entre ses jambes tandis que le jet d’eau chaude lui cascadait
dessus. Avec un grognement profond, il tourna le visage vers
l’intérieur de la cuisse de Mira et se mit à suçoter sa peau
tendre. Elle gémissait, hors d’haleine, son orgasme déjà en vue
alors qu’il n’avait pas encore posé sa bouche à l’endroit
qu’il visait chez elle.
Kellan
lui souleva la jambe pour la poser sur son épaule, l’embrassant
encore, prenant un malin plaisir à constater qu’elle était si
prête à le recevoir, si réactive. Tout ça pour lui, pensa-t-il
avec gourmandise. Elle l’avait dit elle-même ce matin-là dans le
lit. Il n’y avait eu personne d’autre que lui au cours de tout ce
temps qu’ils avaient passé séparés, jamais.
Une
vague de possessivité s’empara de lui, inattendue, imméritée et
pourtant indéniable.
Il
tourna de nouveau la tête pour admirer son sexe rose gonflé. Un
rapide baiser la fit frissonner. Le contact de ses lèvres et de ses
crocs sur ses pétales juteux lui coupa le souffle et elle lui passa
les mains dans les cheveux pour le maintenir en place tandis qu’il
plongeait sa langue en elle.
— Oh,
mon Dieu, lâcha-t-elle d’une voix rauque. Je vais jouir.
— Attends,
murmura-t-il.
Puis
il passa les mains derrière elle pour attraper son petit cul ferme
et l’attira jusqu’à sa bouche affamée.
Il
enfonça son visage entre ses cuisses, buvant à sa source, s’y
noyant. L’instant d’après, elle explosait contre sa bouche,
basculant les hanches, traversée de grands spasmes. Il lécha tout
son soûl, toujours assoiffé.
Alors
que son orgasme commençait à refluer, elle descendit la jambe de
son épaule et l’attrapa par le tee-shirt, essayant de toutes ses
forces de le lui arracher.
— En
moi, intima-t-elle pantelante. Maintenant, Kellan.
Obéissant
sans rechigner, il se leva, arracha son tee-shirt et le jeta sur le
sol de la douche, puis se débarrassa de ses rangers tandis que Mira
s’occupait des boutons de son jean trempé. Comme elle ne s’en
sortait pas, il prit la relève. À peine eut-il défait le dernier
bouton que Mira baissait son pantalon pour libérer son sexe dressé.
Au
bout de quelques caresses, il n’en pouvait plus.
La
prenant dans ses bras, il lui mit les cuisses autour de sa taille et
la pénétra d’un coup. Tous deux grognèrent sous l’impact puis
frissonnèrent lorsqu’il l’emplit complètement, l’écartant
comme un gant de soie autour de son membre. Il fit aller et venir son
pelvis quelques fois, mais il était déjà trop loin pour faire les
choses doucement.
Il
accéléra le rythme sans lâcher Mira, admirant son visage alors
qu’une nouvelle jouissance s’apprêtait en elle. Elle s’accrocha
à lui, talons plantés dans ses fesses, ongles lui griffant les
épaules. Son propre orgasme se préparait à la base de sa colonne
et la chaleur fusait dans ses veines.
Mira
l’agrippa avec encore plus de force, ses soupirs de plaisir se
transformant en halètements tandis que les premiers tremblements de
sa jouissance se répercutaient le long du membre de Kellan. Il
plongea plus profond et plus fort en elle, la poussant vers le point
de non-retour, retenant son orgasme jusqu’à ce qu’il la sente
éclater autour de lui. Elle jouit soudain en laissant échapper un
cri de gorge, son souffle comme celui d’un volcan contre l’oreille
de Kellan.
Il
ne la quitta pas de ses yeux enflammés, se gorgeant de toutes les
étapes de son plaisir. Elle était si belle, si sexy, si gourmande,
se contractant sur lui tandis qu’il accélérait encore le tempo.
Son
orgasme se précipita sur lui, féroce et incontrôlable.
Il
jouit en rugissant, la chevauchant sauvagement, incapable de
s’arrêter même une fois toute sa semence éjectée. Épuisé mais
loin d’être repu, il laissa tomber la tête dans le creux de
l’épaule de Mira et resta là à se balancer contre elle,
savourant la présence de son corps contre le sien et le refuge
brûlant de son sexe.
— Tu
es restée, murmura-t-il en glissant la bouche le long de son cou, où
son pouls battait en rythme avec le sien.
La
réponse chuchotée de Mira glissa dans ses cheveux où elle avait
posé les lèvres sur le dessus de son crâne.
— Tu
ne m’as pas lâchée.