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C’est pour cette raison qu’ils organisent le braquage de la banque du père de Falcon, mais tout ne se passe pas comme prévu et une jeune femme, Mina, est prise en otage. Toutefois, ce que le reste de la bande ignore, c’est que Falcon et Mina ne sont pas des étrangers l’un pour l’autre...
Humiliée, blessée, aussi bien physiquement que mentalement, Mina devra affronter la situation, tout en sachant qu’elle risque de tout perdre, y compris son âme, mais aussi... son cœur.
Née en 1972, Pierrette Lavallée avait une douzaine d’années environ lorsqu’elle a écrit sa première nouvelle avec l’aide de sa grand-mère.
Depuis,
elle a continué, mélangeant tous les styles : poèmes, contes pour
enfants, roman pour adolescents, mais pour son propre plaisir et
celui de sa famille. Jusqu’à ce que ses enfants se liguent avec sa
sœur et une amie pour qu’elle tente sa chance auprès des maisons
d’édition.
Elle
écrit tout d’abord une nouvelle érotique pour un concours
organisé par les éditions Edilivre. Première expérience
concluante car sa nouvelle est publiée dans un recueil paru le 30
août 2013.
Puis
ce sont les Éditions Artalys qui lui donnent sa chance en publiant
la nouvelle "Amour satyrique", suivie par "Amour
calorifique".
Elle
publie maintenant aux éditions Sharon Kena.
page
Facebook: https://www.facebook.com/pierrettelavalleeauteur/ son blog:
http://pierrettelavallee.eklablog.com/
Lecture
finie
L'histoire
avait de quoi me plaire mais la vulgarité des scènes qui jalonne ce
livre m'a blasée.
C'est
d'autant plus dommage que j'avais accroché au postulat de départ :
une romance au sein d'un casse de banque.
Mina
et Falcon aurait pu générer une belle romance. Malheureusement,
elle s'inscrit dans un genre particulier : la dark romance - que
je n'ai pas forcément retrouvé ceci dit en passant.
Certes,
je suis novice dans le genre mais il me semble qu'il y a un amalgame
entre vulgarité et dark romance.
Ainsi
Mina, l'héroïne est une jeune fille qui lutte dans la vie pour s'en
sortir. Celle-ci est très dure. A son travail, elle tombe sous le
charme d'un client qui semble nourrir la même attirance. Falcon est
né avec une cuillère en argent dans la bouche. Il m'a semblé être
un fils à papa ingrat qui décide avec sa bande de potes de braquer
la banque de son géniteur.
Sauf
que par un concours de circonstances (très heureux) Mina est prise
en otage. Falcon se retrouve entre deux feux et fait croire à tous
qu'il ne connaît pas la jeune femme.
La
bande de potes est « particulière » est très peut
attachante. La plupart d'entre eux décident d'humilier et de
profiter de la jeune femme sans que Falcon la défende...
Elle
est de plus humiliée et insultée parce qu'elle est ronde. Cela a
donné a donné des scènes d'une vulgarité qui m'a gênée.
Je
n'ai pas accroché au style et à l'univers. J'ai eu l'impression de
lire l'histoire de jeunes délinquants qui prendrait leur pied en
martyrisant une femme kidnappée. Car , oui, ici, il n'y a pas de
héros...
J'ai
eu beau chercher, je n'ai pas compris ce que se trouvait Mina et
Falcon. Pire que tout, face à la lâcheté et l'ignominie du
personnage principal, je n'ai pas compris comment la romance pouvait
être crédible et ne pas tendre vers le glauque.
Bref,
une histoire qui a hérissé la femme en moi.
Une
romance particulière qui ne plaira pas à tout le monde.
Malheureusement, cela a été mon cas....
Falcon
«…
— Je
te le déconseille ! grondé-je.
— Et
pourquoi ?
— Parce
que je n’ai aucun problème à faire preuve de violence envers une
femme, surtout si elle me défie. Et que si tu joins le geste à la
parole, tu lécheras ta salive jusqu’à ce que je sois nettoyé,
est-ce clair ?
— Alors,
fiche-moi la paix, me supplie-t-elle. Je ne t’ai rien demandé, je
me contente de faire mon job. Jusqu’à présent, nous avions une
relation saine de serveuse à client. Tu venais, tu commandais, je te
servais et tu m’ignorais…
Elle
a raison, mais tout a changé au moment où ce type est entré. Elle
m’a fait basculer dans la folie en m’ignorant à mon arrivée
alors que je n’avais d’yeux que pour elle. Je ressens une telle…
jalousie, que je la lâche uniquement pour écarter les pans de son
chemisier d’un geste brusque.
— Je
te veux, grondé-je en la fixant tandis qu’elle tente de protéger
sa poitrine de mon regard.
— Et
moi, mon souhait est d’être riche et belle, mais on n’a pas tout
ce qu’on désire dans la vie, me rétorque-t-elle en criant.
...»