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vendredi 29 janvier 2016

Spy in the Ton, Tome 1 : La contrebandière en bas de soie d' Alyssa Alexander

 
Agent de la Couronne, Julian Travers, comte de Langford, est contraint de prendre sa retraite quand son identité a été divulguée à l'ennemi.






Agent de la Couronne, Julian Travers, comte de Langford, est contraint de prendre sa retraite quand son identité a été divulguée à l'ennemi. Afin de débusquer le traître, il revient dans son fief du Devon où sévit une bande de contrebandiers. La piste le conduit tout droit à Mlle Grace, fille d'un hobereau du coin et guérisseuse de talent. Une ravissante jeune fille, bien inoffensive à première vue. Mais Julian n'est pas né de la dernière pluie. Est-elle une trafiquante, ou pire une espionne ? Il en aura le cœur net ! Et pour commencer, il va s'intéresser de très près aux activités mystérieuses qui occupent les nuits de cette ravissante demoiselle.


Auteur de romantic suspense historique, elle a une addiction à la bonne chère, aux bons bouquins, au sommeil et au yoga. Son premier roman a été nominé pour une Rita Award en 2015.
source : http://www.lesromantiques.com


 
J'ai fait une chronique pour Songe d'une nuit d'été.


Vous la trouverez ici.



— Comme je vous l’ai dit, je suis un espion, répondit-il. Le Comte Errant n’est qu’un déguisement.
Il s’appuya contre le tronc dans une posture nonchalante, mais son regard était vif.
— Ma mission est de démasquer un traître qui transmet des informations militaires aux Français. Nous pensons qu’il utilise le réseau de contrebande de cette région pour acheminer ses documents de l’autre côté de la Manche. Ce qui m’amène à vous. Je suis venu dans le Devon pour enquêter sur vous.
— Sur moi.
Elle sentit la terre s’ouvrir sous ses pieds. Cela n’avait été qu’un mensonge. Le bal, le pique-nique, la séduction, la demande en mariage.
— Cela ne vous a pas été trop difficile de feindre le désir ? demanda-t-elle d’un ton amer.
— Pardon ?
Il écarquilla les yeux. Puis il se redressa et la rejoignit en une enjambée.
— Auriez-vous vraiment poussé la comédie jusqu’au mariage ? demanda-t-elle encore.
Elle se retint à un tronc d’arbre, les doigts crispés, ses ongles s’enfonçant dans l’écorce.
— Grace…
Il la prit par les épaules, les yeux rivés sur ses lèvres.
— Ne faites pas semblant ! s’écria-t-elle en s’écartant.
— Si seulement je faisais semblant… ce serait tellement plus simple, répondit-il d’une voix sans timbre.

Il l’attira à lui et l’embrassa. La chaleur de son baiser la prit de court, puis la remplit. On ne peut pas feindre ça. Son esprit se vida tandis que ses lèvres la possédaient et que sa langue l’explorait. Elle était assaillie de sensations, des éclats de lumière fusant jusqu’au bout de ses orteils.
Il lui ôta sa casquette, la jeta sur le sol, et sa chevelure, simplement relevée sous son couvre-chef, retomba librement dans son dos. Il enfouit les doigts sous ses cheveux d’un geste impatient. Enroulant ses bras autour de ses épaules, elle se pressa contre lui et sentit son érection contre son bas-ventre. Constater qu’elle pouvait provoquer cela, qu’il la désirait vraiment, la grisa.
Lorsqu’il arracha sa bouche à la sienne, elle était hors d’haleine et se retenait à ses épaules.
— Je ne fais pas semblant, murmura-t-il contre ses lèvres. Je ne peux pas changer ce qui s’est passé entre nous, pas plus que je ne peux changer ce que nous sommes.