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jeudi 14 janvier 2016

Chroniques de Zombieland, Tome 3 : la reine des zombies - Gena Showalter


J’ai un plan.
Nous les détruisons pour toujours, ou ce sont eux qui nous détruiront.
Quoi qu’il arrive, seulement l’un ou l’autre s’en sortira.




Dans cette conclusion renversante, Alice Bell pense que le pire est derrière elle. Elle est prête à aller plus loin avec son petit ami, Cole Holland, le leader des tueurs de zombies, jusqu’à ce qu’Anima Industries, l’agence qui contrôle les zombies, ne lance une attaque surprise et tue quatre de leurs amis.
C’est alors qu’elle comprend que les humains peuvent être plus dangereux que les monstres. Et ce n’est que le début…

Alors que les survivants se préparent à la guerre, Ali découvre qu’elle aussi, elle peut contrôler les zombies et qu’elle n’est pas la fille qu’elle pensait être.
Elle est liée à la femme responsable de la mort et de la transformation de la mère de Cole.
Comment leur relation pourra-t-elle tenir le choc ?

Des secrets sont mis à jour, plus de tueurs sont emportés ou tués, Ali devra lutter plus fort que jamais pour faire tomber Anima, jusqu’à sacrifier sa vie pour ceux qu’elle aime.

Source : darkissharlequin.wordpress.com


 

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/10/chroniques-de-zombieland-tome-1-alice.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/01/chroniques-de-zombieland-tome-2-alice.html


    Cliquez sur la couverture
    pour lire les autres chroniques de la série. 

     

    Gena Showalter est née en 1975 dans l'Oklahoma, Etats-Unis. Elle a publié son premier livre à l'âge de 27 ans, et depuis, de nombreux romans ont suivi, autant pour adultes que pour jeunes adultes, notamment en romance et en romance paranormale. D'après le New York Times et le USA Today, elle est l'auteur de 13 bestsellers.
    En grandissant, elle avait toujours le nez dans les livres. Quand elle a du se poser et trouver un boulot, et savait que l'écriture était faite pour elle.
    Gena vit actuellement dans l'Oklahoma avec sa famille et ses trois bulldogs anglais.


    - Lecture finie -
    Ce troisième tome a fait parler de lui et cela bien avant sa sortie en France. Beaucoup de fans ont cru ne jamais pouvoir le lire. Mais non ...enfin les éditions Harlequin nous ont permis de lire la reine des zombies et j'espère que cela sera possible pour le 4ème tome qui m'a l'air tout aussi captivant.
    La bataille qui a clôturé le deuxième tome a été sanglante et Ali a perdu de nombreux amis et pas seulement à cause des zombies.
    D'ailleurs dans ce tome, les méchants sont clairement les humains d'Anima ( ils combattent eux aussi les zombies mais allez savoir pourquoi, ils se détestent ). Ils vont s'échiner à détruire le groupe d'Ali et malheureusement ils vont y arriver en partie. Préparez-vous à sortir vos mouchoirs. La fin est particulièrement poignante et certains personnages importants nous quittent.
    La lutte conte Anima sera donc le mot d'ordre de cet opus. De nouveaux personnages vont rejoindre les rangs de notre tueuse de vampire dont la mystérieuse Helen qui sera une source de révélation et de tension importante.
Je ne sais pas pourquoi mais je suis rentrée moins vite que d'ordinaire dans le récit. La vois narrative est celle d'Ali. Alors c'est une lycéenne , je m'attendais au langage d'une jeune fille de cette âge mais à certains moments j'ai trouvé ça trop « bouton d’acné ». Je m'explique. Sa relation avec Cole et ses copines en matière de dialogue me semble assez similaire à une cours de récréation de collège.
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Autre chose sur laquelle j'ai tiqué : sa love story avec Cole Denovan. Le bel âtre est amoureux mais il est tellement tellement tellement amoureux que ça manque de piquant.

Je vous rassure cependant, ce troisième tome vaut vraiment le détour. Malgré un début un peu hésitant de ma part, le livre est vraiment à la hauteur des deux premiers. L'aventure Ali prend un nouveau tour. Le récit développe une intrigue vraiment originale qui ne m'a pas permis de poser le livre.
Il y a de la romance, de l'action, du suspense, de la peine et de la joie. Un vrai mille feuilles de sensations que je conseille.


— Tu as besoin de t’allonger, Cole.
— Ali… Je voulais te dire que… je n’ai pas peur… de… mourir.
Je savais qu’il n’avait pas peur de mourir. Celui qui a peur de la mort ne vit qu’à moitié, et Cole Holland était de ceux qui mordent la vie à pleines dents. Mais cette déclaration m’a fait un choc, comme une décharge électrique. Pourquoi parlait-il de mourir ?
— Je le sais, ai-je répondu. Mais tu m’as promis de ne pas mourir et tu as intérêt à tenir ta promesse.
Il a chancelé, je l’ai rattrapé par la taille.


Minute.
— Tu voulais attaquer ce laboratoire sans moi ? Mais pourquoi ?
Avais-je vraiment besoin de lui poser la question ?
— Ça va, j’ai compris, ai-je soupiré. Tu avais peur que j’en avertisse Helen.
Un muscle de sa paupière a tressailli.
J’avais fait mouche.
Mon sang s’est mis à bouillir, je lui ai montré la porte.
— Sors de ma chambre. Tout de suite.
Il s’est planté sur ses deux jambes, avec un visage de marbre.
— Essaye de me faire sortir, pour voir.
Je l’ai poussé.
Il n’a pas bougé.
J’ai posé ma paume bien à plat sur sa poitrine pour le pousser de nouveau et là… j’ai senti son cœur qui battait la chamade. Il souffrait, lui aussi. Il ne le montrait pas, mais il souffrait.
— J’essaye seulement de te protéger, a-t-il grommelé entre ses dents. Helen va te trahir. Et, même si tu n’en meurs pas, ça te brisera le cœur.
— Je n’ai pas besoin de ta protection, Cole. C’est de ton soutien que j’ai besoin.
Mais pourquoi donc ne le voyait-il pas ?
— Tu sais bien que je ne demande pas mieux que de te soutenir. Mais pour ce qui est d’Helen, je ne peux pas, parce que ce serait aller à l’encontre de ton intérêt.
— Selon toi, ai-je ricané.
— Dès qu’il s’agit d’Helen, tu n’es plus capable de raisonner correctement.
— Toi non plus !
Il m’a saisi le poignet, avec douceur, et j’ai cru qu’il voulait le porter à ses lèvrespour l’embrasser. Je prenais mes désirs pour des réalités… Il m’a lâchée.
— Je viens avec toi et River, a-t-il dit.
Reste calme.
— Comme tu voudras. De toute façon, je ne peux pas t’en empêcher.
Je ne pouvais pas et… je ne le voulais pas.
— Habille-toi en noir, ai-je ajouté. On ne va pas se contenter de surveiller les lieux.
Il a ouvert la bouche pour protester, mais finalement il s’en est abstenu.
— Et si on essayait de provoquer une vision ? a-t-il proposé.
— Non, ai-je répondu en me détournant.
Je n’avais pas envie de savoir ce que nous réservait l’avenir. Pas en ce moment.
Il a quitté ma chambre sans un mot… C’était lui qui me brisait le cœur, pas Helen.
Compartimenter.





— Bon, a-t-il dit en soupirant. Tu ne me laisses pas le choix.
Et, avant que j’aie pu décider si je devais ou non lui faire confiance, il m’a chargée sur son épaule, tout en marmonnant :
— Je comprends à présent notre vision.
Réponse à ma question : non, je ne pouvais pas lui faire confiance.
— Lâchez-moi ! ai-je dit en martelant son dos de coups de poing et en lui plantant mes genoux dans le torse.
— Plus jamais, a-t-il rétorqué.
Il a braqué son fusil devant lui et s’est mis à avancer.
— Je ne plaisante pas. Lâchez-moi.
— Plus jamais.
— Vous n’arrêtez pas de répéter ça. Qu’est-ce que vous voulez ? Qu’est-ce que vous me voulez ?
— Ce que j’ai toujours voulu. Toi. Tout simplement.
— Mais vous délirez ! On ne se connaît même pas !
Cette scène me rappelait quelque chose…
Puis des images ont défilé dans mon esprit.
Le garçon aux yeux violets me déshabillait en me caressant.
Il me souriait, avec ses yeux violets qui brillaient.
Il contemplait tranquillement ses ongles, pendant que je combattais les zombies.