Ils
étaient quatre, deux filles et deux garçons. Voleurs, escrocs,
faussaires, ils unirent leurs talents pour devenir ensemble les plus
célèbres voleurs de Londres.
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Lecture finie -
Alors,
je vais vous donner mon avis sur les tomes 1 et 2 qui sont assez
différents. C'est tant mieux car le premier tome m'a moyennement
convaincue tandis que le deuxième est nettement un cran au-dessus.
Les
Golden Dogs c'est l'association de 4 cas désespérés qui
s'associent sous la férule d'Orwood, le « membre fondateur »
pour devenir les plus célèbres voleurs de Londres en 1820. Il y a
Fanny qui donne son nom au premier tome. C'est une prostituée
désabusée mais qui retrouve l'espoir grâce à sa place au sein des
Golden Dogs. Il y a Lario, un castrat qui sème le trouble quant à
son identité sexuelle. Le personnage met en avant son ambiguëté et
on a du mal à le cerner. Le dernier personnage, Lucrèce est encore
plus ambiguë, on la sait recherchée par un juge mais on ne sait pas
pourquoi il s'acharne autant. Quel est le crime qu'elle a commis ?
Les
Golden dogs n'ont rien en commun sinon une amertume vis à vis du
monde. Ils s'associent donc pour devenir des voleurs de renom. Des
liens forts se tissent entre eux mais inlassablement le narrateur
nous rappellent que leur union va voler en éclat à cause de la
traitrise de l'un d'eux. De fait c'est tout le sujet du deuxième
tome.
Je
l'ai préféré au premier qui est un peu une genèse qui met en
place les personnages. L'action n'y est pas assez présente. Le
deuxième tome pâlit à cela et l'intrigue et les rebondissements
sont vraiment bons. Je n'ai franchement rien vu
venir. Les personnages prennent vraiment corps et j'ai
vraiment envie de savoir qui
est le traître...
Le
dessin de Griffo est très intéresant. Il joue sur la noirceur qui
colle souvent au dessin du 19ème mais il appuie aussi beaucoup sur
la sensualité de la belle Fanny.