Spoiler
sur les précédents tomes !
Le
jour, elle est Lady Georgiana, la soeur d'un duc, ruinée avant sa
première saison dans la pire espèce de scandale. Mais la vérité
est beaucoup plus choquante - dans les coins les plus sombres de
Londres, elle est Chase, le mystérieux inconnu fondateur du plus
légendaire cercle de jeu de la ville. Pendant des années, sa double
identité est restée cachée ... jusqu'à maintenant.
Brillant, entrainé, beau comme un péché, Duncan West est intrigué par la belle femme ruinée qui est d'une manière ou d'une autre connectée à ce monde de ténèbres et de péchés. Il sait qu'elle est plus que ce qu'elle semble être et il faut le vœux de découvrir tous les secrets de Georgiana, mettant à nu son passé, menaçant son présent et risquant tout ce à quoi elle tient ... y compris son cœur.
Brillant, entrainé, beau comme un péché, Duncan West est intrigué par la belle femme ruinée qui est d'une manière ou d'une autre connectée à ce monde de ténèbres et de péchés. Il sait qu'elle est plus que ce qu'elle semble être et il faut le vœux de découvrir tous les secrets de Georgiana, mettant à nu son passé, menaçant son présent et risquant tout ce à quoi elle tient ... y compris son cœur.
(traduction
Romy BdP – Merci
à elle !)
Elle
est née aux Etats-Unis à Lincoln (Rhode Island) le 17 décembre
1978. Née d'un père italien et d'une mère anglaise, Sarah MacLean
est auteure de romans pour jeunes adultes et de romances
historiques.
Elle est titulaire d'un BA de Smith College à Northampton, dans le Massachusetts, en 2000.
Après avoir travaillé comme journaliste, elle a obtenu sa Maîtrise en éducation à l'Université de Harvard.
Elle vit à Brooklyn , New York, avec son mari et sa fille.
son site:
http://www.sarahmaclean.net/
Elle est titulaire d'un BA de Smith College à Northampton, dans le Massachusetts, en 2000.
Après avoir travaillé comme journaliste, elle a obtenu sa Maîtrise en éducation à l'Université de Harvard.
Elle vit à Brooklyn , New York, avec son mari et sa fille.
son site:
http://www.sarahmaclean.net/
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-
Lecture finie -
Dernier
tome d'une série que je regretterai...
Sarah
Maclean a choisi avec raison de clôturer sa série avec
l'énigmatique Chase. Tous les secrets vont être levés dans
l'apothéose.
D’ordinaire,
je fais de courtes chroniques quand ma lecture ne m'a pas captivée
mais ici je ne peux pas vraiment m'étendre de peur de trop révéler
de l'intrigue. Pourtant j'ai adoré. Je
suis comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Je vais simplement vous
donner comme conseil de ne pas passer à côte de ce 4ème opus. J'ai
lu de-ci de-là que beaucoup de lectrices étaient déçues de ce
roman qui n'égalaient pas le deuxième et le troisième tome. C'est
vrai que ceux-là étaient vraiment
bons mais
je pense que celui-ci est aussi à la hauteur.
On
est vraiment dans un crescendo de passion.
L'intrigue nous tient en
haleine jusqu'à la fin. Alors, je pense que celui-ci n'a pas à
rougir au niveau de sa qualité et j'ai passé un très bon moment au
côté de Chase.
-
Bref -
Ma
chronique ne vous apportera pas grand chose mais il faut dire que ce
dernier tome est celui des secrets alors vous parlez des personnages,
de l'intrigue même se façon superficielle serait vraiment trop vous
enlever de plaisir dans votre lecture.
Une
petite précision. Qu'est
ce que c'est bon aussi une série qui se finit avec une vraie fin.
Contrairement à ces séries en romance qui s'étalent sur des
dizaines de tomes et qui pour beaucoup me lassent à la longue faute
de se réinventer. Ici
ce n'est pas le cas ...et vous aurez un FINAL sous forme de feux
d'artifices !
C'est
triste de quitter ces canailles mais c'est chouette de le faire ainsi
avec autant de brio !
—
Si
nous n’étions pas ceux que nous sommes, dit-il en lui caressant
la joue, je vous demanderais en mariage.
—
Mais
nous sommes ceux que nous sommes.
—
Chut.
Ne chassez pas tout de suite ce rêve.
Il
la fit pivoter dans la lumière.
—
Dites-le.
Elle
secoua la tête, et la tristesse le submergea de nouveau.
—
Je
ne devrais pas, souffla-t-elle. Ce n’est pas une bonne idée.
—
J’ai
bâti ma vie sur de mauvaises idées. Dites-le. Dites-moi que vous
m’aimez.
Les
larmes roulèrent sur ses joues, mais elle soutint son regard. Elle
ne pouvait pas lui dire qu’elle l’aimait parce qu’elle
craignait de pas être capable de le quitter ensuite. Et si elle ne
pouvait pas le quitter, tout ce qu’il avait fait pour l’aider
n’aurait servi à rien.
—
Dites-moi,
Georgiana, murmura-t-il en cueillant ses larmes d’un baiser.
M’aimez-vous ?
Si
elle répondait par l’affirmative, elle savait qu’il ne la
laisserait pas faire ce qui devait être fait.
Alors,
au lieu de répondre à sa question, elle répondit à celle que lui
avait posée Tremley la veille au soir. Attirant son visage à elle,
elle chuchota tout contre ses lèvres :
—
Je
vous ai choisi. Pour toujours.
Elle
choisissait West. Ici et maintenant.
Il
la remercia d’un long baiser fougueux, bien que ce ne soit pas les
mots qu’il avait espérés.
—
Moi
aussi, je vous ai choisie, milady. Pour toujours, ajouta-t-il en
l’entraînant dans le jardin obscur.
Il
la déposa près du lit et entreprit de les débarrasser de leurs
vêtements. Lui d’abord, puis elle, semant des baisers voraces sur
sa peau à mesure qu’il la dévêtait.
Il
la fit s’allonger sur les draps, la rejoignit, pressa le visage
sur son ventre.
—
Je
vous aime, murmura-t-il.
Elle
gémit doucement lorsque sa bouche aspira la pointe d’un sein, puis
l’autre.
—
Je
vous aime, répéta-t-il tandis qu’il adorait son corps avec sa
bouche et ses mains, encore et encore.
Puis
il s’étendit sur elle, si chaud, si musclé, et chuchota de
nouveau :
—
Je
vous aime.
Et
elle l’aima en retour, de tout son corps, de toute son âme.
Il
s’enfouit lentement en elle, comme s’ils avaient fait cela un
millier de fois, comme s’ils s’appartenaient l’un l’autre.
Car il la possédait, comprit-elle. Et il la posséderait toujours.
Son
puissant va-et-vient la fit s’arquer sous lui tandis qu’il
répétait sa déclaration d’amour comme une litanie. Étaient-ce
ces mots ou leur étreinte, mais bientôt elle réclama
l’assouvissement que lui seul pouvait lui offrir. S’immobilisant,
il se redressa, les paupières closes, entre plaisir et souffrance,
et elle sut qu’il allait se retirer pour ne pas lui faire courir de
risque.
—
Duncan.
Il
rouvrit les yeux.
—
Ne
me quittez pas, souffla-t-elle. Pas cette fois.
Elle
secoua la tête.
—
Pas
cette fois, répéta-t-elle, et les larmes jaillirent parce qu’elle
comprit que ce serait la dernière.
Il
s’empara de sa bouche en un baiser fougueux, plus passionné que
tous ceux qu’ils avaient échangés jusqu’à présent. Il glissa
la main entre leurs deux corps et la caressa jusqu’à ce qu’elle
crie de bonheur. Alors seulement, il plongea en elle et répandit sa
semence, et elle fut perdue à elle-même et au monde.
Il
l’enveloppa de ses bras, la berça tendrement tandis que les larmes
ruisselaient sur son visage.
Elle
pleurait sur la beauté de l’instant, sur eux face au monde ;
elle pleurait sur elle-même et sur le sacrifice qu’elle avait juré
de faire, plus dévastateur maintenant qu’elle savait à quoi elle
renonçait.
À l’amour.
Et
un millier de fois, il avait regretté de l’avoir empêchée de lui
dire qu’elle l’aimait. Il aurait dû la laisser prononcer ces
mots.
Il
y aurait peut-être trouvé la paix.
Mais
le plus probable, c’était qu’il les aurait répétés encore et
encore jusqu’à les haïr.
C’était
donc peut-être mieux ainsi.