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dimanche 24 janvier 2016

Le cercle des canailles Tome 4 : Discrétion assurée de Sarah MacLean






Il sait 
qu'elle est plus que ce qu'elle semble être ...



 



 
Spoiler sur les précédents tomes !
Le jour, elle est Lady Georgiana, la soeur d'un duc, ruinée avant sa première saison dans la pire espèce de scandale. Mais la vérité est beaucoup plus choquante - dans les coins les plus sombres de Londres, elle est Chase, le mystérieux inconnu fondateur du plus légendaire cercle de jeu de la ville. Pendant des années, sa double identité est restée cachée ... jusqu'à maintenant.

Brillant, entrainé, beau comme un péché, Duncan West est intrigué par la belle femme ruinée qui est d'une manière ou d'une autre connectée à ce monde de ténèbres et de péchés. Il sait qu'elle est plus que ce qu'elle semble être et il faut le vœux de découvrir tous les secrets de Georgiana, mettant à nu son passé, menaçant son présent et risquant tout ce à quoi elle tient ... y compris son cœur.  

(traduction Romy BdP – Merci à elle !)


http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/03/le-cercle-des-canailles-tome-2-la.html
Elle est née aux Etats-Unis à Lincoln (Rhode Island) le 17 décembre 1978. Née d'un père italien et d'une mère anglaise, Sarah MacLean est auteure de romans pour jeunes adultes et de romances historiques.
Elle est titulaire d'un BA de Smith College à Northampton, dans le Massachusetts, en 2000.
Après avoir travaillé comme journaliste, elle a obtenu sa Maîtrise en éducation à l'Université de Harvard.
Elle vit à Brooklyn , New York, avec son mari et sa fille.

son site:
http://www.sarahmaclean.net/


  Cliquez sur la couverture
pour lire les autres chroniques de la série. 
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2013/12/le-cercle-des-canailles-tome-1-le.html# http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/03/le-cercle-des-canailles-tome-2-la.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/04/le-cercle-des-canailles-tome-3-no-good.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/06/le-cercle-des-canailles-tome-4.html


 - Lecture finie -
    Dernier tome d'une série que je regretterai...




Sarah Maclean a choisi avec raison de clôturer sa série avec l'énigmatique Chase. Tous les secrets vont être levés dans l'apothéose.
D’ordinaire, je fais de courtes chroniques quand ma lecture ne m'a pas captivée mais ici je ne peux pas vraiment m'étendre de peur de trop révéler de l'intrigue. Pourtant j'ai adoré. Je suis comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Je vais simplement vous donner comme conseil de ne pas passer à côte de ce 4ème opus. J'ai lu de-ci de-là que beaucoup de lectrices étaient déçues de ce roman qui n'égalaient pas le deuxième et le troisième tome. C'est vrai que ceux-là étaient vraiment bons mais je pense que celui-ci est aussi à la hauteur.
On est vraiment dans un crescendo de passion. L'intrigue nous tient en haleine jusqu'à la fin. Alors, je pense que celui-ci n'a pas à rougir au niveau de sa qualité et j'ai passé un très bon moment au côté de Chase.

- Bref -
Ma chronique ne vous apportera pas grand chose mais il faut dire que ce dernier tome est celui des secrets alors vous parlez des personnages, de l'intrigue même se façon superficielle serait vraiment trop vous enlever de plaisir dans votre lecture.

Une petite précision. Qu'est ce que c'est bon aussi une série qui se finit avec une vraie fin. Contrairement à ces séries en romance qui s'étalent sur des dizaines de tomes et qui pour beaucoup me lassent à la longue faute de se réinventer. Ici ce n'est pas le cas ...et vous aurez un FINAL sous forme de feux d'artifices !

C'est triste de quitter ces canailles mais c'est chouette de le faire ainsi avec autant de brio !


    Si nous n’étions pas ceux que nous sommes, dit-il en lui caressant la joue, je vous demanderais en mariage.
Mais nous sommes ceux que nous sommes.
Chut. Ne chassez pas tout de suite ce rêve.
Il la fit pivoter dans la lumière.
Dites-le.
Elle secoua la tête, et la tristesse le submergea de nouveau.
Je ne devrais pas, souffla-t-elle. Ce n’est pas une bonne idée.
J’ai bâti ma vie sur de mauvaises idées. Dites-le. Dites-moi que vous m’aimez.
Les larmes roulèrent sur ses joues, mais elle soutint son regard. Elle ne pouvait pas lui dire qu’elle l’aimait parce qu’elle craignait de pas être capable de le quitter ensuite. Et si elle ne pouvait pas le quitter, tout ce qu’il avait fait pour l’aider n’aurait servi à rien.
Dites-moi, Georgiana, murmura-t-il en cueillant ses larmes d’un baiser. M’aimez-vous ?
Si elle répondait par l’affirmative, elle savait qu’il ne la laisserait pas faire ce qui devait être fait.
Alors, au lieu de répondre à sa question, elle répondit à celle que lui avait posée Tremley la veille au soir. Attirant son visage à elle, elle chuchota tout contre ses lèvres :
Je vous ai choisi. Pour toujours.
Elle choisissait West. Ici et maintenant.
Il la remercia d’un long baiser fougueux, bien que ce ne soit pas les mots qu’il avait espérés.
Moi aussi, je vous ai choisie, milady. Pour toujours, ajouta-t-il en l’entraînant dans le jardin obscur.


 Il la déposa près du lit et entreprit de les débarrasser de leurs vêtements. Lui d’abord, puis elle, semant des baisers voraces sur sa peau à mesure qu’il la dévêtait.



Il la fit s’allonger sur les draps, la rejoignit, pressa le visage sur son ventre.
Je vous aime, murmura-t-il.
Elle gémit doucement lorsque sa bouche aspira la pointe d’un sein, puis l’autre.
Je vous aime, répéta-t-il tandis qu’il adorait son corps avec sa bouche et ses mains, encore et encore.
Puis il s’étendit sur elle, si chaud, si musclé, et chuchota de nouveau :
Je vous aime.
Et elle l’aima en retour, de tout son corps, de toute son âme.
Il s’enfouit lentement en elle, comme s’ils avaient fait cela un millier de fois, comme s’ils s’appartenaient l’un l’autre. Car il la possédait, comprit-elle. Et il la posséderait toujours.
Son puissant va-et-vient la fit s’arquer sous lui tandis qu’il répétait sa déclaration d’amour comme une litanie. Étaient-ce ces mots ou leur étreinte, mais bientôt elle réclama l’assouvissement que lui seul pouvait lui offrir. S’immobilisant, il se redressa, les paupières closes, entre plaisir et souffrance, et elle sut qu’il allait se retirer pour ne pas lui faire courir de risque.
Duncan.
Il rouvrit les yeux.
Ne me quittez pas, souffla-t-elle. Pas cette fois.
Elle secoua la tête.
Pas cette fois, répéta-t-elle, et les larmes jaillirent parce qu’elle comprit que ce serait la dernière.
Il s’empara de sa bouche en un baiser fougueux, plus passionné que tous ceux qu’ils avaient échangés jusqu’à présent. Il glissa la main entre leurs deux corps et la caressa jusqu’à ce qu’elle crie de bonheur. Alors seulement, il plongea en elle et répandit sa semence, et elle fut perdue à elle-même et au monde.
Il l’enveloppa de ses bras, la berça tendrement tandis que les larmes ruisselaient sur son visage.

Elle pleurait sur la beauté de l’instant, sur eux face au monde ; elle pleurait sur elle-même et sur le sacrifice qu’elle avait juré de faire, plus dévastateur maintenant qu’elle savait à quoi elle renonçait.
À l’amour.




Et un millier de fois, il avait regretté de l’avoir empêchée de lui dire qu’elle l’aimait. Il aurait dû la laisser prononcer ces mots.
Il y aurait peut-être trouvé la paix.
Mais le plus probable, c’était qu’il les aurait répétés encore et encore jusqu’à les haïr.
C’était donc peut-être mieux ainsi.