Carina
McKenzie, la sœur de Juliet, est tout son
contraire. Elle est le
prototype de la fille toujours
impeccable, celle qui babille dans une robe
élégante avec les filles les plus enviées, celle qui a planifié
dès l’enfance son riche et beau mariage avec un garçon bankable,
la grande sœur égoïste superficielle.
Carina
McKenzie, la sœur de Juliet, est tout son
contraire. Elle est le
prototype de la fille toujours
impeccable, celle qui babille dans une robe
élégante avec les filles les plus enviées, celle qui a planifié
dès l’enfance son riche et beau mariage avec un garçon bankable,
la grande sœur égoïste superficielle. Jusqu’au jour où son
fiancé idéal lève la main sur elle sans raison. Désespérée,
elle s’enfuit, rassemblant les miettes de ses rêves brisés, pour
se réfugier dans le seul endroit où elle se sentira en sécurité :
Beachwood Bay. Garrett
Sawyer, l’associé d’Emerson qui a repris le
bar, est un
vrai tombeur ! Chaque jour apporte son lot de
nouvelles conquêtes, auxquelles il n’accorde que trois nuits
maximum. Ensuite il les quitte, par peur de s’attacher. Quand
Carina débarque en pleine nuit dans la maison de la plage où il
loge, il se
laisse toucher par sa détresse. Pourtant, il ne
veut pas que cette fille à la beauté singulière le séduise, et
refuse de profiter de sa fragilité. Après une terrible déception,
il s’est juré de ne plus jamais tomber amoureux, pour ne plus
jamais revivre les épreuves dont il est sorti à grand peine. Mais
la passion ne suit aucune logique…
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Melody
Grace a 28 ans et vit en Californie. Elle est passionnée de
littérature et affectionne particulièrement les histoires qui
finissent bien. Après avoir passé sa jeunesse à dévorer des
livres, elle se lance dans l’écriture de romans, et signe avec
succès Unbroken, sa première œuvre. Son roman se retrouve en tête
des ventes sur le web aux États-Unis dès la semaine de sa sortie.
-
Lecture finie -
Unchained
est le troisième tome de la série Beachwood Bay de Melody Grace. La
romance porte sur Garett,
le meilleur ami de Brit (l'héroiïne du tome 2) et de Carina,
la
sœur de Juliet (l'héroïne du tome 1).
Carina
se retrouve à Beachwood Bay,
dans
la maison de son enfance
pour
fuir un fiancé violent
et
une
vie dont elle ne veut plus.
Pourtant
elle s'est longtemps plu dans une vie huppée faite d'apparence et de
faux semblant. Elle a cultivé jusqu'à se perdre tous les artifices
qui mettaient en avant sa plastique avantageuse. Fiancée à un riche
homme d'affaire, sa vie correspond à tous les buts qu'elle s'était
fixée. Sauf
que tout cela n'est qu'apparence. La
réalité, c'est que Carina ne veut pas rester avec un homme violent
qui ne voit en elle qu'une jolie femme à exposer aux soirées
mondaines.
Elle
quitte soudainement tout cela pour se réfugier à Beachwood Bay dans
la maison de son enfance mais celle-ci est dorénavant occupée par
Garrett. Ce personnage apparaît dès le début de la série. C'est
un serveur blasé, bel homme et qui le sait. Il consomme les femmes
et sa devise c'est « jamais plus de trois fois » avec
l'une d'elle.
La
rencontre entre ces deux là est explosive. Aucun des deux
n'apprécient ceux que l'autre représente. Garrett voit Carina comme
une garce superficielle et elle le voit comme un coureur de jupons
sans conscience. Ils
vont bien entendu revoir leur opinion...
J'aime
beaucoup la plume de Melody Grace. Elle
est de celle qui accroche.
On est emporté par cette histoire. Elle fait parler tour à tour
Carina et Garrett comme souvent en romance.
On
a des personnages tout aussi fort que dans les deux premiers tomes.
J'ai particulièrement aimé le début du roman avec Carina qui se
rend compte de la vacuité de ses espérances qui cachait surtout un
profond mal être. La peur et le courage qui seront ses compagnons
pour ce nouveau départ sont de très bon moment de lecture .
L'auteure impose vraiment une héroïne forte, fragile et assurément
attachante. Derrière cette romance, il y a vraiment la
(re)construction d'une vie. Une deuxième chance...à l'image de sa
relation avec sa sœur, Juliet.
Garrett
est aussi un beau personnage même s'il sort très (trop) vite de son
rôle de bad boy. C'est un vernis un peu trop superficiel que Carina
arrive vite à ôter.
-
Bref -
Une
très belle romance.
Certes, il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Il y a tous les
éternels ingrédients de la romance New Adult mais la plume de
Melody Grace est vraiment bonne et elle vous assurera un moment de
lecture.
— Mais
je ne sais même pas par où commencer, je soupire, écrasée par le
poids de mon indifférence, pendant toutes ces années.
— Par
le début, suggère-t-il, avec un sourire malicieux. Aujourd’hui.
Le premier jour du reste de ta vie.
— Quoi,
tu me donnes des leçons de sagesse maintenant ? je réplique,
l’anxiété encore à fleur de peau.
— Ne
me tente pas, répond-il, un peu moqueur, un brin solennel. Tout
voyage commence par un premier pas. La seule chose dont tu dois avoir
peur, c’est de la peur elle-même.
Garrett
est la meilleure chose qui me soit jamais arrivé.
Tu
vas renoncer et t’en aller sans même te battre pour ce qui est à
toi ?
J’inspire
profondément, puis fais demi-tour et traverse la maison en sens
inverse. Garrett est assis, avachi sur le banc, tête entre les
mains, et il se redresse en sursautant quand je déboule sous le
porche.
— Carina…
— Une
raison, donne-moi une raison, je dis avec férocité, et dans ma
tête, ça va à toute vitesse. Et s’il te plaît, évite-moi cette
rengaine du mec « je couche et je quitte ». Je te
connais, je sais tout de toi, j’insiste. Alors, comporte-toi en
homme et avoue-le ! Reconnais la vérité, tu as des sentiments
pour moi. Ce qu’il y a entre nous, ça compte pour toi. Voilà
pourquoi tu as décidé de fuir.
Lentement,
Garrett se lève.
— Je
t’en prie, Carina, tu dois me croire…, dit-il entre ses dents,
comme écartelé. Ne rends pas les choses plus difficiles qu’elles
ne sont déjà. Nous avons pris du bon temps, mais ça doit s’arrêter
là. C’est terminé entre nous.
— Non !
je m’exclame, en secouant frénétiquement la tête. La colère à
présent coule comme un torrent furieux dans mes veines, gonflé par
la terreur inconcevable qu’il puisse vraiment faire ça, jeter
notre relation et tout ce que nous avons partagé aux oubliettes,
comme si ça ne voulait rien dire du tout.
Tout
ça ne tient pas debout.
— Je
te l’ai dit, un jour, je ne laisserai plus personne, jamais,
régenter ma vie. Donc tu ne peux pas décider comme ça que c’en
est fini de nous, tu dois me fournir une raison, j’insiste, en
élevant la voix, emportée par la passion. Explique-moi pourquoi tu
fais ça, c’est tout. Dis-moi que tu as peur, ou que tu as besoin
de temps, mais ne t’avise surtout pas d’essayer de me faire
croire que c’était pour le fun, parce que toi et moi, nous le
savons, c’est faux. Je te connais, Garrett, je proteste, et je
tremble à cette vérité. Tu as des sentiments pour moi, alors
n’essaie pas de prétendre le contraire !
— C’est
ce que tu veux, Carina ? s’exclame finalement Garrett en me
faisant face, le regard torturé. Tu veux que je te dise ce que je
ressens ?
— Oui !
je crie, au bord du désespoir. Je ne veux que la vérité, c’est
tout !
— Putain
Carina, tu me tues, voilà ce que je ressens !
Je
recule, sous le choc. Le visage de Garrett exprime une passion
dévorante, sa voix résonne d’une rage absolue.
— Je
ne sais plus où j’en suis, dans ma tête, j’ai envie de toi à
chaque minute ! Et il s’élance soudain vers moi, m’attrape
par les bras et me plaque contre le mur. Le bleu de ses yeux
étincelle d’une profonde douleur. Une fois rassasié de toi, je
pensais pouvoir t’effacer de mon esprit, que tout ça
s’estomperait. Je serais libre. Mais jamais je n’en aurai assez
de toi !
Il se
colle à moi et ses lèvres s’écrasent sur les miennes pour un
baiser plein de rage. Un baiser qui n’a rien de tendre, brutal et
torturé, mais en une fraction de seconde, mon corps s’abandonne au
sien. Je me cambre, m’accroche à lui, soupire à la puissance de
son corps brûlant contre le mien, alors qu’il m’étreint, me
presse contre lui et de nouveau me plaque contre le mur froid.
Et
soudain, il me lâche. Il s’arrache à moi et marmonne un juron.
— Tu
n’as pas le droit de vouloir arrêter, je dis, déterminée, en
retrouvant ma voix. Tu ne vois pas ce qui se passe, quand tu me
touches, quand tu m’embrasses ? Tu ne vois pas combien c’est
important ? Pourquoi refuses-tu de le voir ?
— Parce
que je ne peux pas faire ça ! s’exclame Garrett en revenant
vers moi, le visage décomposé par le conflit qui l’agite.
Qu’est-ce que tu crois ? Que j’ai envie de te repousser ?
De te faire souffrir ? Oh, Carina, te dire ça, c’est une
souffrance comme je n’en ai jamais ressenti.
— Alors
pourquoi le fais-tu ? je réplique, au bord des larme