Sortie :
22 février 2017
Éditeur :
J'ai lu
Collection :
SEMI-POCHE IMAG
Nombre
de pages : 509 pages
|
Depuis
la chute des murs, la Terre meurt à petit feu. Seul le
Chant-qui-Forme, une mélodie dangereuse à la source de toute vie
depuis longtemps oubliée, pourrait sauver la planète. Mais ceux
qui recherchent cette musique mythique devront composer avec leurs
propres blessures et leurs ennemis...
KMM
est née le 11 novembre 1964 à Cincinnati dans l'Ohio. Elle est
diplômé de l'Université de Purdue avec un baccalauréat dans la
société et la loi. Avant de devenir un écrivain à plein temps,
elle a travaillé comme barman, consultante en informatique, et
spécialiste en l'assurance
Elle est spécialisée dans les romans d'amour paranormaux.
Ses romans ont été nominés à trois reprises pour les prestigieuses RITA Awards et The highlander's touch a été élu en 2001 Meilleur roman d’amour paranormal. Son tout premier roman, Beyond the Highland mist, a reçu le prix Romantic Times du Meilleur Time-travel historique.
Tous les romans de Karen Marie Moning mettent en scène de séduisants highlanders, elle est d’ailleurs fan de la série télé du même nom.
Elle est spécialisée dans les romans d'amour paranormaux.
Ses romans ont été nominés à trois reprises pour les prestigieuses RITA Awards et The highlander's touch a été élu en 2001 Meilleur roman d’amour paranormal. Son tout premier roman, Beyond the Highland mist, a reçu le prix Romantic Times du Meilleur Time-travel historique.
Tous les romans de Karen Marie Moning mettent en scène de séduisants highlanders, elle est d’ailleurs fan de la série télé du même nom.
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Les chroniques de Dani Mega O'Malley
Lecture
finie
Alors
cette chronique va être difficile à faire.
Pourquoi ?
Premièrement
parce que ce livre, je l'attendais avec fébrilité. J'avais eu un
tremblement de terre émotionnel avec le tome précédent et je
comptais les jours jusqu'à la sortie de Fièvre née. Je l'ai lu
quasiment à sa sortie. (Et oui je mets du temps à sortir mes
chroniques...)
Je
suis mitigée. Je n'ai pas retrouvé les sensations extatiques que
j'avais ressenti précédemment. Il faut dire que la barre était
très très très très très haute. Il n'en reste pas moins une
superbe suite mais j'ai vraiment un sentiment de trop peu, hormis la
fin cataclysmique.
Je
voudrais quand même souligner la mauvaise qualité de la traduction.
D'habitude, je ne suis pas tatillonne mais là, il y a vraiment des
lourdeurs. Notamment au niveau de la concordance des temps. J'ai
trouvé ça peu digeste à certains moments. On referme la
parenthèse.
Au
niveau de l'histoire, on avance mais pas assez vite à mon goût.
Christian, Mac, Barrons, Ryodan et Jada vont vivre des aventures
mais on reste toujours en attente par rapport à de nombreux points
de l'intrigue.
Je
suis restée sur ma faim avec cette intrigue trop avare. Alors je
vous dis cela avec comme baromètre, le tome précédent et je dois
admettre qu'il était difficilement atteignable.
Bref,
la série avance mais tout comme la parution des tomes, c'est très
(trop) lent. Il faut prendre son mal en patience. Alors certes, il
faut savoir prendre son temps mais il faut aussi que celui-ci soit
juste et là je pense qu'à trop rallonger le récit (tout comme la
parution des tomes), celui-ci perd beaucoup en tension.
Le
sexe avec lui est la chose la plus proche du sacré que j'ai jamais
connu. Barrons est mon église. Chaque caresse, chaque baiser, un
hallelujah.
Faites
moi brûler en Enfer si vous avez un problème avec ça.
Il
y sera avec moi.
(Ryodan
et Dani)
"
Il se pencha jusqu'à ce qu'ils soient sur le point de te toucher.
—
Tu
es prête pour la bataille, n'est-ce pas, Dani, murmura-t-il. C'est
bon, hein. Se battre contre quelqu'un qui peut répondre. Quelqu'un
qui ne peut pas être brisé. Souviens-toi de ça quand tu choisis
tes alliés dans cette ville. On ne peut pas me briser.
—
Ni
moi.
—
Tu
as appris à plier aux bons endroits. Les gens souples ne se brisent
pas.
—
Non
d'un époustouflant éloge, ricana-t-elle. Un compliment.
—
Mets
du feu derrière tes actes et je pourrais t'apprécier de nouveau.
—
De
nouveau.
Elle
n'avait pas eu l'intention de répéter ces mots de cette voix douce,
mais avec lui, plus qu'avec quiconque, sa bouche avait tendance à
fonctionner indépendamment des règles auxquelles elle
s'astreignait. Elle soupçonnait que c'était parce qu'elle lui avait
parlé tout le temps les premières années dans les Miroirs. Qu'elle
s'était répondu comme si elle était lui. Qu'elle avait soupesé
ses décisions à l'aune de ce que le grand Ryodan aurait estimé
utile ou avisé.
Deux
yeux d'argent croisèrent son regard et s'y accrochèrent.
—
Je
n'appréciais pas Dani.
—
Au
moins, répondit-elle froidement, vous ne manquez pas de constance.
Ses
iris métalliques étaient de glace.
—
Je
l'aimais.
Elle
perdit le contrôle. Chaque muscle en elle se figea. Elle refusa
d'obéir à son corps qui lui hurlait de fuir ce regard, en se
détournant, en s'occupant les mains avec quelque chose, en se
détournant de son regard bien trop acéré, qui en cet instant
encore la scrutait en essayant de traduire son langage corporel. Il
en avait toujours bien trop deviné. Elle s'obligea à se détendre
et redevint fluide.
—
Vous
ignorez la signification de ce mot.
—
Refuser
une émotion est un nœud coulant au bout d'une corde très courte.
—
J'accepte
de ne pas être d'accord. Pour l'instant. Dancer est ici. J'attends
de vous que...
—
Ma
coopération n'a aucun rapport avec ce que tu attends. Rien de ce que
je fais n'a aucun rapport avec ce que tu attends.
Pendant
des années, elle avait vécu de cette façon, très exactement.
—
Je
ferai tout ce qu'il faudra pour sauver mon monde.
—
Notre
monde, rectifia-t-il avant de se tourner vers la porte au son de pas
qui approchaient.
—
C'est
la seule chose que nous partagerons jamais.
—
Attention,
Dani. Ce que tu aimais, c'était te vanter. Pas provoquer.
Quelque
chose n'allait pas dans le bruit des pas. Des gens couraient et
criaient.
Jada
s'élança sur le côté en contournant Ryodan.
Et
si son coude était légèrement sorti et l'avait frappé dans les
côtes, c'était à cause de la vitesse, rien de plus. "
Pleinement
consciente , comme l'avait dit Ryodan, qu'il était impossible de
verrouiller une seule émotion.
Pleinement
consciente que le prix à payer pour l’absence de peine c’était
l’absence de joie .
Quand
vous aimez trop fort, vous pouvez perdre l'envie de vivre sans
l'autre. Partout où vous posez les yeux, il y a une immense,
gigantesque, effroyable absence de ce que vous aviez et que vous
n'aurez plus jamais. La vie devient étrangement plate, et trop
acérée, trop douloureuse en même temps. Rien ne semble juste ou
bon et tout vous blesse.