Devil's Night, Tome 1 : Dark Romance de Penelope Douglas

Sortie : 9 mai 2018

Éditeur : Harlequin

Collection : &H

Nombre de pages : 460 pages

Leur amour peut les sauver… ou les détruire.
Michael Crist. Un nom qui fait frissonner chaque fille de notre petite communauté privilégiée de la côte Est. Moi comme les autres. Sauf que moi, ce n’est pas sa beauté à couper le souffle ou le fait qu’il soit riche et adulé qui me fascine – enfin, pas seulement. Non, moi, c’est la noirceur que je devine sous sa carapace dorée. La violence dans son regard noisette. Son mépris pour les règles, les lois, la morale. Ce miroir permanent de tout ce qui est noir et sombre au fond de moi. En dix-neuf ans, Michael ne m’a jamais jeté un regard. Mais, le jour où il s’intéresse à moi, je ne sais pas si je dois être excitée… ou terrifiée.

 

Après avoir passé son adolescence à essayer de faire plaisir à tout le monde, Penelope Douglas a un jour décidé de faire ce qu'elle voulait, elle. Elle a traversé le Japon en train, sauté du haut d une cascade et commencé à écrire des romances intenses et passionnées, à son image. Comme elle, ses héros brisent les règles, affrontent leurs peurs et leur part d'ombre. Et c'est sous le soleil de Las Vegas, entourée de son mari et de sa fille, qu'elle travaille tous les jours à trouver l'équilibre parfait entre émotion et drame, sexe et danger, amour et haine. Une révélation new adult.

Je vous présente ici ma pépite romantique des vacances. Ne vous laissez pas tromper par le titre qui laisse à penser qu'il s'agit de dark romance. Alors certes, on aura du mal à classer cette romance mais elle n'entre pas dans la catégorie mentionnée plus haut. C'est tordu au possible et j'emploie ce mot à bon escient car on a une histoire qui repousse la passion comme on l'entend mais elle ne joue pas dans la cour dark romance.

Michael et Rika sont attirés l'un par l'autre depuis toujours. Il y a une alchimie qui semble avoir existé depuis que la jeune femme est née et que Michael l'a vu. Sauf que...Et oui, rien n'est simple dans le pays des romantiques et encore plus chez Penelope Douglas où tout amour semble être une malédiction. Pour ces deux-là, une partie de la malédiction s'appelle Trevor. C'est le petit frère de Michael, tout propre sur lui et à qui on a destiné la belle Rika...

Michael a bien entériné la règle familiale et s'est détourné de l'objet de sa tentation. Sauf que...Et oui, il y en a beaucoup des problèmes. Ce n'est pas parce qu' un mur s'est dressé entre eux et qu'ils ne se parlent jamais que l'alchimie s'est éteinte. Elle s'est simplement transformée en quelque chose de plus sombre et dévastateur...

J'ai adoré ! Premièrement l'histoire est vraiment bien fichue. Il y a une intrigue qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la toute fin mais c'est avant tout l'écriture des personnages qui m'a convaincue. Tous. Alors bien sûre Michael et Rika sont un feu d’artifices qui n'a pas laissé de repos à mon p'tit cœur de romantique mais le reste des Cavaliers (la bande de copains de Michael) m'a également conquise. D'ordinaire d'ailleurs, je n’apprécie pas les séries avec les copains qui, on le sait, seront les héros des tomes suivants. C'est souvent trop « télécommandé » à mon goût sauf qu'ici, ils sont tellement bien construits qu'ont tombe également sous le charme …

C'est une écriture géniale qui propose une romance extrême. Alors pas dans le sens dark romance mais dans le sens où la passion est inévitable mais forcément destructrice. Elle devient un élément qui contrôle nos héros. Pas dans le sens charnel même si les scènes de sexe sont sublimes mais également dans d'attirance irrépressible. C'est comme un accident inévitable où on ne peut qu'anticiper sur sa gravité et son étendu.

C'est fort. C'est beau.

Bref, je vous le conseille à 200%

Tu es mon créateur, mais je suis ton maître.

Mary Shelley, Frankenstein.

Tu n'es pas une victime, et je ne suis pas ton sauveur.

Il faut apprendre le plus tôt possible la leçon la plus précieuse qu’on puisse recevoir dans la vie : nous ne sommes pas obligés de vivre dans une réalité inventée par un autre ; nous n’avons pas à faire quoi que ce soit si nous n’en avons pas envie. Jamais.

Il fallait redéfinir la normalité. Aucun d’entre nous ne connaît l’étendue de ses pouvoirs avant de repousser ses limites et de provoquer sa chance, et plus nous le faisons, plus ce que les autres pensent nous est égal. C’est trop bon de se sentir libre !

La peur n'était pas l'ennemi. C'était le professeur.

Quand tu me regardes, quand tu me touches, je suis complètement amoureuse de ma vie, Michael. Je ne veux être nulle part ailleurs, jamais.