Sortie :
9 mai 2018
Éditeur :
Harlequin
Collection :
&H
Nombre
de pages : 448 pages
Ce
n'était qu'un jeu... Maintenant c'est une traque.
Kai
Mori. Beau, riche, talentueux…
C’était l’enfant chéri de Thunder Bay jusqu’au jour où il a
brutalement tourné le dos à son brillant avenir. Un mystère pour
tout le monde, sauf pour moi. La même noirceur coule dans nos
veines, la même fascination pour le danger et le secret. Ensemble,
nous aurions pu être invincibles, peut-être même heureux. Mais
nous n’aurons jamais l’occasion de le découvrir. Car aujourd’hui
nous sommes ennemis. Et, si Kai s’imagine pouvoir détruire ce que
j’ai de plus cher au monde, je me dresserai sur sa route sans
hésiter une seule seconde.
Après
avoir passé son adolescence à essayer de faire plaisir à tout le
monde, Penelope Douglas a un jour décidé de faire ce qu'elle
voulait, elle. Elle a traversé le Japon en train, sauté du haut d
une cascade et commencé à écrire des romances intenses et
passionnées, à son image. Comme elle, ses héros brisent les
règles, affrontent leurs peurs et leur part d'ombre. Et c'est sous
le soleil de Las Vegas, entourée de son mari et de sa fille, qu'elle
travaille tous les jours à trouver l'équilibre parfait entre
émotion et drame, sexe et danger, amour et haine. Une révélation
new adult.
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Un
deuxième tome qui confirme tout le bien que je pense de cette
auteure. Je ne peux que vous conseillez de découvrir cette série
qui ne ressemble à aucune autre.
On
a ici la romance du 2ème cavalier. Kai Mori.
Comme deux autres de ses copains, ce fils de privilégiés
a fait trois de prison. Il en est ressorti complètement transformé.
Le
plus sympa de la bande est devenu un homme sombre et il s'est
retranché dans ses secrets. Le bon fils, le modèle de la communauté
est devenu une personne décevante et il a du mal à accepter cette
nouvelle image. Et puis dans ce deuxième tome, il y a Damon (le
cavailer fou) qui plane tout du long.
Dans
Dark desire, rentre en jeu un nouveau personnage. Banks.
C'est une jeune
femme que Kai a rencontré six ans auparavant. En cela, la structure
du récit ressemble beaucoup au premier opus. C'est à dire que les
héros se rencontrent. Ils ont un passé commun mais sont amenés à
se séparer.
Kai
retrouve la jeune femme alors qu'il tente de retrouver Damon. Il sait
que tous les deux sont liés d'une manière mystérieuse. Il cherche
à utiliser ce lien dans un premier temps mais le passé de ces deux
là leur saute au visage.
Pourtant,
on a vraiment une relation interdite pour de nombreuses dont je ne
vous parlerai pas.
Ce
couple n'a pas le piquant et la noirceur de Dark Romance mais il est
tout aussi addictif. C'est d'ailleurs ce que je préfère dans cette
série. Elle vraiment construite comme un thriller, un roman
policier. Tout nous mène à une fin, un dénouement qu'on attend
tout en l'appréhendant. On a le déroulé d'une enquête. Oui car
Penelope nous promet surtout beaucoup de « dark ».
Les
méchants peuvent aller très loin et nos héros sont loin d'être
aussi des anges...
Après
ce n'est vraiment pas de la dark romance. C'est autre chose. Il n'y
a pas cette violence physique propre au genre mais il y a une forme
de sentiment poussé à l'excès. La passion cherche à trouver ses
limites. Il y a une recherche d'intensité où les héros sont
poussés à bout tout en gardant des sentiments assez purs au final.
La
romance entre Kai et Banks est orageuse et destructrice. Elle donne
des passages très beaux. La construction du récit fait que celui-ci
s'enchaîne de manière intense. On est toujours dans une double
narration qui donne le point de vue des 2 héros tout ça avec des
alternances entre les moments passés et présents.
C'est
très bien fichu .
Bref,
un deuxième tome très réussi et une série à ne surtout pas
louper.
Les
faibles sont de la viande, les forts la mangent.
(proverbe)
(Spoiler)
— De
quoi tu as le droit ? Quand est-ce que tu as emménagé avec
eux ? Tu ne couchais pas avec Damon étant donné que tu étais
vierge avant moi, alors qu’est-ce qu’il fabriquait avec toi,
hein ? Tu es qui, exactement ?
Je
lui offris un petit sourire.
— Ta
meilleure ennemie.
Il
se jeta sur moi et saisit mes mains. Avant que j’aie le temps de
réagir, il me retira mes gants et les laissa tomber par terre.
Et
merde.
Il
reprit mes mains dans les siennes et en inspecta le dos. Une seule
portait la trace d’une brûlure de cigare, mais je portais deux
gants pour éviter qu’on me pose des questions.
Sa
respiration s’accéléra. Je sentais sa colère irradier de tout
son être. Néanmoins, il ne posa aucune question. Il était
sûrement assez intelligent pour comprendre comment Gabriel m’avait
disciplinée.
Heureusement,
j’avais tout de suite retenu la leçon. Il n’avait pas eu besoin
de me punir deux fois.
Rika
regarda discrètement par-dessus l’épaule de Kai. La cicatrice
ronde faisait la taille d’une pièce de un euro. Ma peau était
rosie et boursouflée. La marque s’était beaucoup atténuée au
cours des dernières années.
Je
regardai la petite cicatrice que Rika avait dans le cou, un souvenir
de l’accident de voiture qui avait tué son père des années plus
tôt.
— Tu
n’as pas la moindre idée de ce que tu me fais, dit Kai d’une
voix étranglée.
Je
me détournai sans répondre.
Rika
se dirigea vers la porte pour nous laisser seuls mais je la retins.
— Reste.
Il va avoir besoin de ses amis.
Il
amena son visage à quelques centimètres du mien.
— Tu
veux que je l’épouse ? C’est ça que tu veux pour nous ?
Être la troisième roue du carrosse, celle que je viens sauter en
cachette au milieu de la nuit, hein ? Ça te plairait ?
— Parce
que tu crois que j’accepterais une chose pareille ?
rétorquai-je.
Mon
masque commençait à se fissurer. Mon menton tremblait et je
contractai tous mes muscles pour empêcher mes larmes de couler. Rika
était toujours là mais elle détournait la tête.
— Regarde-moi,
murmura-t-il. Regarde-moi, je te dis.
Je
ne le pouvais pas.
— Tu
me plais. Je te veux dans ma maison. Je te veux dans mon lit. Je veux
te voir tous les jours. Passe la nuit avec moi.
C’était
impossible. Je ne pouvais être avec lui que durant quelques instants
volés. Pour une seule et simple raison.
— Est-ce
que tu détestes Damon ? lui demandai-je.
Il
se raidit aussitôt.
— Damon
n’est pas un facteur dans notre équation. Il n’a aucune place
dans ma vie.
— Sauf
qu’il en a une dans la mienne. Je l’aime.
Sans
lui laisser le temps de répondre, je sortis de la chambre et
descendis les marches en courant.
Assez,
bon sang ! Qu’il parte ! J’étais complètement
perdue à cause de lui et je voulais revenir à l’époque où tout
était simple. Quand j’étais loyale envers une seule personne et
que cette loyauté était ma seule motivation.
Quand
je n’avais pas envie de dire « oui ».
Quand
je n’étais pas en train de tomber amoureuse.