En
dépit de son apparence ouverte et sociable, Olivia est
douloureusement peu sûre de soi lorsqu’il s’agit du sexe
opposé...
En dépit de son apparence ouverte et sociable, Olivia
est douloureusement peu sûre de soi lorsqu’il s’agit du sexe
opposé. Habituellement, elle n’ose pas aborder les hommes qui
l’intéressent. Mais emménager à Édimbourg lui a donné un
nouveau départ, et après qu’elle se soit entichée d’un
séduisant jeune diplômé, elle décide qu’il est temps de
repousser ses peurs et de poursuivre ce qu’elle désire.
Nate
Sawyer est un joueur qui ne s’engage jamais. Mais pour ses amis
proches, il est le plus loyal des hommes. Alors lorsqu’Olivia
s’ouvre à lui à propos de ses malheurs en relations amoureuses,
il offre de lui apprendre l’art du flirt et de l’aider à
s’affirmer sexuellement.
Cette instruction en
séduction s’intensifie rapidement. Mais le passé de Nate et ses
problèmes d’engagements refont surface, et Olivia en a le cœur
brisé. Quand Nate réalise qu’il a commis la plus grosse erreur de
sa vie, il devra travailler dur pour que sa meilleure amie tombe à
nouveau amoureuse de lui, ou il pourrait bien la perdre à jamais…
(Trad
BdP)
Cliquez
sur la couverture
pour
lire les autres chroniques de la série.
-
Lecture finie-
J'ai
a-do-ré !!!
Autant
vous dire que l'histoire est ultra prévisible … mais ça n'en
renforce que d'autant le talent de Samantha Young qui arrive avec son
style bien à elle à nous accroché avec cette romance touchant à
souhait.
Nate
le tombeur et Olivia se sont plus dès qu'ils se sont vu mais voilà
ils ont privilégié leur amitié. D'autant qu'ils appartiennent au
même groupe d'amis. Ils ont donc mis de côté leur attirance pour
ne développer que leur amitié. En fait même dans ce sens là, ils
sont tombés dans les bras l'un de l'autre car ils sont devenus les
meilleurs amis du monde avec... une
attirance.
Aucun moyen de mettre en sourdine leurs hormones. On se doute de
comment cela allait finir. Ces deux-là (surtout Nate) s'obstinent à
ne pas mettre de nom à leur drôle de relation. Mais quand Olivia
lui demande de l'aider à « tomber » les garçons,
inconsciemment Nate y voit le moyen de céder à ses penchants sans
la peur de l'engagement.
Nate
est un personnage masculin très beau. C'est un ami en or qui veille
sur Olivia et qui lui veut vraiment du bien. Il pourrait être
l'homme parfait s'il n'avait une phobie très forte de l'engagement.
Olivia le sait et l'accepte. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle ne
désire pas que leur relation prenne un autre tour que l'amitié.
Enfin
c'est ce qu'elle dit...
Le
point très fort de cette romance tient dans le talent de Samantha
Young qui nous propose un romance qui commence par une belle amitié
et qui se termine pas une attirance des plus explosives.
Es-
ce qu'un homme et une femme peuvent être amis ?
Certainement
…
mais
quand ils sont attirés l'un par l'autre …
ça
s'appelle de
une
hidtoire d'amour.
Lisez
celle d'Olivia et Nate.
Elle
est magique !
Nate
gloussa, les yeux emplis d’affection.
— Tu
as un super rire, tu le sais ?
J’étais
affectée d’un caquet on ne peut moins distingué, mais s’il
trouvait ça super, je n’allais pas le contredire. Je haussai
timidement les épaules, comme je le faisais chaque fois qu’il
m’adressait le moindre compliment, puis j’indiquai son sac pour
changer de sujet.
Il me
montra du menton son téléphone posé sur la table basse, puis il me
répondit :
— J’enregistre
tout.
Il
enregistrait notre conversation ?
— Dans
ce cas, je vais essayer de tenir des propos intelligents.
— Tes
commentaires habituels seront parfaits.
Je ne
m’offusquai pas de son sous-entendu mesquin, enfournai un autre
morceau de poulet et poussai un gémissement de satisfaction.
— Putain,
que c’est bon.
— Ouais ?
— Trop
bon.
— Ça
te plaît, mon ange ?
— Oh,
oui.
— À
quel point ça te plaît ?
— Je
crois que je n’ai encore jamais pris un pied pareil.
— Tant
que ça ?
— Oh,
mon Dieu, oui. (Le poulet était extrêmement tendre et la sauce à
l’orange un parfait dosage de douceur et d’acidité.) Mmm.
— C’est
ça. Avale tout, mon ange.
Je
fermai les yeux pour savourer mon dîner, puis les rouvris. Nate
secouait la tête en se gaussant silencieusement. Je jetai un coup
d’œil à son téléphone et me rappelai ce que nous venions de
dire et à quoi l’enregistrement ferait penser.
Je
grimaçai et, tenant mon assiette d’une seule main, je lui balançai
des coups de coussin.
— Très
drôle.
Nate
partit d’un rire tonitruant et se protégeait d’une main tout en
s’efforçant de maintenir son assiette hors de ma portée.
— C’est
trop facile, avec toi.
— Tu
es un vrai salaud. (Je lui décochai un coup de pied dans la hanche.)
Tu as intérêt à effacer ça.
Il
coula un regard amusé vers l’écran.
— Sûrement
pas. Ça mérite d’être archivé.
— Tu
veux savoir pourquoi je t’ai demandé ton aide ?
J’étouffai
un sanglot sur ces dernières paroles ; mes larmes ruisselaient.
Nate se contracta en les sentant rouler sur sa peau.
Il
remua légèrement, mais seulement pour passer un bras autour de moi.
— Liv ?
Je
levai les yeux vers lui et me confessai à mi-voix :
— J’avais
peur d’en vouloir à ma mère ; en mon for intérieur, je
craignais de lui reprocher de m’avoir privée de ce que tous les
autres avaient : des premiers émois, le temps d’en profiter…
Je me disais… (J’essuyai mes larmes.) Je me disais que si je
trouvais le moyen de rattraper le temps perdu, une partie de cette
amertume disparaîtrait. Parce que le fait de lui en vouloir faisait
de moi la pire des garces, et je n’étais pas sûre de
supporter longtemps cette facette sombre de ma personnalité qui
parvenait à faire des reproches à une femme restée gentille et
généreuse jusqu’à son dernier souffle. (Séchant à nouveau mes
larmes, je me positionnai au-dessus de lui et lui passai les mains
dans les cheveux.) Tu n’es pas tout seul, Nate.
J’apposai
sur ses lèvres un baiser mouillé de larmes.
Et,
subitement, je me retrouvai sur le dos, les mains clouées au-dessus
de ma tête ; à califourchon sur moi, il me considérait
férocement.
— Nate ?
haletai-je de surprise.
Il
m’embrassa profondément en réponse, brusquement, presque avec
l’énergie du désespoir, et il m’écarta les cuisses. Il me
lâcha un poignet pour attraper un préservatif sur la table de
chevet et, dès qu’il fut prêt, il me cloua de nouveau au matelas.
Incapable
de bouger, je me surpris à être particulièrement excitée à
l’idée de me trouver complètement à sa merci.
Il
pouvait disposer de moi comme bon lui semblait.
Il
s’enfonça en moi avec un grognement, et je ne pus que subir. Je me
mis à crier de plus en plus fort tandis qu’il me pilonnait,
jusqu’à ce qu’un orgasme déchirant me pousse à hurler son nom
en pleine jouissance.
Nate
éjacula alors, à court de souffle, épuisé. Il se retira mais, au
lieu d’aller à la salle de bains, il retira la capote et la jeta
dans la poubelle près du lit avant de me prendre dans ses bras et de
poser la tête dans le creux de mon cou, entremêlant ses jambes aux
miennes.
L'extrait :
Cette
fois, quand il croisa mon regard, je lus de la peur dans ses
prunelles.
— Liv,
ne fais pas ça, s’il te plaît.
— Parce
que… cracha-t-il d’un ton mauvais. Si tu continues, je vais être
obligé de dire des paroles que je n’ai pas envie de prononcer.
J’eus
une moue dédaigneuse.
— Eh
bien vas-y, dis-les ! Je suis une grande fille, je peux
encaisser.
— D’accord.
Je ne t’aime pas. Je ne peux pas t’aimer, et je ne le pourrai
jamais, et tu le savais depuis le début, alors ne te pose pas en
victime.
Je
parvins à rire de la violence de ses mots, le détestant de tout mon
cœur à cet instant.
— La
semaine dernière, j’ai cru que tu étais la meilleure chose qui me
soit jamais arrivée. La semaine dernière, je t’ai aimé comme je
n’avais jamais aimé. (Je ressentis un soulagement amer à nous
l’avouer enfin à tous les deux.) Tu m’as appris à redevenir
courageuse, Nate. (J’essuyai mes larmes, tandis que mon cœur
tambourinait douloureusement contre ma poitrine.) Comment un
froussard tel que toi peut-il enseigner le courage à qui que ce
soit ?
Il
tressaillit.
Tant
mieux.
— Tu
sais ce que tu m’as appris d’autre ?
Il
resta muet.
— Tu
m’as appris à croire en moi, jusqu’au bout. Tu m’as appris que
je valais mieux que ce que je voyais dans le miroir. Et donc,
aujourd’hui, alors que tu essaies de me faire croire l’inverse,
je te dis d’aller te faire foutre. (Je me fendis d’un sourire
sans humour et léchai les larmes salées qui me mouillaient les
lèvres.) Je mérite d’être aimée. C’est tout ou rien.
Semblant
comprendre alors où je voulais en venir, il eut une expression de
malaise. Il fit un pas vers moi.
— Liv,
je ne t’ai jamais fait la moindre promesse, tu le sais
pertinemment.
— Ne
fais pas l’imbécile. Tu t’es embarqué là-dedans avec moi il y
a déjà six semaines ! Ce n’était pas simplement du cul,
Nate. C’est moi !
— Tu
m’avais promis…
Épuisée,
je reculai en chancelant.
— Tu
as raison, je t’avais promis. Mais je ne m’attendais pas à ce
que tu m’envoies des signaux contradictoires. Nous l’avons fait
tous les deux. Au moins, moi, je l’admets. Et si tu as suffisamment
de bonne foi pour l’admettre également, tu te rendras compte que
tu t’es comporté comme un salopard d’égoïste. Je doute donc
que tu le reconnaisses un jour.
— Tu
te trompes, gronda-t-il. Je le reconnais. Je pensais qu’on pourrait
coucher ensemble et rester meilleurs amis. Ça n’a pas fonctionné.
Et je n’arrêtais pas de revenir et d’empirer les choses parce
que je ne voulais pas perdre ton amitié. Je suis désolé. Mais tu
me connais. Tu sais que je ne veux pas d’une relation sérieuse. Tu
le sais. Tu ne peux pas me le reprocher, pas si tu es… mon amie.
Je le
considérai, incrédule.
— Je
viens de te dire que j’étais tombée amoureuse de toi. (Il broncha
de nouveau, ce qui me fit pleurer de plus belle.) Et maintenant, tu
t’attends à ce que j’arrive encore à traîner avec toi ?
— Liv,
s’il te plaît, ne fais pas ça.
— Navrée,
je n’ai pas le choix. J’y suis obligée, si je ne veux pas
devenir complètement folle. Si tu franchis cette porte, Nate… si
tu franchis cette porte… ne t’avise jamais de revenir.
Il
grinça des dents.
— Tu
ne le penses pas vraiment.
— Oh,
allons, répliquai-je tristement. Tu viens de me dire que tu ne
m’aimais pas et que tu ne m’aimerais jamais. Je ne devrais pas
trop te manquer.
Cette
douleur évidente me redonna espoir. L’espoir que, derrière la
confusion, la colère et le doute, Nate tienne vraiment à moi.
L’espoir qu’il ait simplement peur. Je lui offris donc une
dernière chance de se montrer courageux.
— Je
t’aime, Nate. Est-ce que tu m’aimes aussi ?
Je sus
que tout était terminé quand ses yeux s’humectèrent de larmes.
— Je
n’ai jamais voulu te faire de mal, mon ange, articula-t-il d’une
voix étranglée d’émotion.
Mes
propres larmes redoublèrent.
— Je
prends ça pour un adieu.