Blaire sait qu'elle ne cessera jamais de l'aimer mais qu'elle ne pourra jamais lui pardonner.
Maintenant, elle est de retour à la maison et ré-apprend à vivre. Passer à autre chose...jusqu'à ce que quelque chose arrive est fasse chavirer son monde, encore.
Que faites-vous quand la personne en qui vous n'avez jamais eu confiance et celui en qui vous devez faire confiance désespérément ?
Vous mentez, cachez, évitez, et priez pour que vos péchés ne soit jamais découverts.
-Lecture
finie -
Ça
c'était une suite que j'attendais impatiemment. Un premier tome qui
avait joué « ses cartes » de façon très pertinente et
la partie finie, j'étais complètement sous le charme de ce couple
torturé.
-
Les points forts -
La
passion est toujours au rendez-vous.
Leur amour contrarié ne faiblit à
mon plus grand plaisir.
Blair et Rush s'aiment. Ça ne fait de doute pour personne et en
partant de là, c'est difficile de tenir l'attention du lecteur mais
attention
Abbi Glines a beaucoup de cartes dans sa manche et ses deux-là vont
être loin de couler des jours heureux.
Il
faut dire qu'ils ont une montagne d'obstacles à régler. Tous ceux
qui ont lu le premier tome ne peuvent pas dire le contraire. Rush va
devoir soulever des montagnes pour reconquérir sa belle et celle-ci
est loin de lui faciliter la tâche ...tout comme sa famille. Mais
le sexy bad boy est dompté, il est perdu pour toutes les autres.
Le
couple est toujours aussi magnifique et leur amour impossible m'a
empêché de lâcher mon livre jusqu'au mot
fin.
La plume d'Abbi Glines est vraiment addictive. Certes en romance, il
y en a toujours des amours impossibles. C'est un peu
le fond de commerce de la boutique...mais
là je dois dire que je ne savais pas comment nos tourtereaux
pouvaient dépasser certains problèmes...D'ailleurs je crains encore
pour eux lors du troisième tome.
-
Les points faibles -
Il
y a un gros point mais le dire comme ça reviendrait à vous donner
une partie de l'intrigue donc
je vais seulement vous dire que le comportement de Rush m'a posé
problème vers la fin.
Il ne cadre pas avec la description qu'en fait l'auteure. Certes,
elle essaie de nous expliquer ses motivations mais
bon...On
arrête. (mini
Spoiler)Vous
verrez vous-même mais quand on passe la moitié du livre à ramer
pour récupérer l'amour de sa vie ; son comportement est
bizarre...
- Bref -
Une
lecture addictive
avec
cette suite
qui
m'aura tenu en haleine jusqu'au mot fin.
Cliquez
sur la couverture
La
porte de la salle de bains se referma et mon cœur s’emballa à la
perception du bruit familier du verrou qui s’enclenchait. Pas de
doute, il voulait aller plus loin après notre intermède à
l’extérieur et sa proximité me mettait tellement en appétit que
je n’allais pas avoir les idées claires.
Il
repoussa mes cheveux sur mon épaule pour dégager ma nuque. Lorsque
ses lèvres chaudes touchèrent ma peau nue, je poussai un
gémissement, à n’en pas douter. Il avait les mains sur ma taille
et il m’attira encore plus à lui.
— Tu
me rends dingue, Blaire. Vraiment complètement dingue, me
murmura-t-il à l’oreille.
Je dus
faire appel à toute ma volonté pour ne pas poser ma tête contre
son épaule.
— C’était
quoi, là, dehors ? Tu m’as tellement excité que je ne vois
plus clair. Je ne pense qu’à toi.
Ses
mains se déplacèrent et vinrent se poser sur mon ventre. Cette
démarche presque protectrice, même s’il n’avait aucune idée de
ce qu’il protégeait, me fit monter les larmes aux yeux. Je voulais
qu’il soit au courant. Mais je tenais aussi à ce qu’il
choisisse… moi… et notre bébé. Je ne l’en croyais pas
capable. Il aimait sa sœur. Ce type de rejet me terrifiait et je
refusais que mon enfant l’expérimente.
J’allais
me dégager de son étreinte lorsqu’il s’empara de mes seins et
que sa bouche se fit joueuse à la courbe de mon cou. Oh, Seigneur.
Mon cœur n’avait peut-être pas confiance en lui, mais mon corps
tenait vraiment à y parvenir. Même si ce n’était que pour cette
unique fois.
— Qu’est-ce
que tu fais ? m’enquis-je, le souffle court.
— Je
prie pour que tu ne m’arrêtes pas. Je suis affamé de toi, Blaire.
Il
n’ajouta rien, attendant ma réponse. Comme aucune ne vint, il
baissa les bretelles de ma robe d’été jusqu’à dévoiler mes
seins. Ils étaient désormais tendus en permanence, ce qui les
rendait extrêmement sensibles. Je portais un soutien-gorge de moins
en moins souvent. Ceux que j’avais ne m’allaient plus vraiment
bien et je ne voulais pas gaspiller mon argent à en acheter un neuf
si cette phase de gros nichons ne durait pas.
— Bon
sang, ils ont l’air plus gros, dit-il, les recouvrant de ses mains.
Mon
intimité s’humidifia instantanément, et je flageolai sur mes
jambes. J’agrippai le mur pour me soutenir. Rien n’avait jamais
été aussi bon. Un son empreint de désir m’échappa.
Je fus
brusquement soulevée de terre. Rush me tourna vers lui, m’asseyant
sur le rebord du lavabo, sa bouche sur la mienne, ses mains de retour
sur ma poitrine. Arrêter cela ? Inimaginable. Ses mains sur moi
m’étaient aussi nécessaires que l’air dans mes poumons.
Jusqu’alors, je n’avais jamais eu besoin de sexe, mais là, les
choses m’échappaient.
Le
baiser de Rush était enflammé et son envie aussi impossible à
maîtriser que la mienne. Il mordit ma lèvre inférieure, prit ma
langue dans sa bouche et la suça. Il titilla ensuite mes tétons. Je
perdis la tête. Il me le fallait torse nu. J’attrapai son
tee-shirt sur lequel je tirai jusqu’à ce qu’il recule d’un pas
pour le faire passer par-dessus sa tête. Puis, il revint m’embrasser
sauvagement.
Ses
mains faisaient des choses délicieuses à mes seins et il ne me
semblait jamais être assez proche de moi.
On
frappa à la porte et Rush m’attira contre lui, si bien que nos
poitrines entrèrent en contact. Je tremblai et fermai les yeux sous
cette vague de plaisir.
— Dégage,
lança-t-il à celui ou celle qui se trouvait derrière.
Seul
un rire étouffé se fit entendre avant que Rush ne se fraie un
chemin à coups de baisers le long de mon cou et sur mon épaule,
jusqu’à atteindre mon mamelon droit. Son souffle chaud me fit
frissonner. J’attrapai ses cheveux, le prenant contre moi dans une
supplique silencieuse. Il gloussa et se mit à sucer mon sein. Mon
entrejambe s’enflamma ; en tout cas, c’était l’impression
que j’en avais. Si son corps ne m’avait retenue, je me serais
retrouvée collée au plafond.
— Oh,
mon Dieu, criai-je, sans me soucier d’être entendue.
J’avais
tellement envie de cela. Ma réaction rendit Rush plus gourmand. Il
passa à mon autre téton et lui offrit le même traitement, sa main
venant se glisser entre mes cuisses. Il était sur le point de
toucher mon intimité gonflée et humide, idée qui m’effrayait et
m’excitait à la fois. Cela lui apprendrait la nouvelle, non ?
Pourrait-il là aussi remarquer une différence ? Ses doigts
coururent alors le long de ma culotte et plus rien d’autre ne
compta.
— Mince,
t’es trempée, grogna-t-il en enfouissant la tête dans mon cou.
(Il avait le souffle court, irrégulier.) Si humide.
Il
s’infiltra sous le tissu et entre mes lèvres palpitantes,
provoquant un véritable feu d’artifice en moi.
Je
l’agrippai aux épaules. Mes ongles s’enfonçaient dans sa peau,
mais il m’était impossible d’agir autrement. Il me touchait. Sa
bouche alla à mon oreille pendant qu’il m’embrassait, et sa
respiration lourde chatouilla ma peau.
— Une
si douce petite chatte. Elle m’appartient, Blaire, elle sera
toujours mienne.
Ses
mots cochons associés à son doigt qui entrait et sortait en moi
m’envoyèrent de nouveau frôler l’orgasme.
— Rush,
je t’en prie, le suppliai-je, agrippée à lui.
— Tu
me pries de quoi ? Tu veux que j’embrasse cette douce petite
chatte ? Parce qu’elle a l’air si chaude et savoureuse que
j’ai besoin d’y goûter.
Il
baissa ma culotte et je soulevai les fesses afin de l’aider. Puis,
il s’occupa de ma robe et je mis les bras en l’air pour qu’il
puisse me l’ôter.
— Assieds-toi,
ordonna-t-il, me déplaçant jusqu’à ce que mon dos se trouve
contre le mur.
Il
prit ensuite mes jambes et les installa de manière à ce que mes
pieds se retrouvent sur le bord du lavabo et que je sois grande
ouverte pour lui.
— Seigneur,
c’est le spectacle le plus sexy qu’il m’ait été donné de
voir, murmura-t-il.
Il
tomba à genoux et sa bouche vint recouvrir mon sexe. Au premier de
ses coups de langue, je jouis.
— Oh,
Rush, oh, Seigneur, aaah ! criai-je tout en maintenant sa tête
où elle se trouvait, incapable de le laisser arrêter.
C’était
trop bon. La sensation de sa langue sur mon clitoris était
incroyable. Il m’en fallait plus. Je voulais que cela dure
toujours. Son doigt glissa en moi. Ainsi ouverte, il me lécha et
m’embrassa.
— C’est
à moi. À moi. Tu ne peux pas me quitter de nouveau. J’ai
besoin de ça. Tu sens si bon. Rien ne sera jamais aussi parfait que
cela pour moi, murmurait-il en me dégustant.
J’étais
prête à dire oui à tout ce qu’il me demanderait.
Il
leva la tête.
— Je
veux te pénétrer, dit-il.
J’opinai.
— Je
n’ai pas de préservatif. (Il marqua une pause et ferma les
paupières). Mais je me retirerai.
Cela
n’avait plus d’importance, ce que je ne lui avouerais pas tout de
suite. Je hochai donc la tête de nouveau.
Il
s’attela immédiatement à baisser son jean. Puis il m’attrapa
par les hanches pour me ramener au bord du lavabo, jusqu’à ce que
le bout de son membre me touche. La question contenue dans son regard
était évidente, même s’il ne prononçait pas un mot. Je guidai
son érection en moi.
— Merde,
gémit-il.
Et il
s’introduisit complètement. J’étais pleinement habitée par
Rush. J’enroulai les bras autour de son cou et le tins ainsi. Même
si cela ne devait durer qu’une seconde, j’en avais besoin. Il ne
s’agissait dorénavant plus de mes hormones en folie. Maintenant
qu’il était en moi, je me sentais arrivée à la maison. Entière.
Les larmes me montèrent aux yeux. Avant que je puisse me donner en
spectacle et qu’il en soit désemparé, je murmurai à son
oreille :
— Fais-moi
l’amour.
C’était
comme si j’avais appuyé sur la gâchette d’une arme chargée.
Les mains sur mes hanches, il se mit à aller et venir en moi,
laissant échapper un grognement. La spirale du désir se remettait
en route, et je le chevauchai. J’appréciai ce moment de reddition
et l’abandon total que je lisais sur son visage, alors qu’il nous
rapprochait de l’orgasme que nous recherchions.
— Je
t’aime, Blaire. Je t’aime tant que c’en est douloureux,
haleta-t-il.
Il
baissa la tête pour venir sucer un de mes tétons. Mon corps
s’emballa et je criai son prénom. Rush leva la tête, plongea son
regard dans le mien, et commença à se retirer. J’arrimai mes
jambes autour de sa taille. Je voulais qu’il reste en moi.
Brusquement, il comprit ce que j’attendais de lui. Dans un murmure,
il m’appela avant de rejeter la tête en arrière tout en jouissant
en moi.