"Alors
Lena,ma
chérie, dis-moi,
juste par curiosité. Quand est-ce que tu écartes les jambes ?
" Jimmy, mon amour... Je ne baise pas avec un gars tant qu'il n'a pas les couilles d'être un homme et de parler de ses sentiments".
" Jimmy, mon amour... Je ne baise pas avec un gars tant qu'il n'a pas les couilles d'être un homme et de parler de ses sentiments".

Lena ne cèdera rien au sexy rocker et elle est déterminée à garder leur relation strictement professionnelle en dépit de leur attirance. Mais quand Jimmy la pousse dans ses retranchements, Lena le quitte. Il réalise alors qu'il vient juste de perdre la meilleure chose qui lui soit jamais arrivée.
(Traduction
Forum BdP)
-
Lecture finie -
Je
me rappelle après avoir lu le 1er tome de cette série m'être dit
que c'était « chouette
mais sans plus ».
le deuxième tome était resté longtemps en transit au milieu de ma
PAL. Je l'avais lu sans grande conviction et très très très vite,
j'ai changé mon avis RADICALEMENT.
J'avais eu un gros coup de cœur pour ce deuxième opus entre Mal et
Anne. Si bien qu'après l'avoir fini, je ne savais pas trop dans
quelle catégorie placer Kylie Scott. Autant dire que ce troisième
tome devait me permettre d'avoir un avis tranché....et
définitivement
J'ADORE !
-
Les points forts -
Ses
romances jusqu'à présent sont assez courtes et assez simples au
niveau de l'intrigue. C'est sans être péjoratif que je dis cela .
C'est simplement pour vous dire que leur qualité repose
principalement sur les personnages. C'est confectionné aux « petits
oignons » et ils sont délicieux. Là encore des personnes
SUPERBES.
Lena
et Jimmy : je suis tombée sous le charme de ce couple qui m'a
vraiment embarqué. Lena est l’assistante de Jimmy qui est sorti
pour la énième d'une cure de désintox. Je dis assistante mais très
vite, la frontière fluctue quant à ses fonctions. Aussi bien avec
son patron qu'avec le reste du groupe. Elle est Lena.
Elle est particulière. On ne sait pas trop son rôle sauf qu'elle
est INDISPENSABLE.
Jimmy quant à lui, c'est le mufle et le cliché du rockeur
capricieux et grossier. Pourtant, la romance qui se fait à travers
le regard de Lena nous montre à quel point, il n'est pas que cela.
On le voit dans le premier tome mais celui-ci, vu au travers d'Evie,
la petite copine de son frère est beaucoup moins « énamourée »et
j'avais du mal à accrocher avec lui. J'ai pris les lunettes de Lena
et je l'ai vu à travers les yeux de l'amour et tout de suite, il
m'est devenu beaucoup beaucoup plus sympathique...
Vous
passerez franchement un bon moment à côté de ces deux-là. Leurs
joutes verbales sont vraiment marrantes et tendres. Sans compter que
j'ai retrouvé avec bonheur le reste du groupe.
-
Les points faibles -
Je
redis :
j'ai beaucoup beaucoup aimé le livre mais je dois dire que la
dernière scène avant l'épilogue ne m'a pas convaincue. Enfin je
pense qu'elle aurait gagné a être un peu plus étoffée.
Un
très gros bémol
pour la couverture que je trouve horrible
mais dans la continuité des deux premiers opus (c'est vous dire
ce que j'en pense...)!
-
Bref -
Une
lecture que j'ai lu d'une traite.
C'est
une romance sans
temps morts
qui m'aura fait passer un EXCELLENT
moment.
— Ne
me déteste pas, Lena, murmura-t-il. Tu peux m’en vouloir quand je
me comporte comme un idiot, mais ne me déteste pas. Je ne le
supporterais pas, pas venant de toi.
Je
posai la main sur sa joue, bouleversée par sa franchise, son
apparente vulnérabilité.
— Jamais
je ne pourrais te détester.
— Jure-le.
— Je
le jure.
Ça
n’allait pas du tout. L’ amour à sens unique était une vraie
saloperie.
Nous
empruntâmes l’escalier jusqu’au premier étage. La porte de ma
chambre était la deuxième à gauche. Devant celle-ci, il marqua une
pause tandis que j’allumai une petite lampe. L’ ambiance était
électrique.
— Lena.
(Il déglutit et ses yeux s’assombrirent.) Laisse-moi entrer.
— Je
ne peux pas.
— Mais…
— Je
ne peux pas, répétai-je. Il faut qu’on arrête.
— Si.
Ça ne marche pas. Je ne peux pas refouler mes sentiments. Faire
comme si je ne ressentais rien pour toi. Je n’y arrive pas.
— Tout
va bien entre nous, je te le promets.
Il
promena ses mains sur mes bras, mon dos, m’attirant. J’avais
désespérément envie de lui, de lui tout entier.
Impossible
de résister à ses caresses.
— Tout
va bien.
— Jimmy…
— Chuuut,
ça va aller. Ce n’est que moi.
Il
pressa ses lèvres sur les miennes. Oh mon Dieu, son goût… Je ne
connaissais et ne connaîtrais rien de meilleur. Impossible de me
retenir, même si je l’avais voulu. J’inclinai la tête et ouvris
la bouche pour tracer le contour de ses lèvres avec ma langue. Un
bruit affamé s’échappa de sa gorge et ses mains agrippèrent
avidement mes hanches.
J’aurais
des marques demain matin.
Je
passai les mains autour de son cou, le tenant fermement. Je dus le
libérer lorsqu’il voulut retirer mon manteau. S’il était le
grand amour de vie, il semblait normal que notre histoire finisse en
feu d’artifice. Maintenant que les mots avaient été prononcés,
rien ne pourrait plus être pareil. Je le savais. Je le sentais dans
chaque fibre de mon être. C’était un adieu.
Nous
commençâmes à retirer fébrilement nos vêtements et nous
dirigeâmes en chancelant vers le lit. À mi-chemin, les mains de
Jimmy remontèrent le long de mes cuisses et retroussèrent ma jupe
jusqu’à ma taille. Dieu bénisse les bas. Nous nous dévorâmes de
baisers, nos langues s’entremêlant et se frottant l’une contre
l’autre. Il déchira ma petite culotte, me plaqua contre le mur le
plus proche et s’agenouilla.
La
sensation de sa bouche, de sa langue et de ses lèvres sur moi était
sublime. J’arquai mon sexe contre son visage et il poussa un
gémissement approbateur. Il avait tellement faim de moi… Si
seulement ça avait pu suffire…
— Oh
mon Dieu, Jimmy…
Mes
mains trouvèrent ses cheveux, sa langue trouva mon clitoris et…
putain, c’était tellement bon. Mes yeux se révulsèrent de
plaisir. Délicatement, il déposa ma jambe sur son épaule,
m’ouvrant un peu plus à ses soins. Il s’occupa de moi jusqu’à
me mener au bord de l’orgasme et tout mon corps se mit à trembler.
J’étais déjà très excitée par l’épisode de la salle de
bains, malgré le cataclysme émotionnel. Heureusement, les vagins ne
se préoccupaient pas des chagrins d’amour et de la douleur. Je ne
voulais pas rater une seule seconde de notre dernier moment ensemble.
Il
glissa deux doigts en moi et caressa un point sensible. Il avait
affirmé connaître mon corps, et il n’avait pas menti. Je jouis en
poussant un cri, submergée par le plaisir. Je tirai sur ses cheveux
mais il ne se plaignit pas. Mon corps tremblait, mon esprit se vida,
c’était magnifique. L’espace d’un instant magique, le monde
prit tout son sens. J’étais exactement là où j’étais censée
me trouver. Puis la réalité et la tristesse m’envahirent de
nouveau. Les yeux clos, il posa les lèvres sur mon pubis en un doux
baiser révérencieux. Presque un acte de bénédiction. Il pressa
son front contre mon ventre et se reposa un moment, comme si c’était
lui qui venait d’être totalement retourné.
Les
mèches soyeuses de ses cheveux glissèrent entre mes doigts.
— Tout
va bien ?
— Ouais.
Il se
releva, baissa sa fermeture Éclair et s’approcha de moi. Je
tremblais toujours après mon orgasme mais il n’avait pas de temps
à perdre. Il me souleva et enroula mes jambes autour de sa taille.
J’aurais aimé avoir assez de force pour m’agripper ainsi à lui
pour toujours. Sa bite dure pressa contre l’entrée de mon sexe et
s’enfonça doucement à l’intérieur. Il me remplit comme
personne d’autre ne le pourrait jamais, et ça n’avait rien à
voir avec la taille de son sexe.
— Lena,
tu es si belle.
— Oh,
Jimmy.
— J’ai
besoin de toi.
Ses
dents mordillèrent le lobe de mon oreille et je hoquetai tandis
qu’une douleur exquise se répandait en moi. Il couvrit mon visage
de baisers et promena ses lèvres chaudes sur ma peau, comme pour me
marquer au fer rouge. Il avait aussi faim de moi que moi de lui. Ses
mains, sa bouche, sa queue, toutes semblaient déterminées à
laisser leur empreinte sur mon corps. Mon cœur battait la chamade,
comme à deux doigts d’exploser, mais je ne pouvais rien y faire.
Je m’accrochais fermement à Jimmy, le laissant me pilonner,
s’imprimer en moi. Tout mon être lui appartenait, que je le
veuille ou non.
En
dépit du bon sens, mon cœur donnait et donnait jusqu’à ce qu’il
ne reste plus rien.
Mais
n’était-ce pas ça, l’amour ? Il jouit fort, sa bite tressautant
en moi, les dents enfoncées dans mon cou. Sa tête reposait sur mon
épaule tandis qu’il tentait de reprendre sa respiration, nos deux
corps affalés contre le mur.
Il me
porta jusqu’au lit et s’écroula sur le matelas à côté de moi.
Je roulai sur le côté pour lui faire face. Il avait l’air vidé,
à bout de forces. En même temps, j’avais moi aussi envie de
dormir pendant mille ans. Ses cheveux noirs recouvraient son visage,
dissimulant ses yeux. La lumière était éblouissante, j’aurais dû
la baisser encore plus. Non, j’aurais dû l’éteindre
complètement.
— On
ne peut pas continuer comme ça, dis-je.
Pas de
réponse.
— Il
faut qu’on reprenne des relations strictement professionnelles. Ça
vaut mieux.
Un
frisson le parcourut et il me tourna le dos.
Le
plus bel homme que j’aie jamais rencontré s’éclipsa de mon lit
juste avant minuit, et je le laissai partir.
Je
restai plantée là, engourdie, mais je savais ce que je devais
faire.
—
Vire-moi.
— Quoi
?
Tous
les regards étaient braqués sur moi mais je n’avais d’yeux que
pour lui. Il voulait un public, il allait l’avoir. Je n’allais
certainement pas m’enfoncer encore plus là-dedans. Les gens
pouvaient bien penser ce qu’ils voulaient, je n’y pouvais rien,
il avait raison à ce sujet. On était en chute libre à partir du
moment où je lui avais avoué que je l’aimais. Il était temps
d’atterrir.
—
Vire-moi,
répétai-je.
Les
narines de Jimmy se dilatèrent.
— Ça
devait finir comme ça de toute façon.
Ses
yeux étincelèrent de rage.
—
Continue.
— Ce
n’est pas ça que tu veux, dit-il, le visage pour la première fois
parcouru d’un léger doute.
— Je
ne peux pas avoir ce que je veux, Jimmy. Je ne l’ai jamais pu. Tout
ce que tu as à faire, c’est de me virer, et je m’en irai. Tu
n’auras plus besoin d’y penser. Ce sera comme si ce n’était
jamais arrivé. C’est ce que toi tu veux, je me trompe ?
Quiconque
a dit que l’amour et la haine étaient une seule et même chose
savait de quoi il parlait. Parce que le regard que me lança Jimmy
aurait pu réduire n’importe qui d’autre en cendres. Hier soir,
il m’avait aimée, moi, ou au moins mon corps. Et à présent, s’il
le pouvait, il m’anéantirait.
—
Je
m’en vais, et tout redevient simple comme avant, poursuivis-je. Tu
pourras recommencer à te reclure de tous. Je ne serai pas là pour
t’en empêcher.
— La
ferme.
—
Vire-moi,
Jimmy. (Mon sourire devait avoir l’air amer.) Renvoie-moi.
Quelqu’un
dit quelque chose, mais je n’entendis rien. Il n’y avait que lui
et moi.
— Tu
le veux, et tu le sais, assénai-je encore. Ta vie serait tellement
plus simple sans moi.
— Tu
vas la fermer, Lena ?
—
Continue,
le pressai-je, en me penchant en avant. Il n’y a que le présent
qui compte, hein ? Alors vas-y.
Un
muscle tressaillit dans sa mâchoire.
— VAS-Y.
Son
menton tressauta.
Et
voilà.
Tout
l’oxygène quitta mon corps et je fermai les yeux. Les larmes
s’échappèrent malgré tout, les garces… C’était parti pour
le psychodrame.
— Tu
avais promis que tu ne ferais pas de rechute si je partais. Tu as
intérêt à tenir ta parole.
Ma
voix tremblait, les mots avaient du mal à sortir.
— Minute,
dit Mal en se précipitant vers nous. Jim, enfin, mec. C’est Lena.
Tu peux pas la virer !
— Lena,
attends, fit David en me tendant la main.
— Ça
va, le rassurai-je en essuyant mes larmes.
Je me
forçai un passage à travers les membres du groupe.
Je ne
voulais pas croiser leur regard, mais bien sûr, mes yeux ne
m’obéirent pas et englobèrent la scène, moche et pathétique,
dans son ensemble.
— Lena,
mon petit cœur, dis-moi, par simple curiosité, quand écartes-tu
les jambes, toi ?
Je me
rapprochai jusqu’à lui faire face. Il eut l’air inquiet : les
fossettes disparurent puis son front se plissa. Oh, pour ça, il
avait bien raison.
— Jimmy,
mon amour, répondis-je d’une voix mielleuse. Je ne baise pas avec
un mec tant qu’il n’a pas les couilles de se comporter comme un
homme et de me parler de ses sentiments.
Son
rire me poursuivit la majeure partie du chemin du retour.
"Ce
que font les gens à table".
Des mains puissantes écartèrent
mes
cuisses.
" Manger".
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