Douze.
Douze
des bêtes les plus sanguinaires jamais forgées dans les flammes de
l'enfer se sont échappées sur notre dimension, et elles veulent par
dessus tout arracher la jugulaire de Charley Davidson
Douze.
Douze des bêtes les plus sanguinaires jamais forgées dans les
flammes de l'enfer se sont échappées sur notre dimension, et elles
veulent par dessus tout arracher la jugulaire de Charley
Davidson et servir son corps sans vie et
mutilé à Satan au dîner. Voilà. Mais Charley a autre chose à
penser qu'une bande de chiens de l'enfer irritables. D'un côté, son
père a disparu, et plus elle suit ses dernières traces, plus elle
apprend qu'il menait sa propre enquête, une qui amène Charley à
remettre en question tout ce qu'elle savait à son sujet. Ajoutez à
ça une ancienne meilleure amie qui la hante nuit et jour, une vague
de suicides qui laisse les autorités médusées, et un fiancé beau
à se damner qui a attiré l'attention d'une célébrité locale, et
Charley ne passe pas vraiment la meilleure semaine de sa vie.
Un soupçon d'enfer, un saut, un bond puis une course au travers du royaume de l'éternité, voilà ce qu'est ce petit endroit appelé la Terre, et Charley Davidson, faucheuse extraordinaire, est déterminée à faire tout ce qui est en son pouvoir pour la sauver.
Un soupçon d'enfer, un saut, un bond puis une course au travers du royaume de l'éternité, voilà ce qu'est ce petit endroit appelé la Terre, et Charley Davidson, faucheuse extraordinaire, est déterminée à faire tout ce qui est en son pouvoir pour la sauver.
Attention
ça risque de faire mal aux yeux !
- Lecture
finie -
Une
très bonne lecture mais que j'attendais apocalyptique...
Je
m'explique.
J'avais lu quelques chroniques de ce 7ème tome sur le net et je
m'étais imaginée un tout autre livre notamment avec une fin
totalement WTF.
Je l'ai attendu ...Je
l'attend encore.
C'est un des dangers de lire des chroniques qui font des spoiler
...qui n'en sont même pas au final. Parenthèse fermée. Retour sur
la réalité de ce septième opus...
Les
points forts
Un
style inimitable et je dirai même imbattable.
Rien que pour la plume de Darynda Jones, je peux vous assurer que
vous passerez un bon moment. Elle a une plume malicieuse,
cocasse...C'est bon, ça se déguste. Certains passages sont
tordants. Et le meilleur avec elle c'est qu'elle a le talent
d'alterner ces scènes avec d'autres franchement poignantes.
Reyes.
Que dire d'autres. Quand on me dit qu'il y a un nouveau Charley
Davidson, je me dis « Chouette,
je vais enfin retrouver....REYEEEEEEEES !!! ».
Je peux vous dire que comme le bon vin, il se bonifie avec le temps.
Sa relation avec Charley prend un aspect plus prononcé. Il devient
protecteur mais quand je dis protecteur, il ne lâche plus notre
Charley. Et moi qui me souvient des premiers tomes ou je fulminais
parce qu'on le voyait peu et bien je peux vous dire que ce n'est pas
le cas dans celui-ci. Il colle notre héroïne comme son ombre.
Pas
de Spoilers. NON NON
NON
...mais franchement la vie de Charley prend un virage à 360°.
Et chez Charley, ce genre de virage c'est juste du bonheur en barre.
C'est loufoque et tendre à la fois. Sa
marque de fabrique à la faucheuse.
Les
points faibles
J'attendais
au niveau de l'intrigue un rebondissement ou une avancée qui se fait
attendre. Les Douze ont été invoqués et sont à la recherche de la
Faucheuse. De quoi faire très peur et tout le livre nous tient en
haleine mais la fin ne nous offre pas d'apothéose c'est ce dont je
parlais quant je parlais de lecture apocalyptique.
Bref
Un
très bon tome que j'ai préféré au 6ème mais qui n'apporte pas de
crescendo au niveau de l'intrigue. Dommage,
je
les affectionne beaucoup et ça me donne toujours envie de me jeter
sur le tome suivant....Mais qu'on se comprenne, je ne boude jamais
mon plaisir de retrouver Alexander Reyes Farrow...
— Le
mur. Je l’ai vu.
Comme
je ne voyais toujours pas, il baissa le ton et dit :
— Le
mur de Rocket. Ton nom se trouve sur le mur de Rocket.
Je
compris enfin.
— C’est
de ça qu’il s’agit ? demandai-je.
— Tu
sais comment ça fonctionne. Rocket n’a jamais tort. Il y a une
raison pour ça, et tu sais que ton nom est sur ce mur. Tu sais qu’il
a vu ta mort, et pourtant tu te précipites la tête la première
dans toutes les putain de situations que tu veux.
Il se
détourna comme s’il était dégoûté.
— Ton
nom y était aussi, dis-je en relevant légèrement le menton.
La
surprise le fit se retourner.
— Il
y a toujours des moyens de contourner les choses, Reyes. J’en ai
trouvé un avec toi. Tu n’es pas mort comme tu étais censé le
faire ce jour-là.
Dire
qu’il était étonné aurait été un euphémisme. Il me regardait,
complètement abasourdi, les yeux humides à cause des turbulences
qui l’agitaient.
— Dans
ce cas, j’aurais dû mourir et tu as risqué ta vie inutilement.
— Qu’est-ce
que tu viens de dire ?
Je
marchai jusqu’à lui, choquée qu’il puisse ne serait-ce que
penser une chose pareille.
— Tu
as risqué ta vie pour moi. (Il posa les mains sur mes épaules.)
Quand est-ce que tu vas apprendre, Dutch ? Personne n’a
d’importance à part toi et le bébé. Tu risques sans arrêt ta
vie, fit-il en décrivant un grand geste pour désigner les environs,
pour des choses qui n’ont pas la moindre importance. (Il se
rapprocha encore plus près.) Pour des personnes qui se sont
suicidées et des timbrées dans des cimetières et…
Il
s’arrêta et coula un regard brûlant vers moi. Sa voix se brisa
lorsqu’il dit doucement :
— Je
ne peux pas te perdre.
— Parce
que, moi, je peux te perdre ? demandai-je, criant pratiquement
après lui.
Il
baissa la tête et se pinça l’arête du nez entre le pouce et
l’index. Puis il admit ce qui était probablement sa plus grande
peur.
— Je
ne sais pas comment gagner. Je n’ai pas la moindre idée de comment
éliminer les Douze. Et quand j’ai vu ton nom sur ce mur… (Sa
respiration se bloqua dans sa poitrine. Puis il posa ses yeux couleur
café sur moi.) Si tu meurs, ajouta-t-il avec une violence sauvage
dans la voix, je Pilerai droit en enfer et je tuerai tous les démons
qui s’y trouvent. Ou je mourrai en essayant.
J’attrapai
son visage pour le forcer à me regarder.
— Je
ne vais pas mourir, Reyes. Penses-y. Les prophéties disent que notre
fille, commençai-je en posant une main sur mon bas-ventre, est
destinée à le détruire. Je ne peux pas mourir. Il y a une autre
faille ; je ne l’ai juste pas encore trouvée.
— Les
prophéties peuvent être mal lues. Mal interprétées. Et elles sont
fondées sur le destin, sur des événements du temps où elles ont
été écrites. Mille milliards de choses peuvent se produire et les
changer.
Je
secouai la tête.
— Pas
cette fois. (Je pris sa main et la posai sur mon abdomen.) Je
trouverai un moyen. Je ne vais nulle part.
Je
me retournai pour lui faire face.
— Je
croyais que t’étais en colère contre moi.
— Je
le suis.
— Eh
bien, j’ai pour règle de ne jamais coucher avec un type qui est en
colère contre moi.
Il
haussa un sourcil.
— C’est
un miracle que tu ne sois plus vierge.
— N’est-ce
pas ?
Je me
penchai derrière lui pour étudier le cul susmentionné.
— Je
les comprends. Si j’étais un chien de l’enfer, j’en aurais
aussi après ton cul.
Une
fossette réticente apparut au coin de sa bouche.
— En
fait, me repris-je, même si j’étais un ange, j’en aurais après
ton cul. Ou une sainte. Ou une gerboise. Ça me plaît.
Je
désignai sa main dans la mienne. Ou, plutôt, la mienne dans la
sienne, puisqu’il la recouvrait. Je me mis devant lui tandis qu’on
marchait en direction de Misery et commençai à avancer à reculons
pendant un moment jusqu’à ce que je ne puisse plus résister. Je
lui sautai dans les bras.
Il rit
doucement et attrapa mes fesses, me rapprochant de lui.
— C’est
quoi, ça ?
— Du
romantisme. Comme dans les films. (J’embrassai sa fossette.) Non,
attends !
Je me
libérai de son étreinte, me penchai vers lui de nouveau, plaçai le
dos d’une de mes mains sur mes sourcils, puis me laissai aller en
l’arrière, espérant qu’il me rattraperait.
Il le
fit. Il passa un bras autour de ma taille pour m’empêcher de
tomber, puis le deuxième sous mes genoux.
— Et
ça ? demanda-t-il en me soulevant.
Je
m’arc-boutai un peu plus en arrière.
— C’est
encore plus romantique, répondis-je, gardant les yeux fermés. Comme
dans une romance, quand le duc d’Hastings rattrape la fille qui
vient de s’évanouir.
Il
s’arrêta alors, et le monde nous appartenait. Il n’y avait aucun
spectateur. Pas de voiture qui passait ou de personnes qui parlaient
près de nous. Il n’y avait que nous deux.
Il
m’attira contre son torse et je nichai ma tête dans le creux de
son cou, mais je gardai les bras flasques le long du corps. Il
fallait que je continue à jouer mon rôle, et être une débutante
anglaise au milieu d’un parking d’Albuquerque n’était pas
aussi facile qu’on aurait pu croire.
— Et
que fait le duc avec elle ? demanda-t-il, la voix soudainement
rauque.
Totalement
molle, je laissai ma tête partir en arrière, hii donnant ainsi
accès à ma gorge.
— Tout
ce qu’il désire.
Il en
tira avantage, provoquant des tremblements de terre microscopiques
dans tout mon corps.
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