Je
suis Connor, du clan O'Dwyer.
Je
fais partie de la trinité.
Fauconnier,
Connor O’Dwyer vit dans le charmant comté de Mayo, en Irlande,
avec sa sœur Branna. C’est d’ailleurs dans cet endroit bucolique
que leur cousine Iona a rencontré l’amour, quelque temps
auparavant… Bourreau des cœurs, Connor a fréquenté nombre de
femmes, mais aucune n’a jamais su conquérir son cœur. Se
pourrait-il que Meara, avec son corps de déesse et ses yeux de
gitane, l’ensorcelle ? Méfiance toutefois, car les ténèbres
approchent, et Connor doit se tenir prêt à affronter le mal en
personne. Car le redoutable et maléfique Cabhan veut la mort des
héritiers de Sorcha…
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Née
en 1950 dans le Maryland, ou elle vit toujours, Nora Roberts a connu
un début difficile dans sa carrière d'écrivain avant de devenir la
reine incontestée de la littérature féminine. Elle a commencée à
écrire alors qu'une tempète de neige la bloquait chez elle et,
depuis une vingtaine d'année, enchaîne succès sur succès dans le
monde entier. Ses romans, plusieurs fois récompensés aux
Etats-Unis, sont régulièrement classés sur la prestigieuse liste
des meilleures ventes du New York Times. Auteur prolifique, Nora
Roberts avoue etre terrifiée de perdre son talent si elle cessait
d'écrire : c'est pourquoi elle travaille tous les matins. Elle
examine, dissèque, développe le champ des passions humaines et
ravit ainsi le coeur de millions de lectrices. Elle a l'art de camper
des personnages forts et de faire vibrer, sous une plume vive et
légère, le moindre trait, la moindre pensée. Du thriller
psychologique à la romance, couvrant même le domaine du roman
fantastique, ses romans renouvellent à chaque fois des histoires ou,
toujours, l'émotion le dispute au suspens .
-
Lecture finie -
C'est
au tour de Connor d'affronter Cabhan, aidé par ses camarades et
de la belle Meara.
Les
« Trois » seront mise à l'épreuve avant l'affrontement
final.
Une
suite très ressemblante aux séries de Nora Roberts. L'auteure
propose presque toujours des trilogies avec des couples qui forment
un groupe uni affrontant une forme maléfique. La série ne déroge
pas à la règle et n'est donc pas très originale de ce point de vue
là.
J'ai
aimé ce deuxième opus parce que j'attends avec impatience avec le
troisième entre Fin, le descendant du maléfique Cabhan et Brianna
son amour impossible. Le truc c'est que j'ai l'impression ce que tout
tourne autour de cette fin.
Connor
est le frère de Brianna, c'est le fidèle, le loyal, le joyeux... Il
n'est pas assez torturé pour moi et il semble bien fade face à son
ami Fin qui doit gérer son amour qui hait « son sang ».
Connor
est un personnage lisse. On se demande ce qui peut égratigner sa
façade. -Je
me le demande encore.- Non
pas que je n'aime pas les « personnages gentils » mais
celui-ci est vraiment vraiment
trop fade. Sa romance avec Meara est à son image. Elle est mignonne
mais elle manque de piquant. Ils sont amis depuis toujours et il n'y
a jamais eu d’ambiguïté. Sachant que le deuxième tome portait
sur eux dès le début, je me suis demandée comment l'amour allait
naître parce que franchement on ne ressent aucune alchimie entre eux
à la lecture du premier livre de la série. La suite ne rattrape pas
ce sentiment. Il manque un petit quelque chose pour que j'y crois.
D'autant que la plupart des séries de Nora Roberts fonctionnent sous
forme de trilogie comme je l'ai dit plus haut. C'est un peu le
passage obligé et là pour le coup, j'ai trouvé ça un peu
artificiel. J'ai été focalisé sur le couple Brianna/Finn qui a
mon sens est la seule vraie romance que l'auteure est travaillé. On
sent que ses personnages sortent du lot.
Dommage
pour Connor et Meara.
Alors certes, il y a de bons moment mais ils ne sont pas mémorables.
-
Bref -
J'ai
eu le sentiment de devoir lire cette histoire pour apprécier le
dernier tome de la série que j'attends avec impatience mais celui-ci
m'a semblé être un passage obligé.
Nora
Roberts est une auteure prolifique mais ces trilogies montrent
qu'elle n'est pas toujours très originale. Ce schéma incontournable
sous forme de trois livres me semblent ici superficielle. Je pense
qu'elle ne devrait pas s'obstiner à le produire si la matière vient
à manquer.
— Qui était ton premier, Branna ?
Dès
qu’elle formula sa question, son regard se teinta de regret. Elle
connaissait la réponse. Bien sûr, elle le savait avant même que
Branna consulte Fin à la dérobée.
— J’avais
douze ans moi aussi. Je n’allais pas me laisser doubler par ma
meilleure amie, quand même. Et comme Connor pour Meara, j’avais
Fin sous le coude.
— Ça,
c’est sûr ! approuva joyeusement Connor. Il te suivait
partout du matin au soir.
— Pas
tout le temps, vu que ce n’était pas son premier baiser.
— Je
m’étais un peu entraîné. (Fin s’adossa dans sa chaise, sa
pinte à la main.) Mais c’était pour que ton premier baiser soit
mémorable. Cachés dans les bois, murmura-t-il, par une douce
journée d’été. Ça sentait la pluie et la rivière. Et ton
parfum.
Elle
évita son regard, et de son côté, il ne leva pas les yeux vers
elle.
— Puis
la foudre a éclaté, un éclair a jailli du ciel et frappé le sol.
Elle
s’en souvenait. Comment aurait-elle pu l’oublier ?
— Nous
n’étions que des enfants.
— Plus
pour longtemps.
— Tu
es triste à cause de moi, dit Iona. Je suis désolée.
C’était
la première fois qu’elle venait chez lui, songea-t-il. Jamais elle
n’avait accepté de franchir sa porte. Il avait fallu que son frère
ait besoin d’elle pour qu’elle mette les pieds dans son
appartement.
Il lui
indiqua le petit cabinet de toilette judicieusement aménagé sous
l’escalier.
— Montre-moi
tes mains.
Elle
redressa le dos, entourée par les voix et les éclats de rire qui
lui parvenaient de la cuisine.
Il
tendit les mains, paumes tournées vers le sol. Impatiente, elle
soupira en les saisissant pour les retourner dans le bon sens.
Paumes
cloquées, stigmates sur toute la longueur des doigts.
— Le
baume va soigner ça.
— Arrête.
Elle
mit ses mains sur les siennes, paumes contre paumes, doigts
superposés.
— Je
souhaite te remercier, même si je sais que tu ne veux pas de
remerciements et que tu n’en as pas besoin. Il est autant ton frère
que le mien. Ton frère de cœur, ton frère spirituel. Mais
puisqu’il est de mon sang, je dois te remercier.
Les
larmes lui montèrent aux yeux, miroitèrent sur le gris couleur de
fumée de ses iris. Elle les repoussa et les fit disparaître.
— C’était
grave, même très grave. Je ne peux pas dire dans quel état il
aurait été si tu n’avais pas agi aussi vite.
— Je
l’aime.
— Je
le sais.
Elle
examina ses mains guéries, puis prolongea ce petit moment à deux.
Elle porta ses mains à ses lèvres.
— Je
le sais, répéta-t-elle avant de se faufiler dans la salle d’eau.
L’amour
qu’il éprouvait pour Connor était profond et sincère mais ce
n’était rien comparé à ses sentiments pour elle. Se faisant une
raison, Fin retourna à la cuisine, auprès de son cercle qui
préparait le dîner, le premier repas qu’ils partageaient sous son
toit.