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dimanche 4 octobre 2015

Désir fatal, Tome 2 : De tout mon corps (Rosemary Beach 2) d'Abbi Glines




Il a un secret qui pourrait détruire le monde.
Tout ce qu'elle avait connu n'est plus vrai.



Blaire sait qu'elle ne cessera jamais de l'aimer mais qu'elle ne pourra jamais lui pardonner.
Maintenant, elle est de retour à la maison et ré-apprend à vivre. Passer à autre chose...jusqu'à ce que quelque chose arrive est fasse chavirer son monde, encore.
Que faites-vous quand la personne en qui vous n'avez jamais eu confiance et celui en qui vous devez faire confiance désespérément ?



Vous mentez, cachez, évitez, et priez pour que vos péchés ne soit jamais découverts.

 Young Couple Kissing Style


 


    -Lecture finie -
    Ça c'était une suite que j'attendais impatiemment. Un premier tome qui avait joué « ses cartes » de façon très pertinente et la partie finie, j'étais complètement sous le charme de ce couple torturé.

- Les points forts -

Aurora♥La passion est toujours au rendez-vous. Leur amour contrarié ne faiblit à mon plus grand plaisir. Blair et Rush s'aiment. Ça ne fait de doute pour personne et en partant de là, c'est difficile de tenir l'attention du lecteur mais attention Abbi Glines a beaucoup de cartes dans sa manche et ses deux-là vont être loin de couler des jours heureux.

Il faut dire qu'ils ont une montagne d'obstacles à régler. Tous ceux qui ont lu le premier tome ne peuvent pas dire le contraire. Rush va devoir soulever des montagnes pour reconquérir sa belle et celle-ci est loin de lui faciliter la tâche ...tout comme sa famille. Mais le sexy bad boy est dompté, il est perdu pour toutes les autres. 
 

Le couple est toujours aussi magnifique et leur amour impossible m'a empêché de lâcher mon livre jusqu'au mot fin. La plume d'Abbi Glines est vraiment addictive. Certes en romance, il y en a toujours des amours impossibles. C'est un peu le fond de commerce de la boutique...mais là je dois dire que je ne savais pas comment nos tourtereaux pouvaient dépasser certains problèmes...D'ailleurs je crains encore pour eux lors du troisième tome.

- Les points faibles -

Il y a un gros point mais le dire comme ça reviendrait à vous donner une partie de l'intrigue donc je vais seulement vous dire que le comportement de Rush m'a posé problème vers la fin. Il ne cadre pas avec la description qu'en fait l'auteure. Certes, elle essaie de nous expliquer ses motivations mais bon...On arrête. (mini Spoiler)Vous verrez vous-même mais quand on passe la moitié du livre à ramer pour récupérer l'amour de sa vie ; son comportement est bizarre...

 
- Bref -

Une lecture addictive
avec cette suite
qui m'aura tenu en haleine jusqu'au mot fin.

Cliquez sur la couverture 
pour lire les autres chroniques de la série. 
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/08/desir-fatal-tome-1-de-tout-mon-etre-de.html










La porte de la salle de bains se referma et mon cœur s’emballa à la perception du bruit familier du verrou qui s’enclenchait. Pas de doute, il voulait aller plus loin après notre intermède à l’extérieur et sa proximité me mettait tellement en appétit que je n’allais pas avoir les idées claires.
Il repoussa mes cheveux sur mon épaule pour dégager ma nuque. Lorsque ses lèvres chaudes touchèrent ma peau nue, je poussai un gémissement, à n’en pas douter. Il avait les mains sur ma taille et il m’attira encore plus à lui.
Tu me rends dingue, Blaire. Vraiment complètement dingue, me murmura-t-il à l’oreille.
Je dus faire appel à toute ma volonté pour ne pas poser ma tête contre son épaule.
C’était quoi, là, dehors ? Tu m’as tellement excité que je ne vois plus clair. Je ne pense qu’à toi.
Ses mains se déplacèrent et vinrent se poser sur mon ventre. Cette démarche presque protectrice, même s’il n’avait aucune idée de ce qu’il protégeait, me fit monter les larmes aux yeux. Je voulais qu’il soit au courant. Mais je tenais aussi à ce qu’il choisisse… moi… et notre bébé. Je ne l’en croyais pas capable. Il aimait sa sœur. Ce type de rejet me terrifiait et je refusais que mon enfant l’expérimente.
J’allais me dégager de son étreinte lorsqu’il s’empara de mes seins et que sa bouche se fit joueuse à la courbe de mon cou. Oh, Seigneur. Mon cœur n’avait peut-être pas confiance en lui, mais mon corps tenait vraiment à y parvenir. Même si ce n’était que pour cette unique fois.
Qu’est-ce que tu fais ? m’enquis-je, le souffle court.
Je prie pour que tu ne m’arrêtes pas. Je suis affamé de toi, Blaire.
Il n’ajouta rien, attendant ma réponse. Comme aucune ne vint, il baissa les bretelles de ma robe d’été jusqu’à dévoiler mes seins. Ils étaient désormais tendus en permanence, ce qui les rendait extrêmement sensibles. Je portais un soutien-gorge de moins en moins souvent. Ceux que j’avais ne m’allaient plus vraiment bien et je ne voulais pas gaspiller mon argent à en acheter un neuf si cette phase de gros nichons ne durait pas.
Bon sang, ils ont l’air plus gros, dit-il, les recouvrant de ses mains.
Mon intimité s’humidifia instantanément, et je flageolai sur mes jambes. J’agrippai le mur pour me soutenir. Rien n’avait jamais été aussi bon. Un son empreint de désir m’échappa.
Je fus brusquement soulevée de terre. Rush me tourna vers lui, m’asseyant sur le rebord du lavabo, sa bouche sur la mienne, ses mains de retour sur ma poitrine. Arrêter cela ? Inimaginable. Ses mains sur moi m’étaient aussi nécessaires que l’air dans mes poumons. Jusqu’alors, je n’avais jamais eu besoin de sexe, mais là, les choses m’échappaient.
Le baiser de Rush était enflammé et son envie aussi impossible à maîtriser que la mienne. Il mordit ma lèvre inférieure, prit ma langue dans sa bouche et la suça. Il titilla ensuite mes tétons. Je perdis la tête. Il me le fallait torse nu. J’attrapai son tee-shirt sur lequel je tirai jusqu’à ce qu’il recule d’un pas pour le faire passer par-dessus sa tête. Puis, il revint m’embrasser sauvagement.
Ses mains faisaient des choses délicieuses à mes seins et il ne me semblait jamais être assez proche de moi.
On frappa à la porte et Rush m’attira contre lui, si bien que nos poitrines entrèrent en contact. Je tremblai et fermai les yeux sous cette vague de plaisir.
Dégage, lança-t-il à celui ou celle qui se trouvait derrière.
Seul un rire étouffé se fit entendre avant que Rush ne se fraie un chemin à coups de baisers le long de mon cou et sur mon épaule, jusqu’à atteindre mon mamelon droit. Son souffle chaud me fit frissonner. J’attrapai ses cheveux, le prenant contre moi dans une supplique silencieuse. Il gloussa et se mit à sucer mon sein. Mon entrejambe s’enflamma ; en tout cas, c’était l’impression que j’en avais. Si son corps ne m’avait retenue, je me serais retrouvée collée au plafond.
Oh, mon Dieu, criai-je, sans me soucier d’être entendue.
J’avais tellement envie de cela. Ma réaction rendit Rush plus gourmand. Il passa à mon autre téton et lui offrit le même traitement, sa main venant se glisser entre mes cuisses. Il était sur le point de toucher mon intimité gonflée et humide, idée qui m’effrayait et m’excitait à la fois. Cela lui apprendrait la nouvelle, non ? Pourrait-il là aussi remarquer une différence ? Ses doigts coururent alors le long de ma culotte et plus rien d’autre ne compta.
Mince, t’es trempée, grogna-t-il en enfouissant la tête dans mon cou. (Il avait le souffle court, irrégulier.) Si humide.
Il s’infiltra sous le tissu et entre mes lèvres palpitantes, provoquant un véritable feu d’artifice en moi.
Je l’agrippai aux épaules. Mes ongles s’enfonçaient dans sa peau, mais il m’était impossible d’agir autrement. Il me touchait. Sa bouche alla à mon oreille pendant qu’il m’embrassait, et sa respiration lourde chatouilla ma peau.
Une si douce petite chatte. Elle m’appartient, Blaire, elle sera toujours mienne.
Ses mots cochons associés à son doigt qui entrait et sortait en moi m’envoyèrent de nouveau frôler l’orgasme.
Rush, je t’en prie, le suppliai-je, agrippée à lui.
Tu me pries de quoi ? Tu veux que j’embrasse cette douce petite chatte ? Parce qu’elle a l’air si chaude et savoureuse que j’ai besoin d’y goûter.
Il baissa ma culotte et je soulevai les fesses afin de l’aider. Puis, il s’occupa de ma robe et je mis les bras en l’air pour qu’il puisse me l’ôter.
Assieds-toi, ordonna-t-il, me déplaçant jusqu’à ce que mon dos se trouve contre le mur.
Il prit ensuite mes jambes et les installa de manière à ce que mes pieds se retrouvent sur le bord du lavabo et que je sois grande ouverte pour lui.
Seigneur, c’est le spectacle le plus sexy qu’il m’ait été donné de voir, murmura-t-il.
Il tomba à genoux et sa bouche vint recouvrir mon sexe. Au premier de ses coups de langue, je jouis.
Oh, Rush, oh, Seigneur, aaah ! criai-je tout en maintenant sa tête où elle se trouvait, incapable de le laisser arrêter.
C’était trop bon. La sensation de sa langue sur mon clitoris était incroyable. Il m’en fallait plus. Je voulais que cela dure toujours. Son doigt glissa en moi. Ainsi ouverte, il me lécha et m’embrassa.
C’est à moi. À moi. Tu ne peux pas me quitter de nouveau. J’ai besoin de ça. Tu sens si bon. Rien ne sera jamais aussi parfait que cela pour moi, murmurait-il en me dégustant.
J’étais prête à dire oui à tout ce qu’il me demanderait.
Il leva la tête.
Je veux te pénétrer, dit-il.
J’opinai.
Je n’ai pas de préservatif. (Il marqua une pause et ferma les paupières). Mais je me retirerai.
Cela n’avait plus d’importance, ce que je ne lui avouerais pas tout de suite. Je hochai donc la tête de nouveau.
Il s’attela immédiatement à baisser son jean. Puis il m’attrapa par les hanches pour me ramener au bord du lavabo, jusqu’à ce que le bout de son membre me touche. La question contenue dans son regard était évidente, même s’il ne prononçait pas un mot. Je guidai son érection en moi.
Merde, gémit-il.
Et il s’introduisit complètement. J’étais pleinement habitée par Rush. J’enroulai les bras autour de son cou et le tins ainsi. Même si cela ne devait durer qu’une seconde, j’en avais besoin. Il ne s’agissait dorénavant plus de mes hormones en folie. Maintenant qu’il était en moi, je me sentais arrivée à la maison. Entière. Les larmes me montèrent aux yeux. Avant que je puisse me donner en spectacle et qu’il en soit désemparé, je murmurai à son oreille :
Fais-moi l’amour.
C’était comme si j’avais appuyé sur la gâchette d’une arme chargée. Les mains sur mes hanches, il se mit à aller et venir en moi, laissant échapper un grognement. La spirale du désir se remettait en route, et je le chevauchai. J’appréciai ce moment de reddition et l’abandon total que je lisais sur son visage, alors qu’il nous rapprochait de l’orgasme que nous recherchions.
Je t’aime, Blaire. Je t’aime tant que c’en est douloureux, haleta-t-il.
Il baissa la tête pour venir sucer un de mes tétons. Mon corps s’emballa et je criai son prénom. Rush leva la tête, plongea son regard dans le mien, et commença à se retirer. J’arrimai mes jambes autour de sa taille. Je voulais qu’il reste en moi. Brusquement, il comprit ce que j’attendais de lui. Dans un murmure, il m’appela avant de rejeter la tête en arrière tout en jouissant en moi.