«
LA DOULEUR EST UN CHOIX. SUCCOMBES-Y ET TU ÉCHOUERAS.
DÉFIE-LA
ET TU TRIOMPHERAS. »
Helene
Aquilla, la Pie de sang, est assaillie de toute part, elle doit
protéger les habitants de l’Empire contre les forces du mal et
déjouer les plans de la Commandante. Au même moment, à l’est,
Laia cherche à éliminer le terrible Semeur de Nuit et reçoit des
menaces inattendues de la part de ses alliés. Quant à Elias
Veturius, quelque part entre le monde des morts et celui des vivants,
il rejoint les Attrapeurs d’Âmes, sacrifiant sa liberté et son
humanité.
Au
sein de l’Empire et au-delà, la guerre est imminente…
Sabaa
Tahir est née à Londres mais elle a grandi dans le désert Mojave
en Californie, au sein du petit hôtel de 18 chambres tenu par sa
famille. Diplômée de UCLA, Sabaa Tahir a d'abord travaillé au
service international du Washington Post. Trois ans plus tard, elle a
l'idée de son premier roman Une Braise sous la cendre et
décide de se consacrer à l'écriture. Elle vit désormais près de
San Francisco avec son mari et ses enfants.
Ce
livre est un bijou ! Il est pourtant très compliqué d'en
parler tant il ne ressemble à aucun autre. Il faut seulement le lire
et se laisser embarquer dans cet univers encore inconnu.
Tout
y est novateur, envoûtant mais avant tout génial.
En
fait, le génie de ce 3ème opus ne tient plus à la plume de
l'auteure qui est magnifique (le mot est faible) mais je dirais que
j'y suis maintenant habituée. Non, le génie tient dans la
construction du récit qui a la même précision que le plus habile
des horlogers.
Tout
est ciselé, imbriqué à la précision ! On avance dans le
récit avec une vraie délectation tant tout est astucieusement mis
en place. On crie au génie à certains moments et la fin....LA
FIN !
Je
n'ai jamais autant approché la perfection...
Oui,
ce récit m'a retournée la tête mais quand on aime la littérature
et ce type de récit, on ne peut que crier son plaisir devant cette
pépite.
Sabaa Tahir est une auteure
qu'il FAUT découvrir.
Elle
ne ressemble à aucune autre.
Cette
série est littéralement ...non plutôt littérairement jouissive !
Maudit
soit ce monde pour ce qu'il fait aux mères, pour ce qu'il fait aux
filles. Maudit soit-il de nous rendre forts à travers la perte et la
douleur, nos cœurs arrachés à nos poitrines encore et encore.
Maudit soit-il de nous forcer à l'endurer.
Laïa
de Serra me tend la main.
Je
la saisis.
«Tu es mon temple.
Tu es mon prêtre.
Tu es ma prière.
Tu es ma libération. "
L'amour,
c'est la joie couplée à la tristesse, l'euphorie liée
au désespoir. C'est un feu qui m'encourage doucement à avancer
puis me brûle lorsque j'approche trop près. Je déteste l'amour,
je le désir ardemment. Et ça me rend folle.
L'espoir est plus fort que la peur,
plus fort que la haine.